Don Juan Réquisitoire

Don juan - Don juan : Comédie en 5 actes de Molière en prose ; le personnage de DJ devient un grand « seigneur méchant homme » libre penseur et hypocrite prototype de cet « homme baroque » inconstant, inconséquent, (léger) dont les sentiments, les opinions et la conduite se métamorphosent continuellement. A l’origine, personnage légendaire d’origine espagnole ; séducteur impie cruel et orgueilleux, il apparaît d’abord dans « El burlador de Sevilla » (1630), et inspire ensuite un

le caractère du héros et de son valet, ainsi que leurs rapports... I. portrait du maître par le valet Selon Sganarelle son maître est un : impie, débauché et grand seigneur scélérat. un impie : Dom juan n'a ni religion, ni superstition : " il ne croit ni ciel, ni enfer, ni loup-garou". Dom juan est un libertin, il ne connait aucune autorité étrangère supèrieure à celle de la conscience. Il provoque à une époque d'ardente renaissance du catholiscisme. Sganarelle redoute pour son maître un chatiment

après quatre siècles d’élaboration, recueille sans bien savoir comment le percevoir, le mythe de Don Juan, mythe contrasté, réévalué au fil du temps dans des optiques souvent divergentes. Albert Camus trouve en Don Juan un héros de l’absurde, les critiques d’inspiration marxiste cernent en lui un héros contestataire, alors que la pièce de Molière semble le condamner comme un hors-la-loi et un impie. Don Juan est-il un héros exemplaire (« libre », « éblouissant », « grandiose ») ou un antihéros (« médiocre »

Dom Juan, Moliere DOSSIER LECTURE Introduction : Origine de la pièce * L’histoire de Don Juan et le Commandeur fut en premier mise en scène par le dramaturge Tirso de Molina, un moine espagnol, vers 1620-1630. L’héros, Don Juan Tenorio, n’est pas un athée, mais un débauché : après plusieurs aventures, il est entrainé dans l’enfer par un commandeur de l’ordre de Calatrava, qu’il avait tué et dont il avait essayé de déshonorer la fille. La pièce fut titrée El Burlador de Sevilla

LA RELIGION Introduction Nous allons étudier le thème de la religions dans don juan qui est présent a de nombreuse scène et qui insiste sur différents aspects de la religions critiqué ou soutenue par l’auteur. Le plan sera donc découpé selon les scènes de la pièce. ACTE 1 Scene 1 Dénonciations des pratiques religieuses dans le monde. R e j e t d e s d o g m e s r e l i g i e u x : " q u i f e r m e l e s y e u x à t o u t e s l e s r e m o n t r a n c

duchesse de Vaubricourt, n’a plus habité depuis 30 ans. Elle y a mystérieusement convoqué plusieurs victimes de Don Juan : la comtesse de La Roche-Piquet, Mlle de la Tringle, la Religieuse(Hortense de Hauteclaire ) et Mme Cassin. Elles arrivent l’une après l’autre et leur hôtesse leur explique pourquoi elles sont là : instruire le procès de don Juan. La sentence en est déjà prévue : Don Juan devra épouser sa dernière victime, Angélique, la filleule de la Duchesse, sous peine d’être embastillé. Ce dernier

Molière, Dom Juan Présentation : Nous sommes sous le règne de Louis XIV, et le catholicisme domine l'Europe avec le gallicanisme en France. La pièce a été écrite lors du conflit avec la Compagnie du St Sacrement pour tartuffe (1664). La Compagnie du St Sacrement était une police religieuse qui avait beaucoup de pouvoirs politiques puisqu'elle dépendait de Rome. Entre autre, elle : • empêche les écarts des catholiques gallicans • est contre les Jansénistes (pour qui Dieu

Don Juan, Molière (1665) Acte I – scène 1 La scène se passe en Sicile mais tout à rapport avec la France. On apprend que Donne Elvire était dans un couvent mais Don Juan l'a séduite : faute grave pour lui. Portrait moral : Série de gradation qui tend à montrer que Don Juan est un être amoral. Il ne respecte pas les principes religieux. Sganarelle le présente comme un « épouseur à toutes mains » (l.75) l. 57-59 : au début de sa tirade, Sganarelle répond à une interrogation de Gusman qui

Don Juan aux Enfers Le poème « Don Juan aux Enfers » de Baudelaire que nous allons interpréter est tiré du recueil des Fleurs du Mal. Le poème est constitué de cinq quatrains en alexandrins et à rimes croisées. Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'œil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se tordaient sous le noir

Acte I ; scène 6 ligne 119 à 288 L’auteur dépasse le Don Juan libertin de Molière, à tous les niveaux. On a l’impression qu’il écrit la suite du mythe de Don Juan : il apparaît comme vieilli, il va enfin comprendre se qu’est l’amour et non le désir. A la fin du texte Don Juan comprend la notion d’amour, il redevient un homme ordinaire, il redevient « normal ». Cette perception d’amour il ne va la rencontrer que dans quelqu’un qui est comme lui, qui lui ressemble. C’est une pièce dont l’atmosphère