Ernest Hoschedé

commencèrent à attirer l'attention du public et des critiques. La renommée lui apporta du confort et même la richesse. Monet vit alors à Giverny depuis 1883 avec ses deux fils, Alice Hoschedé et ses six enfants. Alice est la femme du propriétaire de grand magasin et collectionneur de tableaux impressionnistes Ernest Hoschedé qui fit faillite en 1878. Monet put acheter en 1890 la propriété de Giverny, dans laquelle il vivait en location, et épousera Alice (décédée en 1911) en 1892, après la mort de son

Impressionnistes. La vente des toiles à cette époque montre le désintérêt de l'État et des marchands pour les œuvres impressionnistes, puisque les rares collectionneurs intéressés (Georges de Bellio, Gustave Caillebotte, Jean-Baptiste Faure, Ernest Hoschedé, Théodore Duret, Henri Rouart, Victor Chocquet, Charles Ephrussi, Paul Bérard, etc.) achètent initialement plusieurs chefs-d'œuvre à des prix dérisoires9. Malgré tous ces désaccords, les artistes impressionnistes gagnent peu à peu les faveurs

groupe de peintres dont Monet avait pris la tête. En 1892, Monet épouse Alice Hoshedé qui était sa maîtresse depuis 1875ou 1876, et avec qui il vivait depuis l'été 1878. Ce n'est qu'après le décès d'Ernest Hoschedé que Monet peut enfin épouser Alice. Elle a eu six enfants nés de son mariage avec Ernest : cinq filles et un garçon. Monet a eu deux garçons :Jean (né en 1867-mort en 1914) et Michel (né en 1878-mort en 1966) de sa première union avec Camille, l'un et l'autre décèdent sans laisser de descendance

présente cette vue de l'ancien avant-port du Havre à la première exposition de la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en avril 1874 dans l'ancien studio du photographe Nadar. Achetée par le collectionneur et ami de Monet, Ernest Hoschédé, elle fut revendue, puis déposée au musée Marmottan en 1938, à titre temporaire d'abord, puis à titre définitif en 1957. Cette œuvre a été volée en 1985 avec quatre autres et retrouvée cinq ans plus tard. La composition de l'œuvre se caractérise

Impressionnistes. La vente des toiles à cette époque montre le désintérêt de l'État et des marchands pour les œuvres impressionnistes, puisque les rares collectionneurs intéressés (Georges de Bellio, Gustave Caillebotte, Jean-Baptiste Faure, Ernest Hoschedé, Théodore Duret, Henri Rouart, Victor Chocquet, Charles Ephrussi, Paul Bérard, etc.) achètent initialement plusieurs chefs-d'œuvre à des prix dérisoires9. Edgar Degas, Après le bain, femme s'essuyant (vers 1884-1886, repris entre 1890 et 1900)

oiseaux blancs absorbant la lumière, une page de nature simple et vivante. • contexte : Monet a réalisé quatre panneaux - Les dindons, Coin de jardin à Montgeron, L’étang à Montgeron, La chasse - destinés à décorer la salle à manger de son mécène Ernest Hoschédé au château de Rottembourg (Montgeron, Seine-etMarne) dont on aperçoit la façade dans ce tableau. C’est la première fois que Monet entreprend une décoration. Il a séjourné en 1876 chez son mécène pour réaliser ses panneaux et présente Les dindons

forte amende de 300 francs, qui fut réduite à 50 francs, suite à une intervention de l'impératrice Eugénie. L'éditeur, Auguste Poulet-Malassis, s'acquitta pour sa part d'une amende de 100 francs, et dut retrancher six poèmes dont le procureur général Ernest Pinard avait demandé l'interdiction (Les bijoux ; Le Léthé ; À celle qui est trop gaie ; Lesbos ; Femmes damnées [le premier poème] ; Les métamorphoses du vampire). Malgré la relative clémence des jurés, relativement au réquisitoire qui visait 11

les rapports de l’élite financière aux arts en général. Une nouvelle race de collectionneurs fait irruption dans le monde de l’art : « Les grands entrepreneurs et les grands industriels. Elle s’incarne à travers des hommes tel que le financier Ernest Hoschédé, directeur d’un grand magasin parisien à l’enseigne du "Gagne Petit" »157. Pour eux, l’art constitue une dimension fondamentale de la vie culturelle qu’il est nécessaire de promouvoir. Par ailleurs, tel que l’observe Alain Grangé Cabane, le patron