Divorce Pour Préjudice

de Carbonnier, la famille est le domaine privilégié du non-droit. En effet, nombre de famille naissent et meurent en parfaite ignorance des règles juridiques car ce n’est que lorsque la famille se trouve dans des situations difficiles, séparation, divorce, décès que le droit s’impose à elle. De plus la vie des familles est souvent régi par d’autres règles non juridique, la coutume, la morale ou des règles sociales remontant à des années tel que le nom d’usage de la femme mariée, ou bien révélé par

famille, on ne lui applique pas un droit commun des biens mais un droit particulier. Dès lors ne doit-on pas reconnaître une personnalité juridique ? Il y a aussi de plus en plus de cas où la famille en tant qu’entité peut demander réparation d’un préjudice subi. Juridiquement le lien familial peut présenter deux natures différentes : * Le lien familial résultant du mariage. On parlera de lien d’alliance * Le lien de famille peut résulter d’un lien de filiation. On parlera de lien de parenté

le divorce est autorisé. Cette période a été courte puisque dès 1804, le Code civil va réaliser une œuvre de compromis entre la conception classique de la famille issue de l’ancien droit et celle beaucoup plus moderne de la Révolution. - Du côté classique : le Code civil réaffirme l’autorité du père et du mari qui est considéré comme le seigneur et le maître. L’épouse est placée quant à elle dans un régime d’incapacité. - Dans la vision moderne : le Code civil a admis le divorce mais

Les courants philoQ qui ont précédés la Révolution, reposaient sur la liberté. Ainsi, les pcpes régissant la famille et le mariage étaient inspirés de la liberté et de l’égalité on etaient favorable aux enfants nés hors mariage, le concubinageet le divorce avec consentement communs. Le code civil marquera le retour en force des conceptions traditionnalistes. Le droit francais reposait sur la famille foyer et la deuxieme moitié du 20 esieclea apporter des changements important dans le droit de la famille

établi puis loi autorisant la nationalité par mariage (sans rétroactivité) mais 6 ans plus tard divorce puis remariage dans la même année dans le but d’obtenir la nationalité.Procédure : M. T assigne le procureur de la république en vue de faire reconnaitre qu’il avait acquis valablement la nationalité française. Le procureur de la république assigne M. T en tierce opposition à la décision de divorce et en annulation de son second mariage.Les juges de première instance (la date et le lieu ne sont

canonique. Si cette thèse l'emportait, les mariages pourraient être conclus sans officier de l'état civil. Si le mariage était un contrat, les époux pourraient y mettre un terme quand ils veulent. Mais depuis la loi de 1975 puis celle de 2004, le Divorce fait partie intégrante du Droit français. D'autres auteurs défendent une thèse plus moderne qui prend en compte les institutions : le mariage institutionnel. C'est alors une institution dont le cadre fixé à l'avance par le législateur sans que

(3). La cour d'appel de Nîmes a affirmé que « le lien conjugal était si distendu qu'il ne peut plus servir de support à l'obligation de secours » (4). Plus récemment, le tribunal de grande instance de Lille a homologué une convention temporaire de divorce dans laquelle les époux indiquent se délier mutuellement du devoir de fidélité (5). Par là même, les juges semblent admettre que les obligations du mariage dépendent du vécu conjugal et qu'elles peuvent ainsi disparaître par l'effet de la volonté

des manipulations juridiques plus ou moins grossières | |en vue de réparer toutes sortes de préjudices. L'impératif d'indemnisation, auquel sacrifient sans état d'âme le législateur et le juge, a, | |en premier lieu, emporté le recul et la mutation de la faute, considérée comme un obstacle à son expansion. Il peut, en second lieu, compter | |sur l'irréductible incertitude qui affecte la notion de préjudice, dont la remarquable plasticité, ainsi que les très profondes métamorphoses| |dont il a été

la Cour de cassation a rendu un arrêt relatif à la rupture fautive du concubinage, contentieux où la jurisprudence ne cesse d’évoluer et devient de plus en plus abondante. M.Y et Mme X se sont mariés le 13 octobre 1943. Plusieurs mois après leur divorce en 1955, ils ont repris une vie commune. Après environ 28 années de concubinage, Mr Y a quitté brusquement le domicile familiale pour ne plus y revenir. Mécontent de l’arrêt rendu le 25 novembre 2003 par la cour d’appel d’Aix en Provence le condamnant

des deux futurs conjoints. Article 11Peut être insérée dans l'acte de mariage, toute clause ou condition relative aux personnes ou aux biens. En cas de non- réalisation de la condition ou d'inexécution de la clause, le mariage peut-être dissous par divorce. Cette dissolution n'ouvre pas droit à indemnité si elle a lieu avant la consommation du mariage. 5 DE LA DOT Article 12- (Modifié par la loi n° 93-74 du 12 juillet 1993). La dot peut être constituée par tout bien licite évaluable en argent