En Bateau De Paul Verlaine

1841 Inquiet du peu d’intérêt que porte B. pour les études ainsi que par la vie dissolue qu’il mène à Paris, sa famille l’incite à entreprendre un voyage : il consent à s’embarquer sur le Paquebot-des-Mers-du-Sud en partance pour Calcutta. Sur le bateau il s’isole orgueilleusement, indifférent à tout ce qui n’est pas littérature. En réalité ce voyage va enrichir sa sensibilité, l’éveiller à la poésie de la mer, du soleil, de l’exotisme. 1842 Février, retour de B. en France. Mars, rencontre avec

Voltaire "Vers écrits sur un album", Lamartine "Les roses de Saad", Desbordes-Valmore "Mélancholia", Victor Hugo "Le Désir de peindre", Baudelaire "L'Angoisse", Verlaine "Le Bateau ivre", Rimbaud "Le Hareng Saur", Charles Cros "Les Conquerants", Hérédia "Le Pont Mirabeau", Appolinaire "Libation mongole", Segalen "Les Pas", Paul Valéry "J'ai tant rêvé de toi", Desnos "Le Cageot", Ponge "La môme néant", Tardieu Cependant, la création litteraire est soeur de la critique (litteraire). En

des œuvres et en inventant des jeux littéraires. Les salons les plus célèbres sont ceux tenus à l'hôtel de Rambouillet entre 1625 et 1648. La marquise de Rambouillet reçoit dans la « chambre bleue » de son hôtel toute l'élite parisienne. Richelieu, Paul Scarron, Madame de Sévigné et Madame de La Fayette font partie de ses invités les plus célèbres. Des auteurs y présentent leur texte – Pierre Corneille y lit Polyeucte (1643) – et on organise des jeux littéraires et des débats sur la psychologie amoureuse

ou le coeur mais avec des mots. Ex : Paul Valéry : Variétés, « Villon et Verlaine » : « Toute la passion du monde, tous les incidents même les plus émouvants , d’une existence sont incapables du moindre beau vers ». Ainsi, sentir n’est pas synonyme d’exprimer et la vérité des expériences du cœur n’est pas nécessairement celle du poète. Sortir de l’idée que le poète doit avoir vécu pour sentir et dire. Rimbaud n’a jamais vu la mer quand il écrit « Le Bateau ivre » et pourtant toute la mer est dans

Bellay, Les Regrets). Apologue : un court récit, en prose ou en vers, qui comporte une morale. Assonance : répétition expressive de la (ou des) même(s) voyelle(s) ou du même son vocalique. « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant […] » (Verlaine, Poèmes saturniens, « Mon rêve familier »). Asyndète : forme de parataxe où l’on supprime les mots de liaison (les conjonctions de coordination). « Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent. » (Corneille, Le Cid). Burlesque : adjectif

répand comme à foison Sur les gazons Ses perles fines, S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,  Et, suivant que le flot anime sa cadence,  Danse encor  Et danse. Christelle Julia-Eau * Texte 6 : Arthur RIMBAUD   (1854-1891) Le bateau ivre- 1871 Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages

poète. Rimbaud compose encore, jusqu'à rencontrer Paul Verlaine, qu'il admire. A Paris où il le rejoint, après avoir produit son nouveau chef-d'oeuvre Le Bateau ivre, les deux auteurs nouent des relations malgré le mariage de Paul Verlaine. Rimbaud retourne à Charleville, puis repart avec Paul Verlaine en Belgique, puis dans la capitale anglaise Londres. Après des conflits et un retour à Bruxelles, Verlaine tire un coup de revolver contre Rimbaud, il est ensuite incarcéré

an plus tard, les études religieuses ne le passionnant pas. La Fontaine étudie ensuite le droit à Paris : c’est là qu’il fréquente le cercle littéraire Des Chevaliers de La Table Ronde où il rencontre d’autres jeunes lettrés, Tallemant des Réaux, Paul Pellisson, Patru et Antoine Rambouillet de La Sablière. Il obtient son diplôme d’avocat au parlement de Paris en 1649. La Fontaine s’est souvent placé sous la protection financière de certaine personne : d’abord celle de Fouquet qui lui versera une

déformantes que les artistes se sont plus à donner d'eux-mêmes et de la condition de l'art." Parodie : imitation, reprise destinée à faire rire. Cf. Alfred JARRY, Ubu Roi. Picasso, Famille de saltimbanques Texte 2. VERLAINE (Paul), Jadis et naguère, Jadis (1884), "Pierrot". Verlaine (1844-1896) Pierrot Ce n'est plus le rêveur lunaire du vieil air Qui riait aux jeux dans les dessus de porte ; Sa gaîté, comme sa chandelle, hélas ! est morte, Et son spectre aujourd'hui nous hante, mince et

rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! Arthur Rimbaud Venise Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l’horizon serein, Son pied d’airain. Autour de lui, par groupes, Navires et chaloupes, Pareils à des hérons Couchés en ronds, Dorment