Discours De Phèdre Le Banquet Platon

peut être aussi bien délicieux que ravageur Platon est un philosophe qui s’est intéressé à l’Amour. Dans son œuvre le Banquet dont nous avons parlé lors de notre banquet du solstice d’hiver  : Socrate, un des créateurs de la philosophie morale, est invité à un festin, et retrouve des amis. Chaque convive prend la parole tour à tour pour faire l’éloge de l’amour. Le discours d’Aristophane, auteur de comédies, tranche par son originalité, et

L’ANTIQUE Académie : (du grec akadêmos) jardin où Platon fonda la première école de philosophie (règles, bibliothèques, gymnases) tandis que le Lycée est créé par Aristote, disciple déshérité de Platon qui céda l’académie à son neveu Speusippe, et ses membres sont appelés « péripatétiens » car on su promenait en parlant philosophie. Avant Platon, Socrate dispensait ses cours partout (agora, banquets etc.) et c’était un loisir (skholê) en passe-temps. Platon serait mort dans la misère (avec des poux), et

d'un visage ou la perfection d'un corps, l'admiration pour des qualités intellectuelles ou morales hors du commun sont des expressions de l'amour. Pourquoi désirons-nous les choses belles et bonnes interroge Socrate ? Pour être heureux répond le Banquet car « la possession des choses bonnes nous rend heureux ». L'amour est donc fondamentalement égoïste : un être qui serait tout à la fois physiquement disgracié, mentalement handicapé, méchant, bref sans valeur, ne peut être aimé d'amour puisqu'il

l'amour de Dieu. La poésie, le chant et la danse étaient en effet les expressions de prédilection de la piété soufie. Leur doctrine connut un nouvel essor pendant le XIIe siècle, comme chez la kabbale, en même temps les lettrés se prirent à étudier Platon*, Aristote* et les néo-platoniciens*. Un des plus grands penseurs du soufisme, Al Gazali (l058-llll) apprenait(11) à ses disciples comme les cathares prêchaient- que seulement, à l'homme le plus pur, est permis de 8 9 p. 56, Joy d'Amor, Charles

et régir son existence. Mais suivant les formes qu'il prend, le désir peut condamner sa victime au ridicule et à l'avilissement (désir d'accumulation d'Harpagon), ou au contraire conférer à son existence une grandeur tragique (désir incestueux de Phèdre), voire l'éclat d'un destin historique (soif de conquêtes d'Alexandre de Macédoine). Ce qui semble certain, en tout cas, c'est qu'un sujet en qui tout désir serait tari serait affectivement, sinon intellectuellement, aussi mort que le serait, physiologiquement

conceptualisation d’une littérature écrite occidentale – Platon et Aristote. Platon dans son livre 3 de « République » fait une réflexion sur les genres littéraires ; il a proposé censurer la littérature : supprimer les § sur la thème concernant les dieux. Il distingue : *1) la Diégèsis simple ; ex. le dithyrambe (le dithyrambe : le récit, le discours) *2) la Mimésis – imitation (la tragédie) *3) le mode Mixte (l’épopée : mélange récit et dial.) Platon ne reste pas aucun place pour la poésie lyrique

traduites par Victor Cousin Tome sixième Phèdre | Notes | Notes Additionnelles |◄   Lachès |Index |Ménon   ► | Platon PHÈDRE, OU DE LA BEAUTÉ. Dialogue traduit par Victor Cousin SOCRATE, PHÈDRE. [227a]SOCRATE. Où vas-tu donc, mon cher Phèdre, et d’où viens-tu ? PHÈDRE. Socrate, je quitte en ce moment Lysias, fils de Céphale, et vais me promener hors des murs

sorte serait en quelque sorte faire abstraction des constats rendus par l’expérience vécue et le passé. Il semble difficile pour l’homme de penser sans préjugés si l’on s’appuie sur l’allégorie de la caverne mise en perspective par Platon. Dans cette optique, Platon montre que chaque individu fait partie d’un monde sensible où la doxa exerce une influence quasi incoercible sur les hommes dans la mesure où personne n’échappe au poids de l’éducation, aux habitudes courantes de penser, bref la culture

fort mais il est tempérant grâce à sa raison, sa raison réussit à le maîtriser. Par la suite, Socrate, se mettra à fréquenter des grands maîtres dont des sophistes (Prodicos,…) et un peu plus tard, il décidera alors d’entretenir le peuple par son discours et sa pensée en vivant pauvrement (sans métier proprement dit). (v. Où enseignait-il ?) Et bien qu’il ait été un homme très laid (petit, poilu, chauve, nez camus, etc.), mal habillé – et que certains étaient scandalisés car pour les Grecs, la beauté

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