Espace Et Temps Dans Phedre

les modèles antiques pour créer leurs propres œuvres. Pour autant, elles ne relèvent pas de l'imitation pure. Les grands auteurs ne réutilisent ces modèles que pour en faire des œuvres modernes. Ainsi, si La Fontaine reprend les fables d'Esope et de Phèdre, c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVIIe siècle. Caractéristiques Boileau par Hyacinthe Rigaud Le classicisme du XVIIe siècle est loin de se limiter à une

représentation de la vérité est ce qui est introduit par Platon notamment à la faveur de mythes ou d'allégories. Ces mythes se présentant comme des discours vraisemblables, discours vraisemblables puisque cela dépasse la vision des humains. Prenons le mythe du Phèdre dans lequel Platon introduit une distinction entre les hommes et les Dieux, distinction qui s'opère à travers le rapport qu'ils entretiennent les uns et les autres avec la vérité. Qu'est-ce qui caractérise l'âme des Dieux ? C'est justement le fait

et enfin opposition. On progresse de cette façon. « Mais crains que, l’ avenir détruisant le passé,  Il ne finisse ainsi qu’ Auguste a commencé. » Enjambement interne. La césure après « avenir » met en valeur le temps avec « passé » en fin de vers. C’ est une réflexion sur le temps. Agrippine ne croit que les personnes soient uniformes : le personnage évolue et pas forcément en bien : prolepse. Il faut peut-être lire les vers 33 et 34 en lecture linéaire : mise en valeur des termes « finisse »

Patrice, « Tragique », Dictionnaire du théâtre, Dunod, 1996. Lecture Jeune - juin 2005 Lecture Jeune - juin 2005 10 Qu’est ce que la Tragédie ? la tragédie latine à travers Sénèque (4 av. J.-C.– 65 ap. J.-C.) et ses œuvres - dont Médée, Phèdre - construites sur le modèle grec mais centrées sur le discours, la rhétorique. que celui que peut embrasser le regard. Les bienséances s’imposèrent au XVIIe siècle, afin de ne choquer ni la moralité ni le goût des spectateurs. Pour respecter la noblesse

partout en Europe, par exemple la façade de Saint Jacques de Compostelle. En architecture baroque, l’intérieur est très ornementé, les églises possèdent des plafonds peints d’une fresque en trompe l’œil, le plus souvent représentant le ciel, un espace ouvert sur l’infini, comme par exemple le plafond de l'église de Gésu à Rome, en Italie. Façade de l'église du Gesù  à Rome, considérée comme la première église de style baroque (1580,  Giacomo della Porta IV) Caractéristique : L'âge baroque

certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public. Il s'agit de spectacles dans lesquels des acteurs, mis dans les circonstances et les situations créées par un texte et la vision d'un metteur en scène/réalisateur, incarnent des personnages pour un regard extérieur (le public), dans un temps et un espace limités. Les dialogues écrits sont appelés pièces de théâtre, mais il peut y avoir également du théâtre sans

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théâtre diachronique de l’antiquité grecque au théâtre contemporain. Selon Lagarce, le théâtre contemporain commence à partir de l’auteur russe Tchekhov > « l’intrigue disparaît au profit d’une atmosphère »1982 : * Adapte Phèdre de Racine. * Mise en scène d’une pièce qu’il a lui-même écrit en hommage à Tchekhov : Voyage de Mme Kripper vers la Prusse orientale . Cours du 15/091988 :23 juillet > l’annonce

lequel les acteurs évoluent tout au long de la pièce est le sol, le plateau, ouencore les planches. Dans les anciens théâtres à l’italienne, l’inclinaison de celui-ci permettait l’effet de perspective, de nos jours, le sol est plat. Cependant, cet espace est exploité de diverses manières en fonction des représentations, il est indicatif de l’intention générale de la mise en scène. Par exemple, dans l’une de ses pièce, Langhoff, metteur en scène allemand, présente un sol problématique avec plusieurs

: la société française sous le Second Empire, et des personnages dans ce milieu : Renée, « la Parisienne affolée », Maxime, « produit d’une société épuisée, l’homme-femme », Aristide « le spéculateur ». Pourquoi évoquer Phèdre ? Zola reprend l’histoire incestueuse antique, (Phèdre femme de Thésée tombe amoureuse malgré elle de son beau-fils Hippolyte, poursuivie en cela par la haine de Vénus qui incarne la fatalité) mais en lui donnant un autre fondement : à la fatalité antique, il substitue la fatalité