Dom Juan Tartuffe Phedre

personnage d’Andromaque provoque, bien sûr, l’admiration, par sa loyauté, son courage, et son aptitude à être digne dans sa souffrance : elle défend des valeurs justes sans entrer dans des excès, et c’est elle qui sort gagnante à la fin de la pièce. Dans Phèdre, on retrouve également la force du coup de théâtre tragique. Le personnage éponyme est victime de la vengeance d’un dieu, qui prend la forme d’un amour passionnel interdit : « Vaines précautions ! Cruelle destinée ! […] Ce n’est plus une ardeur dans

avec Le Cid. Racine, toutes ses pièces = quelques heures. Phèdre : une journée. Unité de lieu : règle créée par les théoriciens italiens au XVI, dans le but de rapprocher l’espace et la temporalité de la fiction / temporalité du spectateur. Selon D’Aubignac, le fondement de l’unité de lieu : le bon sens : impossibilité de changer de décor. Unité d’action : action doit être unifiée mais pas unique. Ex : Phèdre : passion vouée par Phèdre à Hippolyte / passion réciproque d’Hippolyte et d’Aricie

tragédies classiques, les comédies, les romans psychologiques, et les fables. - Les œuvres importantes sont nombreuses et relèvent de différents genres: * Molière : La comédie (Tartuffe, Dom Juan, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, le Médecin malgré lui) ; * Racine : La tragédie (Andromaque, Phèdre, Britannicus) ; * La Fontaine : La fable (« la Cigale et la Fourmi », « le Corbeau et le Renard », « Le Chêne et le Roseau »). -Les Lumières : Roman, Essais, Théâtre

explorer une réalité virtuelle plus intense que celle de son propre quotidien. Tout spectacle tragique est crise, menace, choix déchirant, et le sort du héros provoque chez le spectateur admiration (Corneille) ou compassion (Racine). Le personnage de Phèdre est tout à fait caractéristique à cet égard, monstrueux dans sa folie et humain dans sa lucidité. 3. La tragédie propose un spectacle dont l’intérêt culturel et esthétique est particulier, original, à la fois déroutant et envoûtant. Elle nous transporte

parler et d'être le maître » lance Sganarelle en réponse à une réplique qui n'a jamais été prononcée mais que le spectateur imagine. Un mirage d'antériorité installe une profondeur temporelle qui donne vie à la pièce. De même dans la première scène de Tartuffe, les personnages courent après madame Pernelle et tentent de l'interrompre. Tout concourt à nous donner l'illusion que la scène a déjà commencé au lever du rideau et que l'histoire est bien réelle. Pour exister, le spectacle a besoin du regard du

maniement du vers libre à La Fontaine, il offre encore une formule nouvelle et originale, celle de la comédie précieuse et poétique. Enfin, avec ses grandes comédies, il nous offre une admirable galerie de personnages toujours vivants, Tartuffe, Alceste, Harpagon, Dom Juan, Philaminte, en même temps qu’une évocation du milieu dans lequel ils évoluent. En substituant la vérité au romanesque de la comédie traditionnelle, il nous apporte un témoignage irremplaçable sur la société de son temps. Molière

antiques pour créer leurs propres œuvres. Pour autant, elles ne relèvent pas de l'imitation pure. Les grands auteurs ne réutilisent ces modèles que pour en faire des œuvres modernes. Ainsi, si La Fontaine[->45] reprend les fables d'Esope[->46] et de Phèdre[->47], c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVIIe siècle. Caractéristiques[modifier] [->48][->49] [->50][->51]Boileau par Hyacinthe Rigaud[->52] Le classicisme

religieux qui réussit à faire interdire Tartuffe en 1664. Il crée des œuvres qui donnent au rire la profondeur de l’émotion tragique. Parfois prosaïque (triviale). Molière est pour la religion mondaine et aimable, proche de la morale des honnêtes gens mais contre les pratiques austères contre la domination religieuse mais pas la religion elle-même. Théâtre en vers : L’école des femmes (1662), Le Misanthrope (1666), Tartuffe (1669) Théâtre en prose : Dom Juan (1665), L’Avare (1668) Comédies-ballets :

réellement générateurs de sens. » Imaginaire du spectateur / au corps social du comédien. L’effet peut être sciemment voulu par le m.e.sc ou pas. : artistes célèbres, jeu sur l’horizon d’attente etc) Depardieu en Tartuffe, Belmondo ds Kean, Isabelle Huppert, Joey Starr ds Elephant man, exemple surtout de B.Cantat ds DesFemmes . b. Un rituel partagé : L’illusion théâtrale (quels qu’en soient le

fleuves comme « l’Astrée » d’Honoré d’Urfé, le « Grand Cyrus » de Madeleine de Scudéry. Au théâtre, on donne au public des émotions fortes, des drames sanglants. On privilégie l’apparence, l’illusion ainsi Corneille écrit l’Illusion comique, Molière Dom Juan en France ; Shakespeare, (Roméo et Juliette) en Angleterre ; Tirso de Molina (Marthe la dévote, comédie, L’abuseur de Séville, drame historique) et Lope de Vega (l’Etoile de Séville, Aimer sans savoir qui, comédies ou Calderon (La vie est un songe)