Encensoir

celui d’Ânkhy, commençaient à circuler. Au temple, la reine assurait le service divin, réduit au minimum. Le ritualiste en chef veillait à la qualité de l’encens et de l’huile d’éclairage, sans oublier la purification des objets utilisés, vases, encensoirs et coupelles contenant de la nourriture. La princesse Redjit fournissait les étoffes, Baten préparait le mobilier funéraire destiné au pharaon. Akhétâ contactait les chefs de province afin de les rassurer. En cette période d’incertitude, il apparaissait

de leurs jambes on distinguera la moelle de leurs os. Ils glorifieront Dieu matin et soir et ne seront jamais malades. Ils n’auront pas de sécrétions buccales ou nasales et leurs vases seront en or et en argent et on brûlera de l’aloès dans leurs encensoirs. » Les heureux élus du Paradis Selon Sahl Ben Sa’d, le Prophète a dit : « De ma communauté, soixante-dix mille (ou sept cent mille) élus entreront au Paradis. Le premier (des élus) n’entrera pas sans que le dernier y entre aussi. Leurs visages

séduction de la vertu qui succombe. L’église, comme un boudoir gigantesque, se disposait autour d’elle ; les voûtes s’inclinaient pour recueillir dans l’ombre la confession de son amour ; les vitraux resplendissaient pour illuminer son visage, et les encensoirs allaient brûler pour qu’elle apparût comme un ange, dans la fumée des parfums. Cependant elle ne venait pas. Il se plaça sur une chaise et ses yeux rencontrèrent un vitrage bleu où l’on voit des bateliers qui portent des corbeilles. Il le regarda

recueillement, l’adoration muette des ténèbres. C’est un coin de mystère, un enfoncement crépusculaire du paradis, où brillent les étoiles de deux cierges, où quatre lustres à lampes de métal, tombant de la voûte, à peine entrevus, font songer aux grands encensoirs d’or que les anges balancent au coucher de Marie. Entre les piliers, des femmes sont toujours là, pâmées sur des chaises retournées, abîmées dans cette volupté noire. Lisa, debout, regardait, très tranquillement. Elle n’était point nerveuse. Elle

plutôt que s’ils étaient encore en pleine possession de tous les ressorts de leur esprit et de leur volonté. Le même but est atteint par la pénombre artificielle et pourtant mystérieuse des églises catholiques, par les cierges allumés, l’encens, les encensoirs, etc. 181 Dans cette lutte de l’orateur avec les adversaires qu’il veut convertir, il acquiert peu à peu une compréhension merveilleuse des conditions psychologiques de la propagande, ce qui fait presque complètement défaut à l’écrivain. Pour

des opérations excellentes pour augmenter leur fortune. « Aux XIe et XIIe siècles les moines étaient des banquiers [du Roussillon] comme de bien d'autres provinces... Les religieux puisaient dans le trésor de leurs églises ; ils livraient leurs encensoirs d'argent et jusqu'aux rétables précieux de leurs autels. Ils prêtaient sur gages, achetaient les biens des gens dans la gêne ou bien rachetaient les immeubles engagés » [157] Ainsi nous trouvons ici : une accumulation primitive facile, une épargne

séduction de la vertu qui succombe. L'église, comme un boudoir gigantesque, se disposait autour d'elle ; les voûtes s'inclinaient pour recueillir dans l'ombre la confession de son amour ; les vitraux resplendissaient pour illuminer son visage, et les encensoirs allaient brûler pour qu'elle apparût comme un ange, dans la fumée des parfums. Cependant elle ne venait pas. Il se plaça sur une chaise et ses yeux rencontrèrent un vitrage bleu où l'on voit des bateliers qui portent des corbeilles. Il le regarda

reveurs, la justesse du trait, les expressions des visages, les marquises des pavillons de banlieue, les parapluies des vieilles dames et l'infinie poesie des situations. Comment faisait-il? Ou trouvait-il tout cela? Elle retrouva les cierges, les encensoirs et le grand autel baroque de sa petite bigote preferee. Cette fois, elle etait assise au fond de l'eglise, tenait un telephone portable et se retournait en mettant sa main devant sa bouche: «Allo, Marthe? C'est Suzanne. Je suis a Sainte-Eulalie-de-la-Redemption

séduction de la vertu qui succombe. L’église, comme un boudoir gigantesque, se disposait autour d’elle ; les voûtes s’inclinaient pour recueillir dans l’ombre la confession de son amour ; les vitraux resplendissaient pour illuminer son visage, et les encensoirs allaient brûler pour qu’elle apparût comme un ange, dans la fumée des parfums. Cependant elle ne venait pas. Il se plaça sur une chaise et ses yeux rencontrèrent un vitrage bleu où l’on voit des bateliers qui portent des corbeilles. Il le regarda

familiers ! »… Mêmes images, presque, dans La fin de la journée 680 , où la nuit est « voluptueuse » et les « rafraîchissantes ténèbres » font des « rideaux ». Dans l’Hymne 681 , l’« amour incorruptible » du poète, exprimé « avec vérité », est « un « Encensoir oublié qui fume / En secret à travers la nuit ». La Sépulture 682 serait inconcevable dans d’autres circonstances : la « nuit lourde et sombre » cache également l’admirable charité du « bon chrétien » et « Les cris lamentables des loups / Et des