Du Souverain La Bruyère

l’antiquité ; elle a été dans tous les siècles : on l’a toujours vue remplir le monde de veuves et d’orphelins, épuiser les familles d’héritiers, et faire périr les frères à une même bataille. Jeune SoyecourJeune homme tué à la guerre et dont La Bruyère avait peut-être été le précepteur. ! je regrette ta vertu, ta pudeur, ton esprit déjà mûr, pénétrant, élevé, sociable ; je plains cette mort prématurée qui te joint à ton intrépide frère, et t’enlève à une cour où tu n’as fait que te montrer : malheur

LA BRUYERE, auteur des Caractères édités entre 1688 et 1696 écrit dans sa Préface la très connue citation : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté ; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage ; il est juste que, l'ayant achevé avec toute l'attention pour la vérité dont je suis capable, et qu'il en mérite de moi, je lui en fasse la restitution ». Se donnant comme projet de rester le plus fidèle possible à cette vérité qu'il peint « d'après nature » il dresse un véritable parcours social de son

maîtres qui fixassent leurs droits et leurs prétentions. Si, content du sien, on eût pu s’abstenir du bien de ses voisins, on avait pour toujours la paix et la liberté. 1 Jeune homme tué à la guerre et dont La Bruyère avait peut-être été le précepteur. La Bruyère, Les Caractères, « Du Souverain ou de la République » PAIX. La guerre est un fruit de la dépravation des hommes : c’est une maladie convulsive et violente du corps politique, il n’est en santé, c’est-à-dire dans son état naturel que lorsqu’il

XIV). Ce succède entre les deux la régence de Marie de Médicis, le règne de Louis XIII, la régence d’Anne d’Autriche. Richelieu comme Mazarin, grâce à leur génie politique préparent l’établissement de la monarchie absolue Louis XIV est le premier souverain qui va réussir à lutter contre les intrigues seigneuriales, l’esprit d’indépendance du Parlement et les guerres de religions. Désormais le roi n’est responsable devant aucun pourvoir humain, juste devant sa conscience et Dieu : c’est la monarchie

malheur", voire comme une infirmité. Pour defendre son point de vue, il va utiliser des propos de grands hommes comme La Bruyère et Pascal. Il les citeras à deux reprises, car ils sont de véritables arguments d'autorité qui soutenaient que la solitude est un souverain bien pour l'homme. On peut relever : "« Ce grand malheur de ne pouvoir être seul !... »" a dit quelque part La Bruyère" et aussi "« Presque tous nos malheurs nous viennent de n'avoir pas su rester dans notre chambre, » dit un autre sage

Lyce Flix Esclangon de Manosque / Anne scolaire 2014-2015 / Premire S4 Devoir de franais No 03 Lundi 3 novembre 2014 Objet dtude La question de lhomme dans les genres de largumentation Documents LA BRUYERE Du souverain ou de la rpublique, Les Caractres (1688) DAMILAVILLE, article Paix, LEncyclopdie , (1750-1772) VOLTAIRE, article Guerre, Dictionnaire philosophique portatif, 1764 GIRAUDOUX La Guerre de Troie naura pas lieu (1935) QUESTIONS (4 points) Que dnoncent ces textes (0,5 point) Vous analyserez

écrits. L'apologue est sans aucun doute le moyen de critique le plus efficace existant. En effet, par le récit d'une histoire qui semble enfantine, l'auteur dénonce souvent le comportement de son souverain. Par exemple, dans « Le berger et son troupeau », courte histoire tirée de Caractères de La Bruyère, la simple description de la condition d'un berger et de son troupeau débouche sur la critique de la richesse excessive des princes. Ensuite, l'apologue implique une morale, un enseignement. Il dénonce

son temps mais de manière non partisane, faisant sienne la vertu souveraine du siècle des Lumières, la raison. Vivait dans les arbres Ce divertissait A partir de cet instant, Côme va devoir s’organiser pour vivre dans les arbres de la manière la plus confortable possible. Il apprendra à passer d’arbres en arbres sans jamais toucher le sol, à chasser pour se nourrir, à se construire une sorte de cabane pour le protéger du froid et des intempéries. Dans un premier temps il en veut à son frère

avec eux, vous dégoutent par leurs ridicules expression […] Ils accompagnent un langage si extravagant d’un geste affecté et d’une prononciation qui est contrefaite ». La remarque 6 du livre V des Caractères ou mœurs de notre siècle publiés par La Bruyère en 1688 rend compte d’un vice à la mode. Certains se plaisent, par prétention, à pousser les subtilités du langage à un tel degré de raffinement qu’ils en deviennent parfaitement incompréhensibles. Le moraliste développe dans la remarque 7, cette

s'expriment dans des œuvres littéraires et artistiques considérées comme des modèles. En littérature, le classicisme est incarné par la génération des écrivains de 1660 à 1680 avec Molière, La Fontaine, Mme de Lafayette, Racine, Boileau, Bossuet, La Bruyère... Ces écrivains sont regroupés sous le noms d'auteurs classiques car ils sont liés par une communauté de goûts cités par Boileau dans L'art poétique : imitations des auteurs de l'antiquité ( les Anciens ), recherche du naturel, du vraisemblable