Drôle de drame

s’approprier. Quel meilleur texte qu’un chef d’œuvre qui met en jeu toute une ville, et quelle meilleure façon pour l’aborder que de le jouer dans le lieu même de notre quotidien ? Le temps d’une pièce, nous proposons aux habitants de participer au drame de leur cité, de vivre ensemble un moment qui nous placera hors du temps, tout en nous révélant vraiment certains des enjeux de notre vie d’aujourd’hui. -4- Une ville pour décor Pour mieux s’approprier l’histoire qui va se jouer sous leurs yeux

Prevert [qui a collabore avant-guerre avec les plus grands metteurs en scene francais et participe a la realisation de films tels que Le Crime de M. Lange (1935) de Jean Renoir, Drole de drame (1937) et Quai des brumes (1938) de Marcel Carne] [...]. " Dejeuner du matin " fait eclater un [...] drame en photographiant les uns apres les autres--et comme au ralenti--les gestes de tous les jours (86). Maurice Nadeau, dans "Jacques Prevert ou l'avenement de la poesie materialiste"

1936/1937 : S’est deux années marque un tournant dans le cinéma français, Renoir n’a plus seulement du talent mais du génie avec « Partie prenante » et « La grande illusion », en plein Front Populaire Marcel Carné et Jaques Prévert travail « Drôle de drame » et Jean Grémillon avec « Pattes de mouche » et « Gueule d’amour » D- 1938/1939 : Durant c’est deux années que les grands films noire seront réaliser, Carné, Prévert et Grémillon seront les auteurs. 3- Définition du courant : Le réalisme

Mathieu Hidalf est une légende. Sa spécialité? Gâcher l'anniversaire du roi par une bêtise effroyable. Même s'il doit pour cela compromettre son rêve le plus cher : entrer à la célèbre école de l'Elite. Mais cette année, la fête risque de tourner au drame. Les redoutables frères Estaffes ont rompu un serment magique et menacent de tuer le roi. C'en est trop pour Mathieu Hidalf : L'histoire: Mathieu Hidalf est un anti-Peter Pan! Imaginer être envoyé dans un univers magique où il serait condamné à

du belluaire) du vers 17 au vers 19, et la situation finale (le singe est découvert) vers 20. Ces enchaînements rapides assurent des rebondissements, tenant le lecteur en haleine jusqu’à la fin ; de plus, le texte se termine sur une chute rapide et drôle, avec un renversement des rapports de force : le singe passe d’une position de force à une positon d’extrême faiblesse (comme le montre le tutoiement final), ce qui le ridiculise. Ce texte recoupe donc des éléments de la farce. La fable reprend un

Ce qui est presque sûr, c’est que la Chanson de Roland est l’œuvre d’un seul artiste. L’auteur : un homme cultivé (bonne connaissance des poèmes épiques latins et de la Bible), artiste de métier. L’art dans la Chanson de Roland La composition : un drame de la volonté. Roland est responsable de ce qui lui arrive. L’exposition révèle les ressorts de l’action (lassitude des Français, fougue de Roland). La trahison présentée avec une fine psychologie, Ganelon veut se venger en étant fidèle à Charlemagne

pierre les amoureux qui lui résistaient, par un battement sourd et cette réplique, que tous les Français comprirent : « Ce cœur qui bat, qui bat...». Il est le scénariste et dialoguiste de grands films français des années 1935-1945, notamment Drôle de drame, Le Quai des brumes, Le jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis et Les Portes de la nuit de Marcel Carné, Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Remorques et Lumière d'été de Jean Grémillon. Il a, à deux reprises, adapté

reine. Pour se venger, ce sombre intrigant tisse un plan machiavélique et place au cœur de son piège Ruy Blas, humble laquais, fou d’amour pour la belle souveraine. Intrigue politique, passion impossible, coups de théâtre, rires et larmes rythment ce drame romantique, qui est aujourd’hui encore l’une des pièces les plus jouées de Victor Hugo. ISBN 978-2-7011-5140-3 288 pages - 3,50 € le ir Ruy Blas Victor Hugo Édition de Caroline Rivoal LIVRET PÉDAGOGIQUE Arrêt sur lecture 1 p. 61-65

théorie d'Aristote, sépare radicalement comédie et tragédie. Victor Hugo, dans la préface de Cromwell en 1827, invente le genre du drame, qui mêle tragique et grotesque. Le théâtre de l'absurde va plus loin dans la remise en cause de cette frontière rigide entre deux sous-genres et deux registres généralement opposés, pour penser leur circularité : « Rien n'est plus drôle que le malheur » dit Nell à Nagg. Aussi, en quoi peut-on dire que Fin de partie emprunte à la fois à la comédie et à la tragédie

la disgrâce de don Salluste est un secret, comme il le dit à Gudiel : « l’aventure est secrète / Encor, n’en parle pas » (v. 5-6). Plusieurs éléments restent inconnus pour le spectateur, ce qui permet de créer le suspens. Don Salluste évoque le « drôle que tu sais » (v. 40) et il ne sait toujours pas comment il se vengera (v. 43). Enfin, la métaphore du trou et le champ lexical de l’architecture (à travers les expressions « une sape profonde, obscure et souterraine », v. 29 ; « architecte », v