Débauche De Lorenzo

personnages sont des personnages principaux présentant ainsi de grandes similitudes. Le premier personnage à rentrer en scène est le Duc, Alexandre de Médicis, il est une personne très importante dans la pièce car c'est autour de son meurtre par Lorenzo que va se conclure la pièce. Sa première réplique nous montre directement un homme très impatient : « Qu'elle se fasse attendre encore un quart d'heure, et je m'en vais. Il fait un froid de tout les diables » l.5-6 on ressent bien l'agacement du Duc

fin de la scène. L’acte I de Lorenzaccio se présente comme une vaste fresque où Musset reconstitue la Florence du XVI. Une Florence décadente qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, une Florence avilie par la débauche du duc Alexandre de Médicis et de son cousin et âme damnée Lorenzo. La scène 4 met en scène le héros éponyme Lorenzaccio qu’on avait déjà vu brièvement à la scène 1 et dont le portrait était ébauché dans diverses conversations. Il faudra attendre l’acte III pour qu’il révèle sa

bien que Musset ne leur accorde pas une grande importance. De plus, elles sont constamment reliées aux hommes, par exemple il est écrit « La Marquise CIBO » au lieu d’écrire son prénom, ou encore, Marie SODERINI est citée comme étant « la mère de Lorenzo ». A la toute fin de la liste, dans les noms en petit caractère, il est écrit « Deux Dames de la cour » ce que signifie donc que dans la pièce il existe même des femmes qui ont si peu d’importance, qu’elles n’ont même pas de nom. Ensuite, sur

dans les années 1830, en Europe, l'Italie est à la mode et le siècle desMédicis et des Borgia fascine. La Florence du XVe siècle et son peuple de marchands permet la satire du mercantilisme français de l'époque.Ses politiciens sont corrompus et débauchés,ses prélats impliqués dans des scandales, son peuple a l'opinion changeante. Musset critique indirectement la société française de son époque.Florence est l'emblème de la tyrannie.Assassinats, bannissements ou enlèvements sesuccèdent. Toute résistance

plus, son héros négatif aux habits et aux pensées fort sombres ne se voit pas comme un être vivant mais à demi-mort, car cette vie ambivalente il la considère comme « une vie mortelle, ou plutôt mort-vivante » (I, 6). Lors de sa première apparition, Lorenzo est décrit comme un spectre, un mort vivant par Alexandre : « Regardez-moi ce petit corps maigre, ce lendemain d’orgie ambulant. Regardez-moi ces yeux plombés, ces mains fluettes et maladives », c’est un personnage vêtu de noir, en représentation

d’exposition Problématiques : a. Quelle est l’originalité de cette scène d’exposition ? b. Quelles sont les caractéristiques de cette scène ? c. Quel portrait de Lorenzo avons-nous dans cette scène ? d. Comment cette première scène remplit elle ses fonctions d’exposition tout en illustrant les principes du drame romantique ? I. VALEUR SYMBOLIQUE D’UN DECOR a. --> Un

satisfaction qu’éprouve Lorenzo lorsqu’il accomplit sa mission de tuer le duc. Mais plus encore, on note l’aspect prémédité présent dans les textes. Il est dit dans l’œuvre de VARCHI « …Mais nul ne s’en était ému, car depuis longtemps par précaution Lorenzo avait pris l’habitude d’amener dans cette chambre (…) une troupe de gens qui feignaient de se quereller. » L’acte n’est en rien spontané, il est murement réfléchit et amène à un but précis. De plus l’idée d’une trahison par Lorenzo est présente dans

du texte : l’action se déroule au 16ème s à Florence. Le Duc et Lorenzo sont des débauchés. Lorenzo a tout organisé : les voisins sont habitués aux tapages ; il a convaincu Alexandre que sa tante, Catherine, viendra au rendez-vous dans sa chambre. Il touche au but alors qu’il se prépare depuis 2 ans. C’est un monologue. I- En quoi cette scène correspond-elle à la répétition de la scène du meurtre ? Le meurtre est imminent, Lorenzo est impatient : obsession de l’heure (l 40, 6, 23). Il anticipe :

En effet, la mère de Lorenzo est celle qui a aperçue le spectre de son fils, elle le revoie à plusieurs moments de la pièce à l'âge où il était pur et studieux, un amoureux des arts et des lettres, et ne reconnaît plus son fils dont elle ne reconnaît plus que le masque, c'est-à-dire l'identité de Lorenzaccio sur Lorenzo, le vice et la corruption par exemple... Elle est la seule avec Philippe Strozzi à voir le mal-être de Lorenzo, d'ailleurs ce dernier ressentira des doutes quant à la réalisation

Regroupements et charcutage Suppression de tout l'acte V Version scénique 3 parties et 24 tableaux (4 heures) Actes IV et V très élagués, scènes déplacées Décors Costumes Lorenzo Interprétation Armand d'Artois 3/12/1896 et 1897 29 + 42 fois reprise le 21/05/1912 5 fois 4 décors réalistes (reconstitution historique) Une place Chez Lorenzo Au palais Strozzi Palais du duc Scènes de rues devant le rideau Autres scènes devant une toile peinte : Florence Plusieurs châssis en trompe-l'oeil Décor stylisé Tentures