Don Juan

[Don Juan se trouve chez lui quand l’un de ses créanciers, M. Dimanche, vient lui réclamer son argent] Don Juan, Monsieur. Dimanche, Sganarelle, Suite. DON JUAN, faisant de grandes civilités : Ah ! Monsieur Dimanche, approchez. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne ; mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. M. DIMANCHE

Le mythe de Dom Juan se retrouve dans de nombreuses œuvres de la littérature européenne. Il traversa les siècles et est encore utilisé aujourd’hui. Mais quelles ont étés les modifications qui ont étés apportées au mythe et à sa représentation au fil des siècles ? Nous verrons dans un premier temps le mythe et ses origines, dans un second les transformations de celui-ci au cours du temps et finalement ses différentes représentations et manifestations aujourd’hui. I. Le mythe et ses origines

5 et 6 de Dom Juan de Molière écrit en 1665, Don Juan aux Enfers extrait Des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire écrit en 1857, Le plus bel amour de Don Juan extrait de Les Diaboliques par Jules Barbey d'Aurevilly écrit en 1874, Mont-Oriol de Guy Maupassant rédigé en 1887 et enfin Le miroir des idées extrait de Don Juan et Casanova rédigé par Michel Tournier en 1994. Ces textes présentent un thème commun, la mort de Don Juan. Nous verrons ce qui caractérise le personnage de Don Juan puis les transpositions

renvoie aux deux invitations à dîner qui sont lancées dans la pièce: la première, celle de Don Juan à la statue du commandeur, lorsqu’il visite son tombeau. La statue se déplace à l’acte IV, et vient souper chez Don Juan, sans hésiter à lui retourner l’invitation. Don Juan accepte, et c’est à l’acte V qu’il honore cette invitation, ce qui le conduit au châtiment et à la mort. Rappelons que traditionnellement Don Juan est considéré comme « l’homme de vent », celui qui est toujours en mouvement, qui cherche

Le personnage mythique de Don Juan serait né d'un fait divers rapporté par la Chronique de Séville. Selon la légende, il aurait vécu au XIVe siècle : fils de l'amiral Alonso Jofre Tenorio, Don Juan Tenorio aurait tué le commandeur Ulloa dont il avait séduit la fille, et les moines du couvent où fut enterré le commandeur, outrés de cet acte, l'auraient assassiné et fait disparaître le corps, racontant ensuite qu'il avait été foudroyé par le Ciel et entraîné en enfer comme châtiment de ses fautes et

Travail présenté à Michel LEBLANC  Communication et Vente 109-231-E1 Département des techniques sportives Technique de Conseil en assurances et en services financiers Cégep de Sainte-Foy Le 19 mars 2011 Don Juan ou le festin de pierre La pièce de théâtre Dom Juan de Molière est une des pièces des plus jouées de nos jours. En effet, dans cette œuvre non classique, car elle ne respecte pas la règle des trois unités, on peut démontrer comment le personnage principal peut être un

DON JUAN mis en scène de Régis Goudot De toute les pièces que j'ai pu voir cette année grâce à l'option théâtre, celle çi est de loin une des plus complexes nottament en ce qui concerne la comprehension des choix de mises en scènes, très surprenants le plus souvent. Première scène, le plateau est assez morbide et recouvert d'une sorte de poussière sur le sol. Une vieille femme habillée d'haillons est sur le plateau et creuse. On comprend qu'en fait elle est Sganarelle dans sa première

 Devoir Maison sur Molière, Dom Juan I. Le cadre de l’intrigue 1) L’action se déroule sur deux jours, le premier jour étant l’acte I, II, III, IV et le deuxième jour l’acte V puisque la statut du Commandeur invite Dom Juan à manger avec lui, « Je vous invite à venir demain souper avec moi » acte IV, scène 8 et que dans l’acte V, scène 6 Don Juan se rend au rendez vous. 2) L’action « se déroule en Sicile » p.7, aucun aspect spécifique de ce pays n’est mentionné dans la pièce donc elle aurait

Le sens du mot « mythe » s’est étendu considérablement. Ainsi, certains personnages de romans ont été repris à différentes époques, presque à toutes les sauces et sont devenus « mythiques » comme Casanova, Faust ou Don Juan. Michel Tournier écrit : On cernera mieux la nature du mythe en comparant personnage de roman et héros mythologique. Soit par exemple Julien Sorel ou Vautrin. Ces personnages ont une double caractéristique. D’abord ils sont prisonniers des œuvres où ils apparaissent. Ils ont

nettement inspirées de celles d’auteurs dits « anciens », de mythes ou encore de thèmes déjà traités. Les auteurs classiques soutenaient qu’il faut imiter pour apprendre. Mais dans quelle mesure l’imitation permet-elle de créer ? Créer, c’est inventer, donner naissance à quelque chose de nouveau. Les réécritures ouvrent-elles le champ à l’originalité et à la création ou restreignent-elles les auteurs ? La limite entre imitation et création n’est toutefois pas toujours aussi simple à définir. Imiter permet