Dom Juan Antigone

sa mère Clytemnestre et son amant Egisthe. Le héros, c'est le meurtrier. 2 Le héros est-il celui qui sait mourir ou n'est-ce pas plutôt la mort qui fait de lui un héros ?  Prenons encore un exemple dans Sophocle et la tragédie grecque. Dans Antigone, Antigone devient vraiment un héros (une héroïne, plutôt) en se suicidant. En effet, malgré l'interdiction de son oncle, elle a enterré son frère Polynice et est condamnée. Elle préfère se tuer et son fiancé Hémon la suit dans la mort. On remarquera que

la pièce. Il est indispensable. Sans le texte, la représentation d’une pièce est impossible. Le texte permet de mettre en scène la pièce, de situer les évènements et de faire évoluer les relations entre les différents personnages. Par exemple dans Antigone de Jean Anouilh ou la 1er didascalie : « Un décor neutre, trois portes semblables » définit le décor qui sera utilisé par les comédiens pour qu’ils puissent jouer leur rôles. Le texte théâtral permet également aux comédiens de connaître leur disposition

la créativité et de la mise en scène. Les auteurs se libèrent de toutes les conventions théâtrales, tout en jouant avec elles. Les références antiques sont très présentes dans certaines pièces de la première moitié du siècle (Electre de Giraudoux, Antigone d’Anouilh). Le théâtre de l’Absurde est apparu dans les années 1950. C'est une rupture totale par rapport aux genres classiques du théâtre. Le théâtre de l’Absurde traite de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant toujours

exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d’Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. La règle de vraisemblance : Cette règle a pour but de définir des limites sur l’imagination des pièces, en d’autres termes, le spectateur ne doit pas croire que la pièce est une fiction, un conte.

fossoyeur chante alors qu’il est entrain d’enterrer une personne. Dans le texte de Pierre Corneille ou Primande voie les morts en vie : « Je voie Clindor, Rosine ». et enfin dans le texte de Victor Hugo au moment ou Dom Ruy Gomez veut voir Dom Carlos mais refuse de l’ouvrir car Dom Ruy Gomez a une escorte « Mais pourquoi tarder tant a m’ouvrir cette porte ? » « Belle raison ! Tu viens avec toute une escorte ! » 2) On peut commencer à dire après la lecture qu’il y a deux types de réaction face

façon, on retrouve un dénouement allant à l’encontre du contexte dramatique dans Dom Juan, du même auteur, dans lequel le personnage éponyme, un noble, séducteur et libertin blasphémateur accumule les conquêtes amoureuses sans vergogne et en se moquant des conséquences et du châtiment qui pourraient s’ensuivre. Aussi, le dénouement se distingue par un châtiment exemplaire : le sol se dérobe sous les pieds de Dom Juan qui est emporté dans les flammes de l’enfer. Lui qui n’a cessé de provoquer Dieu

metteur en scène et de l’acteur. D’autre part, une même histoire peut être racontée de deux différentes manières comme Antigone de Sophocle et Antigone de Anouih. Chacun en fait sa propre interprétation. Certains artifices comme les apartés ne sont pas non plus très réalistes. Dans Dom Juan par exemple, il parait impensable que Charlotte et Mathurine n’entende pas Dom Juan parler, mais c’est un effet de comique. On peut aussi rappeler que pour les tragédies, une mort à la fin est presque une

décor. Les costumes ont aussi un rôle très important. Ainsi lors de la première représentation de Dom Juan, l’acteur interprétant le héros éponyme faisait une entrée solaire. Ainsi son costume éblouissait le spectateur qui pouvait alors apprécier sa beauté. Lorsque le spectateur va voir une pièce de théâtre, il va voir un spectacle vivant contrairement au cinéma où l’image est figée. Dans Antigone de Jean Anouilh, il voit la mort sur scène, il la vit en direct, il éprouve des sentiments qu’il

toutes. En effet, on peut s’appuyer sur l’histoire de Dom Juan dans la pièce du même nom de Molière, où le personnage principal subit nombre de péripéties, puis meurt à la fin du livre. Ce sont des faits que le metteur en scène ne pourra pas modifier lors de la représentation, il s’agit en effet de la trame de l’histoire, de l’intrigue. Les événements globaux seront compris d’une manière unique, on peut ainsi s’appuyer sur la scène ou Dom Juan tente de « séduire » l’ermite : quelle que soit l’interprétation

souhaite que voir sa fille épouser un médecin, Anouilh dans Antigone nous emmène dans l’Antiquité quand l’héroïne veut absolument enterrer son frère Polynice alors que le roi lui avait interdit. Les histoires peuvent également, représenter la réalité pour mieux la comprendre et ainsi remettre nos actions en question. (costumes/décor/rebondissement) Il nous permet d’observer le quotidien de l’époque et les conflits qui y règnent comme dans Antigone. Dans certains cas, la pièce de théatre nous renvoie