Désirs Naturels Et Désirs Vains

Autant le besoin a une nature impétueuse mais limitée, autant le désir semble insaisissable et illimité. Ainsi serionsnous condamnés aux tumultes de nos désirs, et donc incapables d’atteindre le bonheur. C’est la raison pour laquelle les deux grandes écoles de la sagesse antique ont élaboré une morale ou une manière de vivre, capable de régler nos désirs. Platon saisit bien cette nature ambiguë du désir, entre dénuement et plénitude, et fait du désir l’élan de toute recherche dont est issue la philosophie

nihilo, lui a donné la capacité de choisir librement, soit le libre-arbitre. « Les hommes se croient libres car ils sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent. » Lettre à Schuller, Spinoza ⇨ Pour lui, les hommes ont l’illusion d’être libres car ils ne perçoivent pas les causes inconscientes de leurs actions, de leurs désirs et de leurs pensées. Ex : il existe aujourd’hui une norme sociale qui veut que les filles aient les cheveux longs et les garçons les cheveux courts

expérimentation. La croyance est ainsi le point de départ nécessaire de la connaissance, que la raison cherche à vérifier. Mais cette croyance s'inscrit dans une démarche scientifique qui interprète théoriquement la nature. Il ne s'agit pas des croyances naturelles précipitées, réactions immédiates qui font obstacles au savoir. « La science dans son besoin d’achèvement comme dans son principe s’oppose absolument à l’opinion. S’il lui arrive sur un point particulier de légitimer l’opinion, c’est pour d’autres

véritable récompense se trouve dans l'acte même, mais il faut faire un effort de réflexion pour s'en rendre compte. Il faut recueillir le fruit de l'action, c'est donc un acte conscient. En clair il faut cultiver notre désintéressement, car ce n'est pas naturel chez l'homme. Faut-il conclure de ce texte qu'il est vain de reprocher à un homme sa mauvaise conduite ? Marc Aurèle dans ce texte tient une position assez déstabilisante: il dit textuellement qu'il ne faut pas en vouloir à une personne ingrate

L’ « homme charnel » comme le nomme KIERKEGAARD, est décrit comme l’homme qui profite, mais de façon trop extrême à la vie, la pensée de la mort le projette dans une optique de vie sans limites. Cette perspective le pousse a s’adonné à tous les désirs, naturels, comme vains, L’ « homme charnel » pourrait alors être considéré comme un bon vivant, en proie à l’hédonisme, recherchant alors le plaisir sans penser aux conséquences, ayant cette recherche comme seul but. L’homme de la chair « brûle la chandelle

L’action humaine : a) Un pas vers l’avenir b) L’Action : volonté On peut agir par instinct, par habitude, par reflexes, par mécanismes/automatismes, mais l’action volontaire diffère par le pouvoir du sujet d’aller contre ses désirs immédiats et d’y résister dans la durée. La volonté suppose un effort : une activité du sujet. Quels sont les actes dits volontaires ? Ordinairement, les actes qui impliquent un effort soutenu en fonction de l’importance de l’obstacle et de

COMMENTAIRE DU TEXTE DE SENEQUEINTRODUCTION Peut-on ne pas craindre la mort ? Nous savons bien que nous sommes mortels, et qu’aucun être vivant n’échappe à la règle, mais cette certitude n’a rien de rassurant ou d’apaisant, au contraire. De fait, nous craignons de nous l’avouer, de penser à ce moment-là et même de l’évoquer trop directement, préférant périphrases et euphémismes. Dans cet extrait, Sénéque ne cherche ni à dissimuler ni à taire le fait de la mort mais au contraire invite son lecteur

intervention est régulière. Ainsi on nous montre ici une certaine qualité de ce créateur « toi qui élevas avec moi les vains murs de Troie », ils sont dans un premier temps montré comme des êtres bons, créateur de la vie et de la culture mais également rongé par une vengeance et notamment pour Neptune. Le texte utilise d’ailleurs des personnifications pour donner vie aux éléments naturels. On prend par exemple Neptune qui est décrit comme ayant un "trident pointu", sachant que Neptune n’est autre

effet mouvantes et donc rationnellement inconnaissables et d’autre part elles accrochent et séduisent la pensée en excitant les désirs à l’infini jusqu’à la frénésie violente. L’imagination qui produit des images d’objets absents ou inexistants tout en les faisant paraître quasi-réels (comme on le voit dans le rêve) est donc trompeuse et de plus elle nous enchaîne à nos désirs sensibles chaotiques et contradictoires. » Ce début d’une introduction de philosophie permet de voir toute la différence entre

Descartes, la conscience de soi est une certitude échappant au doute (le cogito : je suis, si je pense). C'est la première vérité. • On peut au contraire voir dans la conscience le résultat d'une histoire ou d'un processus. Cette histoire peut être naturelle (l'évolution des espèces, établie par Darwin), elle peut être sociale (comme chez Marx) ou en encore psychologique (à partir de l'inconscient, comme chez Freud). La conscience morale • Au sens moral, la conscience est la faculté de juger d'après