Elle Avait Ce Pli Dans Son âge Enfantin

comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur Elle avait pris ce pli ... Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin; Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère; Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ; Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait Sur mon lit, dérangeait mes papiers

séparent, accompliront de catastrophe en catastrophe le chemin qui fait sortir de l’enfance vers un âge adulte désenchanté et ses secrets de famille trop longtemps dissimulés. C’est la quatrième fois que François Rancillac monte un texte de Gilles Granouillet – les deux artistes se sont rencontrés à la Comédie de Saint-Etienne – et ce conte initiatique teinté de réalisme rural et maritime prend le pli audacieux d’un théâtre d’action à moitié jouée, à moitié racontée. La fable déploie un univers de

lieu (vue, odorat, ouïe, toucher) nous permet de nous évader sans que rien ne nous raccroche à la réalité. Le poème de Victor Hugo, est plus classique : il est écrit en alexandrins comme le montre le premier vers : « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin ». Empreint de réalisme, on peut facilement imaginer ce que nous raconte le texte. Ecrit en une seule strophe avec un rythme peu présent, le poème n’offre aucune coupure ce qui traduit le sentiment d’habitude dont parle le texte. De plus

« Le temps ». En effet les auteurs dans leurs poèmes parlent beaucoup du temps de différentes manières et avec divers sentiments. Donc, mon étude sera basée sur ce thème mais parallèlement en montrant l’évolution des formes poétiques du Moyen-âge à nos jours. Ainsi nous sommes passés des formes fixes (ballades, sonnets) aux formes libres (vers libres, calligrammes) en passant par les formes régulières (odes, fables) et le poème en prose. Les dix poèmes que j’ai donc choisis sont : -Le temps

étoiles. (« Booz endormi », Victor Hugo) Relevez dans cet extrait de Pauca Meae de Victor Hugo, 8 figures de style en les analysant : Ce poème a été écrit par Victor Hugo en hommage à sa fille Léopoldine, décédée. Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin; Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère; Elle entrait et disait : «Bonjour, mon petit père;» Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait Sur mon lit, dérangeait mes papiers

C’est ce que va nous apprendre ce corpus de texte. Tout d’abord nous allons parler de l’homme « père ». La paternité est évoquée dans divers textes du corpus de manière plus ou moins prononcée, par exemple, dans « Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin », Hugo montre clairement l’attachement qu’il avait pour sa fille et décris toute ses habitudes, magnifiant l’enfant en disant «c’était un esprit avant d’être une femme ». Dans « Strophes pour se souvenir», Aragon suppose la paternité et

personne décédée dans le livre Pauca Meae, ce qui montre bien la douleur qu’éprouve l’auteur. Il écrit aussi le peu de souvenir qu’il a de sa fille. Hugo cherche à évoquer des sentiments universels dans ses écrits. Poème : Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin; Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère; Elle entrait et disait: "Bonjour, mon petit père;" Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et

particulièrement touchant et que Victor Hugo réussit parfaitement à faire ressortir ses sentiments à travers ses écrits. Victor Hugo est un très célèbre écrivain et mes poèmes préférés font partis des siens comme demain des l'aube ou encore elle avait pris ce pli , qui me rappellent mon enfance car tu nous les avaient fait apprendre. Je les trouve très expressif et l'auteur arrive très bien à faire passer une émotion comme la tristesse, lors de la mort de ses enfant, en particulier celle de Léopoldine, ou encore

dans ce mouvement révolutionnaire, figure le poème " Elle avait pris ce pli". Rédigé par Victor Hugo en Novembre 1846 et issu du recueil " Les Contemplations", le poète écrit un hymne de beauté à sa fille Léopoldine, décédée la même date. Réellement attachée à sa progéniture qui le quitta trop tôt, Hugo décrit avec amertume le comportement malicieux de la jeune fille au quotidien. " Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin, de venir dans ma chambre un peu chaque matin [...] " Nostalgique du "bon

« ELLE AVAIT PRIS CE PLI… » LES CONTEMPLATIONS, HUGO, 1846 Quelques remarques pouvant permettre une lecture analytique. Organisé autour d’une date tragique (le 4. 9. 1843, Léopoldine se noie), le recueil des Contemplations comporte deux volumes « Autrefois » et « Aujourd’hui ». Si la joie éclate dans le premier livre, le lyrisme douloureux du second est hanté par le souvenir de la fille disparue. Dans ce poème à portée autobiographique, l’auteur évoque un souvenir authentique de sa vie privée