Doute Rationnel

timbre de retentir jusqu’en cette belle journée de l’an 793. Lorsque ses amis le retrouvent évanoui, le lendemain matin, il ne donne d’autre explication que son désir de voir Pompéi au clair de lune et qu’il a « été pris d’une syncope qui sans doute n’aurait pas de suite ». Explication décevante pour l’amateur de fantastique. Heureusement pour lui, la « syncope » a des suites : le rêve laisse des traces dans la réalité et Octavien garde la nostalgie d’Arria. S’il s’était agi d’un simple rêve,

carré, rentrait en contradiction avec les actions d’un homme dont le but est était de dominer l’autre c’est-à-dire lui imposer sa volonté, ou pouvait desservir ce qui était avantageux pour le dit dominateur soit son intérêt, celle-ci aurait sans aucun doute au moins remise en question par tout à chacun comme la vérité du juste et de l’injuste. Pour Thomas Hobbes la recherche de cet intérêt qu’on les hommes à vouloir dominer quelqu’un pourrait même les conduire, si cela leur était réalisable

trois pieds sur la rue, autant pour garantir des eaux pluviales le seuil de la porte que pour abriter le mur d’un grenier et sa lucarne sans appui. Ce dernier étage était construit en planches clouées l’une sur l’autre comme des ardoises, afin sans doute de ne pas charger cette frêle maison. Par une matinée pluvieuse, au mois de mars, un jeune homme, soigneusement enveloppé dans son manteau, se tenait sous l’auvent d’une boutique en face de ce vieux logis, qu’il examinait avec un enthousiasme d’archéologue

Le cours de philosophie au niveau collégial est-il nécessaire ? La philosophie existe depuis l’Antiquité et elle s’applique toujours à notre société actuelle. Cette science, qui est un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde, a été répandue partout dans le monde par les philosophes tels que Socrate, Aristote et Platon. De nos jours, nous avons la chance d’avoir un cours de philosophie au niveau collégial. Par contre, plusieurs pensent que ce cours ne leur est pas profitable

utilisée, celui-ci a duré environ 14 siècles. Descartes va plus loin en affirmant que les connaissances de base sont elles-mêmes douteuses et que tout ce qui suit est donc incertain. Selon lui, les acquis comportent des erreurs, tout principe dont on doute mériterait alors d’être remis en question. Il y a un danger pour la pensée dans ce que les préjugés sont un confort pour l’esprit. L’effort intellectuel requis pour vérifier la véracité d’une idée commune est mis de côté et d’une certaine manière « remplacé »

cru comprendre que vous avez deux vérités dont vous ne pouvez douter. En premiers lieux vous parlez du cogito donc la certitude de votre existence que vous avez conclue en vous disant «Je ne peux douter de mon doute, car si je doute que je doute, je doute encore, et ainsi de suite. Mon doute n’est possible que si j’existe. » Alors « Je pense, donc je suis ». Ensuite, vous vous dites certain de l’existence de Dieu, vous utilisez la perfection et l’infinité pour nous démontrer qu’il est le seul à pouvoir

professionnels et les patients mais en fait elle s’effectue entre humains différents. Et c’est pour cela qu’il est possible de rencontrer certains problèmes quelques fois difficiles à résoudre. La remise en question personnelle permanente est sans doute l’une des clefs de la solution. Mais ceci est un autre sujet… AMP 33 / Laurent GREUSARD / Septembre 2014

du développement d'un esprit critique guidé par le libre arbitre. Il y a apparente contradiction dans le fait que cette attitude va jusqu'à mettre en doute la confiance dans la culture de la société de son temps. Ainsi, par une mise en oeuvre et une maîtrise rigoureuses des concepts humanistes, Montaigne en balaie les certitudes et ouvre l'ère du doute. Cependant, cette table rase se verra complétée par un autre chapitre des Essais ("Des Coches", III, 6), dans lequel Montaigne, déplorant le sort réservé

de vaincre le trac sans s’y préparer, sans se mettre dans les meilleures conditions psychologiques pour gérer l’effort le moment venu. Surmonter le trac : le principe de mise en situation La peur de la contre-performance naît de l’inquiétude, du doute, lié à l’aspect unique et ponctuel de l’événement auquel nous devons participer. Tout le monde appréhende sa première journée de travail, alors qu’un poste occupé depuis plusieurs années ne représente plus le moindre problème à ce niveau. C’est d’ailleurs

commence par oublier tout ce qu’il sait, afin d’établir une connaissance certaine. C’est le doute méthodique. Il doute de nos perceptions et de nos idées innées en s’imaginant qu’un malin géni ferait que notre esprit raisonne de manière fausse. De cet état de grande confusion et de doute, Descartes tire une certitude, celle qu’il doute. Même un dieu trompeur ne peut l’empêcher de savoir qu’il doute. Or s’il doute, c’est qu’il est quelque chose, « je pense donc je suis » dit – il. Tant que nous avons