Ecuador Henri Michaux

Henri MICHAUX, Ecuador, 1929 L'Equateur est un pays qui montre de la terre. Il n'y en a guère dont on pourrait dire autant. Non. L'Europe a partout le petit rire de sang de ses maisons en brique, de ses toits, de ses tuiles. Elle gît de plus sous l'huile immense du vert végétal, intense, frais, allègre. La terre de l'Equateur, elle, est brune ou noire, ou couleur de cuir. C'est la couleur de son paysage… et que rien ne s'en écarte ! Les maisons d'abord obéissent, de terre elles-mêmes, et le

Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.   Henri Michaux (Namur, 24 mai 1899 - Paris, 19 octobre 1984) C’est un écrivain, poète et peintre d'origine belge d'expression française naturalisé français en 1955. Son œuvre est souvent rattachée au courant surréaliste, même s'il n'a pas fait partie du mouvement. Henri Michaux passe son enfance dans une famille de chapeliers aisés, à Bruxelles, rue Defacqz 69. Après avoir séjourné dans

conformiste. Texte 4. MICHAUX (Henri), L'espace du dedans, "Clown" (1939). L'espace du dedans peut être l'exploration du domaine mental. L'imagination, "Reine des facultés" selon Baudelaire. Alors que pour Blaise PASCAL (XVIIIè) l'imagination est "maitresse d'erreurs et de fausseté". MICHAUX Henri, (1899, 1984) Né à Namur en Belgique. Enfance solitaire, abandonne la médecine à 20 ans pour s'engager en tant que matelot. Il entame donc une carrière poétique. 1929, Ecuador. 1932, Un barbare

sur toi qui me vas lire, quelque jour, sur toi, lectrice. Ne me laisse pas seul avec les morts comme un soldat sur le front. Choisis-moi parmi eux, pour ma grande anxiété et mon grand désir. Parle-moi, alors, je t'en prie, j'y compte. » Henri Michaux, « Ecuador » Julien Gracq 1910-2007 « Les livres de Julien Gracq sont des livres de chevet que l’on peut lire sans cesse en les ouvrant au hasard. Je sais d’expérience que dans les périodes de tristesse et de solitude la lecture de Gracq apporte

Ex : Claude Lévi-Strauss intitule ainsi le premier chapitre de Tristes Tropiques (1955) « La fin des voya- ges » et débute par cette phrase devenue célèbre : « je hais les voyages et les explorateurs ». André Gide (Voyage au Congo, 1972), Henri Michaux (Ecuador, 1929 ; Un Barbare en Asie, 1933) ou encore Michel Leiris (L'Afrique fantôme, 1934) dressent un même constat : le voyage n'est plus à même de faire évoluer l'homme. Le récit de voyage et la découverte de l'Autre « C'est un sujet merveilleusement

les contributeurs d’une littérature articulée autour de l’autre, de la rencontre, et de la remise en question de son propre regard. Les écrivains voyageurs entre autre André GIDE (Voyage au Congo, 1934), Blaise CENDRARS (Bourlinguer, 1948), Henri MICHAUX (Ecuador, 1929 ; Un barbare en Asie, 1933 ; Voyage en Grande Garabagne, 1936), Claude LEVI-STRAUSS (Tristes tropiques, 1955), Michel BUTOR (le Génie du lieu, 1958 ; Mobile, 1962), Jean-Marie Gustave Le CLÉZIO (Voyage à Rodrigues, 1986 ; Gens des nuages

ses deux derniers livres Usage des plaisirs et Soucis de Soi. Il a repensé tout son projet à 50 ans et est mort du SIDA à 58 ans. → Lecture de l’introduction de l’Usage des Plaisirs Cours du 25 Septembre 2006 Présentation d’un écrivain : Henry Michaux (1899-1984) Dico : Poète et peintre français d’origine belge (namurois). Son œuvre, animée par le désir de connaissance, explore l’espace intérieur de l’homme par l’humour (Plume), les voyages (Un barbare en Asie), l’invention d’un bestiaire et d’un

36 - le poème à commenter : Les chevaux du temps ………………………….. ………. 37 VII. - Francis PONGE (1899–1988) …………………………………………………. 38 - le poème à commenter : Le Cageot ………………………………………………. 39 VIII. - Henri MICHAUX (1899-1984) ……………………………………………….. 40 - le poème à commenter : Dans la Nuit (Lointain intérieur) ……………………… 41 IX. - René CHAR (1907-1988) ……………………………………………………….. 42 - le poème à commenter : PLACE !

déplace le sens. Les Lumières, via le travail d’« autoréflexion critique » en acte mené au sein des sciences sociales et de la philosophie, parallèlement et parfois dans le dialogue, sont alors devenues une de ces « colonnes absentes », inspirées de Henri Michaux14, qui nous soutiennent d’une certaine manière. Ce faisant, on a contribué à une réflexivité sociologique quant aux dimensions éthiques et politiques de nos outils et de nos énoncés à visée scientifique, permettant d’en mieux circonscrire le

|Question : En quoi ces textes sont-ils plus qu’une simple description de lieux ? | |- Michaux, Ecuador (extrait) |Commentaire : Michaux, Ecuador (de « Les Andes ! Les Andes » jusqu’à « elle envoie son rayon ») | |- Supervielle, « L’escale portugaise », Débarcadères