Débauche De Lorenzo

certaine virilité masculine. Ensuite, qu’elles montrent un côté dégradant de la perception de la femme Florentine, une femme objet. Enfin, nous verrons à travers celles-ci qu’elles tiennent un rôle important dans la pièce de dénonciation de cette débauche, et “méneront” par la suit en quelque sortes les liberaux à la bataille, défendant l’engagement de Musset lui même. Effectivement, elles sont, et prèsque stéréotypiquement, les “âmes sensibles” de la pièce, le côté maternelle

cette même année. Le patricien florentin Lorenzo de Médicis, surnommé Lorenzaccio à cause de sa petite taille, est âgé de dix-neuf ans. Fervent admirateur des héros de l'Antiquité grecque et latine, il se voue à la restauration de la République. La tâche s’annonce difficile : son lointain cousin, le duc Alexandre de Médicis , règne sur la ville en tyran avec l'appui du Saint-Empire et du pape ; une garnison allemande assurant sa protection (Charles Quint). Lorenzo, personnage ambigu, feint d’éprouver

qu'il serait le propre fils de Clément VII et d'une servante maure. Les grandes familles républicaines, chassées du pouvoir, acceptent mal la domination impériale, que rend particulièrement visible l'occupation de la ville par les troupes allemandes. Lorenzo de Médicis, personnage taré, semble avoir frappé Alexandre pour une sordide question d'argent puis s'est posé en libérateur national. La situation politique en France en 1834 Le drame de Musset rappelle aux contemporains les interrogations

Alexandre de Médicis, Lorenzo de Médicis, Côme de Médicis, font parti des aristocrates de Florence, ayant le pouvoir. Tandis qu'au fil de la présentation des personnages, nous découvrons d'autres personnalités comme TEBALDEO le peintre, GIOMO le hongrois écuyer du duc. Le contraste du niveau de vie plus ou moins aisé est donc mis en évidence. Néanmoins dans cette liste, les rôles masculins sont prédominants, les personnages féminins tels que Marie SODERINI, mère de Lorenzo, la marquise CIBO, Louise

duc n'ont d'autre juge que lui-même. C'est Lorenzo de Médicis que le pape réclame comme transfuge de sa justice. LE DUC. De sa justice ? Il n'a jamais offensé de pape à ma connaissance, que Clément VII, feu mon cousin, qui, à cette heure, est en enfer. SIRE MAURICE. Clément VII a laissé sortir de ses Etats le libertin qui, un jour d'ivresse, avait décapité les statues de l'arc de Constantin. Paul III ne saurait pardonner au modèle titré de la débauche florentine. LE DUC. Ah ! parbleu, Alexandre

de plaisirs et de débauche où l’aristocratie se donne à voir, se met en scène désignée par : - la femme admirative du riche masque - le page qui cherche le cheval du duc - le bourgeois râleur - par les écoliers fascinés qui nomment tous les acteurs de la scène - par la didascalie - Montrer en même temps le mouvement qui agite la scène tout entière et que des espaces scéniques sont crées : le marchand rentre chez lui, le palais n’est pas seulement une porte car Lorenzo est montré d’une fenêtre

met en scène Lorenzo de Médicis. Peut-on affirmer que Lorenzo est un personnage d’action ? Nous verrons d’abord les entraves à l’action, avec l’importance de la méditation chez le personnage et la présence d’actions secondaires, puis la tentative d’action et son échec, caractérisé par la difficulté à agir de Lorenzo, qui est un homme de l’échec. . I. Les entraves à l’action A. Un personnage plus apte à méditer qu’à agir 1. L’importance de la parole pour Lorenzo Pour Lorenzo, la parole a

familles : les Médicis et les Strozzi : autre tension possible La distribution reflète en outre la société dans sa globalité : le monde artistique est représenté par le peintre ; on note la présence de la bourgeoisie. Acte I Scène 1 : le Duc et Lorenzo + Giomo, écuyer du duc. Scène extérieure nuit. Présence de didascalies précisant le décor (influence du théâtre romantique), les costumes et les lumières. Effets d’ombres et de lumières (tableau en clair obscur) : mention du « clair de lune » et

Document Le duc de Florence, un débauché tyrannique, est craint et détesté par tous les habitants de la ville. Lorenzo, surnommé Lorenzaccio, a gagné la confiance du duc pour l’assassiner. Il lui a donné rendez-vous dans sa chambre, lui faisant croire que sa tante Catherine est prête à passer la nuit avec lui. Il est accompagné de son valet Scoronconcolo. La chambre de Lorenzo. Entrent le Duc et Lorenzo. Le Duc. – Je suis transi, – il fait vraiment froid. (Il ôte son épée). Eh bien, mignon,

règne en tyran débauché sur la ville de Florence. Lorenzo, son cousin, s’est donné comme but de l’assassiner. Pour ce faire, il a décidé de se rapprocher de lui, d’adopter sa vie de débauché et de jouer le rôle d’un être faible et inoffensif, afin de ne pas éveiller sa méfiance. Mais une fois le meurtre accompli, aucune des grandes familles de Florence, pas même les Strozzi, ne parvient à renverser le régime. Lorenzo, lui, devient Lorenzaccio : il ne peut cesser d’être le vil débauché qu’il était