Encadrement De La Jeunesse Hitlerienne

I Hitler et le NSDAP pendant la phase de mouvement (« bewegungphase ») 1920-1933 Hitler et sa « vision du monde » (« weltanschauung) A) Une jeunesse porteuse de radicalisme? Hitler fréquente le lycée moderne de Linz, ce qui se termine par un fiasco en 1905. Ses notes sont mauvaises, et tout juste suffisante en histoire et géographie. De 16 à 18 ans, après la mort de son père il ne fait rien. En 1907 il tente les beaux-arts de Vienne et échoue, mais

(monopartisme), exigeant le rassemblement de tous les citoyens en un bloc unique derrière l'Etat. C’est un mode de fonctionnement de l'Etat dans lequel celui-ci prétend gérer, outre la vie publique, la vie privée des individus (régime policier, encadrement de la jeunesse et des relations professionnelles...). C’est une des formes de despotisme (forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté est exercée par une autorité unique qui dispose d'un pouvoir absolu). L'individu n'existe que par rapport au collectif

brigades des Jeunesses hitlériennes. Alors que la Marche d’hommage fut entonné par l’orchestre, le Chancelier Adolf Hitler pénétra dans le stade sous le salut nazi des spectateurs et rejoint dans les tribunes le Comte Henri de Baillet-Latour, président du Comité international olympique, ainsi que les membres du comité d’organisation. Puis, vint l’heure du défilé des athlètes des 49 pays participants. Certaines délégations nationales firent le salut olympique (qui ressemble au salut hitlérien), notamment

opposants (grâce à la police, l’armée…). Un régime totalitaire ne veut pas seulement que le peuple accepte la politique menée par résignation et coercition, il cherche à ce qu’il y adhère et la soutienne (d’où le parti de masse, l’encadrement de la jeunesse, etc.). De même, une dictature a la plupart du temps un projet conservateur, voire réactionnaire (retour à un ordre ancien) alors que le totalitarisme se présente comme révolutionnaire au sens littéral : voulant une rupture, le bouleversement du

avantages accordés aux classes populaires, dans le but de les rallier au régime sans porter atteinte aux intérêts majeurs du capitalisme. Mais aussi l’enrégimentement des masses dans des organisations corporatistes et paramilitaires, ainsi que leur encadrement par le parti unique. En fin de compte, on aboutit à la mise en place d’un système totalitaire pur, dans lequel le parti et le chef national charismatique (Mussolini et Hitler) finissent par imposer leur action autonome aux forces socioéconomiques

d'associations antisémites. Durant la période allant de 1880 à la Grande Guerre, l'antisémitisme ne cesse de croître son influence dans le domaine social. Il trouve ainsi un terrain fertile dans des groupes sociaux comme la jeunesse universitaire, mais aussi au sein des professions des milieux nationalistes de la bourgeoisie cultivée. En 1880, l'antisémitisme peut s'ancrer définitivement dans le domaine universitaire avec la fondation de l'union des étudiants allemands, nationaliste

1936, il y a les réformes du front populaire (lois sociales). C’est une grande coalition inédite. Le ministère a désormais l’organisation des loisirs. Tous les Etats d’Europe tentent de créer une politique « sportive ». On créait des fédérations de jeunesse où tout est encadré, il n’y a plus de place pour les loisirs personnels. En Espagne et en France, on pense à un modèle sportif pour les ouvriers, beaucoup moins nationaliste et qui reste amateur. La politique de gauche vise l’émancipation des masses

comme symbole de la grandeur italienne : Rome est repensée par Mussolini dans les années 20, il aménage la grande « rue de l’Empire » où se déroulaient les parades militaires du régime. L’encadrement des masses passe aussi par les organisations de jeunesse qui sont pratiquement obligatoires. Les Komsomols d’URSS fondés en 1918 sont passés de 250 000 adhérents en 1921 à 8 millions en 1939. Les organisation satellites du parti national fasciste avaient environ 20 millions d’adhérents en 1939, ce qui

parti unique gère toutes les activités politiques, économiques et sociales du pays. Il est à la tête de toutes sortes d'organisations sociales, culturelles, syndicales qui sont là pour transmettre la pensée du chef à la population, notamment à la jeunesse. Le parti constitue un état dans l'état. Il est à la base du régime totalitaire. Le parti contrôle tous les moyens de communication, notamment tous les instruments de diffusion de l'information : la presse, la radio, le cinéma, les livres,... Rien

plus, la Réplique Weimar connait une grande instabilité politique. En même temps, un jeune Adolf Hitler, ayant combattu lors de la Grande Guerre, décide d’adhérer au Parti Welthauptstadt Germania (« Capitale mondiale Germania ») était le projet hitlérien de construction d'une capitale monumentale pour le Troisième Reich en lieu et place de Berlin. Inspirée par ce qui pouvait exister dans d'autres capitales mais à des dimensions nettement plus grandes et conçue par Albert Speer, elle devait être construite