Emma Et Le Bovarysme

profit + soutient du poète LAMARTINE. En //  Baudelaire aura eu moins de chance (procès à la même époque)/ Milieu du IX siècle. C’est l’année ou l’on évite les débordements en littérature donc il y avait beaucoup de procès. L’histoire, en bref : Emma Rouault, jeune fille rêveuse, sortant du pensionna dans le quelle elle a imaginé que la vie était comme dans les livres. Fille d’un cultivateur riche / Epouse Charles bovary ne sachant pas dans qu’elle affaire elle se lance. Là est le problème de

être une source de désillusion et d’amertume. S’appuyant sur Jean de La Fontaine, Victor Hugo, Gustave Flaubert ou encore Marcel Proust, Jean-Paul Sartre et Robert Desnos, on observe que rêver c’est peut-être aussi s’aveugler et s’égarer. Comme Emma Bovary, celui qui rêve trop n’est-il pas guetté par le risque du suicide ? La deuxième sous-partie, nourrie de Gérard de Nerval, Sigmund Freud, Georges Bataille ou Clément Rosset, s’intéresse au rêve qui tourne au cauchemar et à la folie obsessionnelle

Elle est sensible à la beauté (à Étretat, en Corse) : «Trois seules choses étaient vraiment belles dans la création : la lumière, l’espace et l’eau». Elle goûte les bains de mer et les promenades dans la campagne normande. Au départ, elle est, comme Emma Bovary avec laquelle la comparaison s’impose, victime de l’aliénation qui est produite par une éducation qui, aux filles, donnait de la vie une vision romanesque, naïve et stéréotypée. Elles ne réussissent pas à faire coïncider avec leurs rêves une

Elle est sensible à la beauté (à Étretat, en Corse) : «Trois seules choses étaient vraiment belles dans la création : la lumière, l’espace et l’eau». Elle goûte les bains de mer et les promenades dans la campagne normande. Au départ, elle est, comme Emma Bovary avec laquelle la comparaison s’impose, victime de l’aliénation qui est produite par une éducation qui, aux filles, donnait de la vie une vision romanesque, naïve et stéréotypée. Elles ne réussissent pas à faire coïncider avec leurs rêves une

leur fils de s’inventer plus tard une personnalité tout à fait romanesque. Le menteur est un romancier qui fait de sa vie une fiction. Décrivant la femme de Jean-Claude, Carrère remarque comme par hasard qu’il «n’y avait pas chez elle le moindre bovarysme» (62). En effet, Florence Romand n’a rien d’Emma; Madame Bovary, ce n’est pas elle mais son mari, lui qui ne cesse de se prendre pour un autre, pour un chercheur prestigieux, et dont la solitude est aussi peuplée de rêveries que celle de l’héroïne

pendant et après la 1GM Recherche de l'identité sexuelle qui dénonce les problèmes liés à une société qui valorise l'aspect androgine. Travestissement chez les artistes, la femme comme modèle (feminisme) Début du bovarysme : état ou sentiment d'insatisfaction, caractéristique du personnage de Emma Bovary (1857) Problème de la sexualité féminine qui se retrouve chez certains auteurs comme Balzac ou Apollinaire La 1ère guerre mondiale change les rapport homme/femme Victor Margueritte publie La garçonne

Exemple : Don Juan est un libertin. 8- Le bovarysme : Il consiste à imaginer sa vie comme une suite d’événements romanesques afin de fuir une existence triste et routinière. Il peut être considéré comme le danger du romantisme transposé dans la vie quotidienne. Les plus grandes aspirations lyriques et romanesques peuvent conduire à des faillites morales et à des suicides lorsqu’elles sont transposées dans la vie pratique par des âmes simples. Emma Bovary est devenue l’archétype du mal littéraire

constamment insatisfaite de l’homme fera que l’individu ne| |la reconnaîtra pas comme telle. Il nous suffit de citer Emma Bovary du roman éponyme de Flaubert. En effet, même lorsque sa liaison avec Léon, son amant, semble se | |rapprocher de son idéal amoureux, elle parvient encore à n’être pas comblée totalement. Cette attitude portera d’ailleurs son nom : on parlera du « bovarysme ». | |

que Michel Raimond (Le roman depuis la Révolution) appelle l’envers du romanesque. L’héroïne, Emma Bovary, lectrice passionnée des romans sentimentaux, se cherche des évasions dans les rêves. Cette puissance d’illusion , que l’exégèse flaubertienne a appelé “le bovarysme”, devient le vrai sujet du livre. La fusion du réel et de l’imaginaire, que Flaubert avait toujours admirée chez Don Quichotte, rend Emma pathétique. La hantise du “ livre sur rien” le faisait éviter le romanesque et cultiver la platitude

Quichotte” comme la première «mise en abyme» ouvrant le champ au «mentir-vrai» de la fiction littéraire, et cela a donné lieu à nombre d’exégèses savantes. Nous est présenté un jeu de miroirs qui atteint «in fine» un paroxysme de complexité. Imagine-t-on Emma Bovary, à la fin du livre, sur le point d'absorber le poison qui va la tuer, apostrophant Flaubert, et s'excusant de lui avoir inspiré une histoire aussi triste que la sienne? Flaubert aurait à coup sûr reculé devant cette audace. C'est pourtant ce