Emma de Normandie

Il sera d'ailleurs très proche de ce jeune écrivain qui le considère comme un père spirituel. Médaille à l'effigie de Flaubert et le pavillon-musée à Croisset Durant l'hiver 1870-1871, les Prussiens occupant une partie de la France dont la Normandie et Croisset, Flaubert se réfugie avec sa mère chez sa nièce, Caroline, à Rouen ; sa mère meurt le 6 avril 1872. À cette époque, il a des difficultés financières liées à la faillite de son neveu par alliance : il vend ses fermes et quitte par économie

ce qu'il fait en 1013. Pas de bol : il meurt en 1014 et lègue le Danemark à u de ses fils et l'Angleterre à Cnut le Grand qui parvient à être reconnu comme roi et s'impose ainsi. Et ce prince danois est particulièrement habile car décidé d'épouser Emma, la femme du dernier roi anglo-saxon : réconciliation, fusion des élites scand et anglo-saxonnes. Et ce geste a été imité, donc tas d'aristo anglais ayant épousé vikings. Cette politique a très bien fonctionné. Et Cnut a récupéré la Norvège, donc

une grossière erreur. Ainsi lorsque l’on lit Madame Bovary de Flaubert, et aussi une biographie de cet écrivain, des similitudes sont présentes : Emma épouse un médecin, hors c’est justement la profession exercée par le père de Flaubert. Le couple Bovary vit en Normandie, où à grandit Flaubert… Les conclusions hâtives du lecteur pourraient-être : Emma Bovary est la transposition de la mère de Flaubert dans le roman. Or c’est faux, cette mauvais parallèle aveugle alors lecteur et l’empêche de voir

modernes. Emma Bovary, fille d’agriculteurs, a reçu une certaine éducation, nourrie de lectures romanesques, et aspire à une vie pleine de grands sentiments, de luxe, d’exotisme… Pour échapper à son milieu, elle épouse un médecin de campagne, Charles Bovary, mais se retrouve finalement confrontée à la médiocrité de la vie provinciale dans le petit bourg de Yonville près de Rouen. Elle devient alors une proie rêvée pour Rodolphe, don Juan médiocre et sans scrupule, qui en fait sa maîtresse. Emma croit

nouvelles technologies, a conçu la navigation du site, tandis que Yvan Leclerc, professeur à l’Université de Rouen, et Danielle Girard devaient mettre en route le processus de transcription. Tout cela avec le soutien constant de la région Haute-Normandie. « Nous avons aussi bénéficié de conditions matérielles qui tiennent à la complétude du dossier, explique Yvan Leclerc. Flaubert a conservé toutes ses traces écrites. Le dossier de Madame Bovary à la Détail d’une page du manuscrit de « Madame

au Ministère pour se concentrer sur l’écriture. Certains de ses romans et nouvelles connaissent dès leur publication un certain succès. L’auteur rédige ses œuvres autour de thèmes récurrents. L’espace spatial de ses récits est principalement la Normandie qui tient une place particulière dans le cœur de l’auteur, mais aussi le décor parisien. La guerre de 1870 et l’occupation allemande constitue un autre thème important. Sur le plan humain, Maupassant s’attache particulièrement aux femmes, souvent

tourner des films dans lesquels la vie serait enfinfardée telle qu’elle devrait l’être : non pas en rose, mais avec des couleurs brûlantes.Pressée d’en finir avec les atermoiements de l’adolescence, elle avait abandonné lelycée, sa famille et sa Normandie à dix-sept ans pour s’établir à Paris, afin de devenirmetteur en scène dans les plus brefs délais.— Il y avait des places à prendre, m’expliqua-t-elle, Truffaut était mort.— Bien sûr, lui répondis-je, ahuri.Fanfan s’exprimait avec une assurance si

modernes. Emma Bovary, fille d’agriculteurs, a reçu une certaine éducation, nourrie de lectures romanesques, et aspire à une vie pleine de grands sentiments, de luxe, d’exotisme… Pour échapper à son milieu, elle épouse un médecin de campagne, Charles Bovary, mais se retrouve finalement confrontée à la médiocrité de la vie provinciale dans le petit bourg de Yonville près de Rouen. Elle devient alors une proie rêvée pour Rodolphe, don Juan médiocre et sans scrupule, qui en fait sa maîtresse. Emma croit

les questions de l’identité, de l’individuation et de la constitution d’un personnage de fiction. 1 . LE NOM. On pourrait suivre une intuition selon laquelle les noms des personnages nous mettent en présence d’un objet suffisamment reconnaissable : Emma Bovary, Hamlet, Bartleby, Palomar, sont les noms respectifs de ces quatre êtres fictionnels. Mais cela semble plus délicat, notamment lorsque nous avons affaire, dans des romans, à des personnages sans nom. L’absence de dénomination est supplée par

tragique L’ironie du romancier à l’égard des rêves atteints de banalité ou des clichés sentimentaux dans lesquels se berce l’héroïne ne peut manquer de frapper le lecteur. Le rapport de l’auteur à son personnage reste toutefois complexe. D’une part, Emma porte en elle une tendance de Flaubert lui-même, poussée jusqu’à la caricature ; la généralité et l’universalité d’Emma, de même que sa vérité psychologique, largement inspirées des traits de son auteur, feront dire à l’auteur : « Madame Bovary c’est