Epitre Felix Guillemardet

Il évolue du catholicisme au déisme. *************** L’EPITRE A FELIX GUILLEMARDET (1837) Cette épître se compose de trois sizains, contenant chacun cinq alexandrins et un octosyllabe. Les rimes sont du type suivant : A – A- B – C – C – B dans toutes les strophes. Il s’adresse à son ami Félix Guillemardet en l’apostrophant ainsi : « frère ». Cette apostrophe est particulièrement efficace, car elle permet la généralisation : le poète

« Frère le temps n’est plus où j’écoutais mon âme… », pour prendre en compte la souffrance d’autrui : « […] mon cœur, insensible à ses propres misères, / S’est élargi plus tard aux douleurs de mes frères » (Recueillements poétiques, « Épître à Félix Guillemardet »)        • Il est même des courants poétiques qui refusent autant la « contemplation » que la révolte ou l’engagement au service d’une cause. Au militantisme ou à l’admiration, certains poètes préfèrent la fuite, l’évasion dans le rêve

son verbe, pour persuader et susciter la pitié du lecteur afin de le rallier à la cause qu’il défend, même si celle-ci est souvent politique. Les poètes romantiques engagés sont Victor Hugo avec « Les Châtiments » ou Lamartine dans « Epître à Félix Guillemardet ». Les écrivains romantiques participent également souvent à la vie politique comme Chateaubriand en tant que ministre, ou encore Victor Hugo qui fut pair de France. Ainsi selon eux le poète a un rôle de prophète, car il entretient un

Situation du texte Le recueil de 1532 intitulé Adolescence clémentine peut être considéré comme celui de l’apprentissage poétique de Clément Marot. Il regroupe des poèmes datant déjà parfois d’une quinzaine d’années. En l’occurrence, la « Petite Épître au Roi » fut écrite par le poète de vingtdeux ans désireux d’attirer l’attention de François Ier. Ce faisant, comme il le fit ailleurs pour l’épigramme, il renouvelait avec beaucoup de verve et de virtuosité le vieux genre épistolaire et poétique

évolue du lyrisme personnel, sensible dans ses Méditations poétiques, vers un lyrisme plus social, comme dans ce poème extrait de Recueillements poétiques (1839) qui montre son aspiration à dépasser l’expression de ses maux personnels. Épître à Félix GUILLEMARDET […] Frère ! le temps n’est plus où j‘écoutais mon âme Se plaindre et soupirer comme une faible femme Qui de sa propre voix soi-même s’attendrit, Où par des chants de deuil ma lyre intérieure Allait multipliant comme un écho qui pleure Les

Prolongements Séquence 10 Romantisme et engagement F. de Goya, Le 2 mai 1808 V. Hugo, Les Orientales, « L’enfant » D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 J. Prévert, Paroles, « Chasse à l’enfant » TEXTE 2 A. de Lamartine, Recueillements poétiques, « Épître à Félix Guillemardet » D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 L. Aragon, La Diane française, « La rose et le réséda » TEXTE 3 V. Hugo, Les Châtiments, « Chanson » D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 É. Glissant, L’Intraitable Beauté du monde ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE V. Hugo, Les Châtiments