Dénouement Romanesque

comédie de l’espagnol Zorilla ont dérivées les pièces suivantes : L’Ecolier de Salamanque de Scaron, Les Généreux ennemis de Boisrobert et Les Illustres Ennemis de Thomas Corneille. Le défaut de ce théêtre ( l’imbroglio en italien) c’est le côté romanesque poussé à l’absurdité, embrouille des évènements et le manque de naturel des sentiments. Seul Pierre Corneille innovera en remplaçant les « honnêtes gens » par des valets et des servantes, mais ses intrigues sont encore trop enchevêtrées et trop

construit des recueils de nouvelles au cours du XVIIIème siècle. Très lu dans les années 1730/1740. Caractéristiques de la nouvelle : réduction du nb des péripéties et personnages, un espace et un temps qui se rapproche du lecteur, attachement au dénouement de la nouvelle (retournement final), un ordre linéaire. Quand Cazotte dit que Le Diable Amoureux est une nouvelle espagnole, il donne un signe à son lecteur pour qu’il reconnaisse un genre qui est connu en France. Un picaresque français s’inspire

Vaubyessard retombe dans un état d’abattement encore plus grand. Ainsi ce passage est-il placé sous le signe de l’enfermement, la monotonie et l’inertie mais il est aussi révélateur de l’art de Flaubert qui refuse de se plier aux conventions du genre romanesque. I. Une héroïne en proie au mal de vivre. 1) Enfermement A la suite d’une déception, Emma voit de nouveau son univers se réduire. Elle n’a de cesse tout d’abord de revivre ce moment éblouissant du bal à la Vaubyessard où rêve et réalité pour

avec la chronologie, par exemple en racontant la fin de l’histoire. On peut le définir comme un processus de transformation qui conduit par étapes d’une situation initiale à une situation finale. (Situation initiale, élément déclencheur, action dénouement, situation finale qui devient une nouvelle situation initiale et ainsi de suite) b) l’espace : Les lieux dans lesquels se déroule l’histoire ont pour fonction - d’ancrer le roman dans la réalité ou, à l’inverse, construire un univers non réaliste ;

un excipit a pour fonction de décrire une situation finale, de montrer que toutes les tensions sont résolues, de montrer ce qu’il est advenu des personnages. Comme dans le reste de son œuvre, Queneau s’inscrit en faux par rapport à la tradition romanesque et nous offre ici un excipit assez atypique. Tout se passe comme s’il se refusait à achever son œuvre. On verra que Queneau achève son roman de manière paradoxale en nous présentant cette fin comme un commencement.   . Une fin non conforme au

éléments de titrologie romanesque Claude Duchet Citer ce document / Cite this document : Duchet Claude. La Fille abandonnée et La Bête humaine, éléments de titrologie romanesque. In: Littérature, n°12, 1973. Littérature. Décembre 1973. pp. 49-73. doi : 10.3406/litt.1973.1989 http://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1973_num_12_4_1989 Document généré le 25/09/2015 Claude Duchet, Paris VIII. « LA FILLE ABANDONNÉE » ET « LA BÊTE HUMAINE » éléments de titrologie romanesque Gode ou texte Comme c'est

vie à travers le prisme déformant de l'amour propre. Toutefois, à ces illusions d'optique s'ajoutent les difficultés dues à l'écriture elle-même. Tout d'abord l'écriture tend à simplifier l'existence en lui imposant un cheminement logique, d'ordre romanesque, et en supprimant tout hasard, toute incohérence. T. Todorov, critique littéraire averti, est bien conscient de cette faiblesse de l'écriture autobiographique «Un autre danger [...] est que le hasard soit travesti en nécessité. Comme tout un chacun

roman : c’est son intérêt principal. Ce genre comporte six invariants : le crime, le mobile, le(s) coupable(s), le(s) victime(s), le mode opératoire et l’enquête. La victime, le coupable, l’enquêteur et le suspect sont les pivots de l’action romanesque et les garants du bon fonctionnement narratif de l’histoire. 2. LES ELEMENTS QUI FONT DE THERESE RAQUIN UN ROMAN POLICIER : DANS le roman, on retrouve certains éléments propres au genre policier. D’abord, on relève les six invariants

romans réalistes, ce roman se rapproche de la chronique historique par brièveté, la rigueur de sa composition, son exigence de vérité. Tout en maintenant intact le charme du romanesque, l'auteur démonte les rouages de la vie de cour et analyse faiblesses et désirs de son héroïne. Beaucoup d'hyperbole et de litotes, un dénouement surprenant et soigneusement préparé et pourtant mystérieux, donnent au récit l'intensité d'une tragédie. Nous nous demanderons comment ce portrait mêle grandeur et fragilité

pourrions voir l’œuvre comme une tragédie en prose. En effet, celle-ci n’est plus l’effusion lyrique et volontiers statique qu’elle était souvent à l’âge baroque ; elle devient la mise en scène linéaire d’une action progressant inéluctablement vers un dénouement malheureux. Tout d’abord, le roman débute avec l’exposition et la double-faute initiale tragique : engager la princesse dans un lien matrimoniale qu’elle ne pourra vivre qu’en surface, puis, lui présenter l’homme le plus séduisant de la cour alors