Ennui

parce que j’ai préalablement transporté en lui ces qualités, qui me le rendent aimable, que je le désire. L’ennui est un désir qui ne parvient pas à se trouver des objets. D’un côté, il est désir de désirer. De l’autre, il est exténuation du désir, ennui “mortel” (ne dit-on pas “s’ennuyer comme un rat mort”, formule abrupte où s’articulent une mort à même la vie et une déchéance abjecte). Comment donc le désir vient-il à ses objets? De ce mystérieux processus, il faut avouer que la connaissance manque

Il ne peut rien faire d’autre car il est passif, il n’est qu’une victime de l’ennui.· Quant au mot « ennuis », il a une valeur très forte : tourment de l'âme, torture de l'esprit. (Ce ne sont pas des « petits ennuis » ni le fait de s'ennuyer.).· Les gémissements de l’esprit également commencent à mettre en place un climat inquiétant.v.3 : « Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Ce vers confirme le

tête un myrte stérile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile. […] Partout où, sous ces vastes cieux, J’ai lassé mon cœur et mes yeux, Saignant d’une éternelle plaie ; Partout où le boiteux Ennui, Traînant ma fatigue après lui, M’a promené sur une claie ; Partout où, sans cesse altéré De la soif d’un monde ignoré, J’ai suivi l’ombre de mes songes ; Partout où, sans avoir vécu, J’ai revu ce que j’avais vu, La face humaine et ses mensonges ;

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont

sentiments se développent alors dans le village: -Une crainte grandissante du dehors. Une crainte que la neige ne s'arrête jamais. Une forme de claustrophobie. Une peur alors qu'aucune histoire d'enlèvement ou de meurtre n'est encore apparue. -Un ennui. Sentiment que l'on retrouvera plus tard chez les personnages clefs du roman. Les forêts, Le Hêtre: Il est un personnage à part entière selon Giono qui va jusqu'à dire : « Le livre est parti parfaitement au hasard, sans aucun personnage. Le personnage

qui vous raconte ses petits ennuis hue donc ... un jour un général ou bien c'était une nuit un général eut donc deux chevaux tués sous lui ces deux chevaux c'étaient hue donc ... que la vie est amère c'étaient mon pauvre père et puis ma pauvre mère qui s'étaient cachés sous le lit sous le lit du général qui qui s'était caché à l'arrière dans une petite ville du Midi. Le général parlait parlait tout seul la nuit parlait en général de ses petits ennuis et c'est comme ça que mon père

j’erre après un rêve vague et beau par les champs où la sève immense se pavane. Puis je tombe énervé de parfums d’arbres, las, et creusant de ma face une fosse à mon rêve, mordant la terre chaude où poussent les lilas, j’entends, en m’abîmant que mon ennui s’élève. Cependant l’Azur rit sur la haie et l’éveil de tant d’oiseaux en fleurs gazouillant au soleil. » 1- Retrouvez-le 2- S’agit-il d’un sonnet régulier ou irrégulier ? Justifiez votre réponse 3-

un homme plein de misères (fragment 142 de l'édition Brunschvicg), indiquant ainsi l'interrogation moraliste de l'auteur qui veut montrer que l'homme pour sortir de son ennui existentiel par le divertissement peut aller jusqu'à la fascination du Mal. C'est dans le monde figé du grand silence blanc de l'hiver montagnard que cet ennui atteint son paroxysme qui peut conduire au meurtre ou au suicide. L'action du roman se déroule dans une région que Giono connaît bien, le Trièves, entre les massifs

son inquiétude face à Don Salluste même s'il est pour lors en exil : p84 « Je sentis sur ma main sa bouche de serpent !» / « L'enfer est dans cette âme » ■ sa solitude, son ennui et son désespoir profonds (c'est une épouse délaissée par le roi parti chassé et prisonnière de l'étiquette inflexible de la cour) : « Ah ! Quel ennui ! » (p87) ; « Mais on m'enferme donc ! Mais on veut que je meure. » (p88) ; « Ne pouvoir [...] / Ni sortir, ni jouer, ni manger à mon gré ! / Vraiment, je meurs depuis un an

l’expression des sentiments amoureux personnels, dans la tradition de Pétrarque, en décrivant les effets contradictoires de l’amour que subit bien malgré elle la poétesse (« “joie » v. 4 et 12, « plaisir » v. 6, « bien” » v. 7, qui s’opposent à « “ennuis » v. 4, « tourment » v. 6, « douleur” » v. 10). On peut qualifier le sonnet « je vis, je meurs » d’élégiaque, car il laisse paraître un sentiment de mélancolie lié aux tourments que provoque l’amour chez son auteure, comme en attestent les sensations