Droit Du Plus Fort Rousseau

Le droit n’est- il qu’un rapport de force ? Intro : le droit substitue au règne de la force celui de la justice . les conflits entre les particuliers cessent d’être à l’avantage du plus puissant et sont désormais arbitrés par les jugent qui appliquent de manière impartiale la loi. Mais si le droit veut être plus qu’un idéal , il est contraint de recourir à la force puisque les hommes ne sont pas spontanément bons( si tel était le cas , il n’y aurait pas besoin d’administrer leurs rapports) . ce

s’imposent au roi, elles sont supérieures à sa volonté alors que sa volonté était censée être le droit. Il y avait certains principes qui s’opposaient à la volonté divine : les lois fondamentales du royaume. Toutefois, leur constitutionnalité est discutée car matériellement, elles ne correspondent pas à ce qui fait une constitution, ce ne sont pas des lois qui viennent séparer les pouvoirs ou garantir des droits, ou qui viennent organiser les rapports entre pouvoirs publics puisqu’il y avait que le roi

limites du droit naturel, sans demander l'autorisation d'aucun autre homme ni dépendre de sa volonté »[1] (sect. 4).. Les limites du droit naturel stipulent que « nul ne doit léser autrui dans sa vie, sa santé, sa liberté, ni ses biens » (sect. 6). Quelques personnes transgressent ces limites, « enfreignent les droits d'autrui... s'agressent les unes les autres », aussi, par réaction, les gens peuvent-ils se défendre ou défendre les autres contre de tels empiétements sur leurs droits (chap. 3). La

Jean-Jacques Rousseau (1762) DU CONTRAT SOCIAL ou Principes du droit politique Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université

majeure pour l’homme, elle occupe une place assez importante et suscite des questions philosophiques majeures. En effet, beaucoup de sociétés se succèdent, mais aucune n’est parvenue à perdurer dans le temps en se montrant sans faille. Jean Jacques Rousseau, écrivain et philosophe des Lumières, fait une critique du modèle que tente de prendre la société, c’est-à-dire un modèle s’inspirant de celui de la famille qui est et doit rester une organisation restreinte à quelques individus et non à l’ensemble

•peut : Est-il possible, est-il légitime. •renoncer : Abandonner un droit, une idée, se défaire, se dessaisir, se démettre. •liberté : Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des

4,5 et 6 : Ce n’est donc pas dans la Nature (chap. 2 et 3) que l’on peut chercher le fondement légitime du droit dont dépend l’ordre social. Par élimination des solutions naturalistes, il reste désormais à envisager l’hypothèse « contractualiste » d’une convention entre les hommes : d’un artifice par opposition à la nature (car le contrat social est bien un artifice). Or ROUSSEAU n’est pas le premier à avoir pensé à l’idée d’un pacte social (ou contrat), qui serait la source et le fondement

choses en étaient déjà venues au point de ne pouvoir plus durer comme elles étaient; car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain. Il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant que d'arriver à ce dernier terme de l'état de nature. Rousseau, L'origine de l'inégalité parmi les hommes (2ème Discours

l'Etat déchaîne les jugements les plus virulents. On s'accorde seulement à dire que dans la mesure où il paraît incontournable dans notre vie politique moderne, il n'est sans doute pas un simple organe parasite dont on pourrait choisir de se passer. Si tel est le cas, comment peut-on tirer le meilleur parti de l'Etat, cette structure toujours prête à sacrifier ses sujets lorsque ses intérêts propres sont en jeu, cette structure que Nietzsche qualifiait de "plus froid de tous les monstres froids"

SOMMAIRE : Page 2 : Frise chronologique d'un point de vue politique et culturel Page 3-4 : La Philosophie des Lumières Pages 5 : Synthèse biographique de Voltaire Page 6 : Zadig Page 7 : Micromegas Page 8 : Synthèse biographique de Rousseau Page 9 : La Nouvelle Héloïse Page 10 : Les confessions La Philosophie des Lumières Pour les intellectuels européens du XVIIIe siècle, l'homme se caractérise par capacités de réflexion, dont il doit faire bon usage à l'encontre des préjugés