Dénouement Le Misanthrope

Premièrement, elle doit être écrite en vers dans une langue soutenue. Deuxièmement, elle doit comporter cinq actes (le premier acte étant celui de l’exposition, les trois suivants faisant progresser l’action dramatique et le dernier contenant le dénouement toujours malheureux). Troisièmement les personnages doivent être d’un statut social élevé (prince, roi) et l’action doit se dérouler dans un passé lointain (l’Antiquité, la mythologie). Pour finir, la tragédie doit concorder avec la règle des trois

bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. »Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques

Oronte et Enrique, dont la visite est annoncée au début, surgissent à la fin pour accélérer un dénouement heureux ; Chrysalde, qui joue le rôle du moraliste de la fable. Ce dernier apparaît en effet à la scène 1 de l’acte I où il met en garde Arnolphe contre la rigidité de ses préceptes. Il annonce la morale de l’histoire : on rira du rieur, et le moqueur des cocus sera fait cocu. Il réapparaît au dénouement pour conclure ; la pièce se déroule entre ces deux avertissements. Le nom d’Arnolphe fait, pour

Le Misanthrope, ou l’Atrabilaire amoureux fut joué en 1666. Les cinq actes de cette comédie en vers mettent en scène Alceste, le personnage titre, qui déclare dès la première scène : « Je hais tous les hommes. » C’est essentiellement une comédie de mœurs et de caractère ; l’action en est fort mince. Le pauvre Alceste, l’ennemi du genre humain, lui qui ne peut souffrir l’hypocrisie universelle qui fait la société, est tombé amoureux de Célimène, une coquette qui est tout au contraire l’amie des salons

de Dionysos. Ce type de comédie se caractérisait par des personnages déguisés qui se moquaient de la foule. Sa forme théâtrale se faisait en concurrence avec la tragédie, puisqu'elle m'était en scène des personnages de condition modeste, avec un dénouement heureux et qui avait pour but de déclencher le rire chez le spectateur. Elle n'avait pas besoin de puiser dans un fond historique ou mythologique, car elle représentait la réalité de la vie quotidienne. Exemple : Dans l'Assemblée des femmes, Aristophane

personnages jouent, faisant avancer l’action. - Stasimon : le chœur chante, commentant l’action ; il ne participe pas à celle-ci et n’a aucune fonction dramatique. - Exodos : dénouement ; sortie du chœur. L'agon est un dialogue où un conflit se joue sur scène. Le Kommos est un moment particulier, ou les voix du chœur et celle du héros tragique se mêlent ; il

Armande Béjart. Durant cette période, il connait la célébrité. Mais des pièces critiques comme Tartuffe (1664) et Dom Juan (1665) font scandale et sont interdites. Molière continu cependant à bénéficier de la faveur du roi et écrit les pièces Le Misanthrope (1666), George Dandin (1668), L’Avare (1668), Le Bourgeois Gentilhomme (1670), Les Fourberies de Scapin (1671), Les Femmes savantes (1672), etc. C’est l’apogée de sa carrière. En 1673, épuisé par son travail et sa maladie, Molière meurt après

Test Théâtre Textes étudiés : Lysistrata, Aristophanes -411 Le Misanthrope, Molière 1666 Le Bourru, Méandre -316 Médée, Sénèque 1er siècle Andromaque, Racine 1667 L'Avare, Molière 1668 L'Aululaire, Plaute Phèdre, Racine 1677 Aristophanes : -445 / -386 Poète grec considéré comme poète comique 1ères pièces inspirées de la guerre du Péloponnèse Il aurait écrit une 40aine d'oeuvres, mais il en resterait une 12aine Résumé : Affrontement des 2 perso principaux, ponctué par les interventions du coeur

plus aboutit du genre tragique. En effet, il applique parfaitement aristotéliciens et les règles dramatiques en vigueur: 5 actes en vers; des personnages de haut rang; un acte d'exposition, les 3 développant une action et le dernier proposant un dénouement mortel; le respect de la règle des 3 unités: une action en 24h, un seul lieu et une intrigue unique. Dans ses tragédies (onze en tout), les héros grecs et romains, (Phedres, 1677; Britannicus, 1669) ou orientaux ( Bajazet, 1672 ; Mithridate, 1673)

d’actes et d’événements qui nous donne, insérées l’une dans l’autre, l’illusion de la vie et la sensation nette d’un agencement mécanique . » En quoi ce jugement peut-il éclairer votre lecture du Misanthrope  ? BibliographieDe nombreux ouvrages à la bibliothèque sur la méthode de la dissertation littéraire, par exemple : Axel Preiss, La dissertation littéraire , Armand Colin, coll. « Cursus »