Esther Granek

Les restes d’un espoir pesant J’effacerai les peines J’effacerai les joies Notre route bifurqua Et chacun eut la sienne Voilà j’ai les mains vides Vides sont mes mains Vides Et les feuilles tombent dans l’air limpide Encore une fois Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 Lune attique Plastrons d’astre et d’ivoire où se couche le temps, La lune et son linceul, effarouchant la nuit, D’une larme perlée, à la saveur de suie, Percent sommeils et cieux, à pas de revenants

Richepin est un poète du XIXème siècle ayant écrit un poème intitulé "vieilles amourettes" du recueil Les Caresses (1877) ou le poète évoque "les petites amourettes" ,vers 2, de sa jeunesse grâce au champ lexical des fleurs qui finissent par faner. Esther Granek est lui un poète du XXème siècle qui a publié en 1981 un recueil, Je cours après mon ombre , et plus précisément le poème "ombre" qui relate sur les souvenirs, les instants du passé pour oublier la vieillesse. Fuir le temps en se remémorant ses

personne aura tout de même réussi à vivre un vie qui se résume pour Boris Vian à des choses simples. L'illustration que j'ai donc jointe à ce poème représente le lieu où cet évadé a vécu et est mort. Le dernier poème de l'anthologie est Le Jeu d'Esther Granek, une poétesse Belge né en 1927 à Bruxelles. Durant la Seconde Guerre Mondiale elle contrainte de s'exiler en Israël à cause des pressions exercées à cette époque sur les juifs. Elle travaillera ainsi pendant 35 ans comme comptable à l'ambassade de

Mais l'an d'après quand vint l'été le marronnier reprit vigueur et déployant son plafonnier vite étouffa sous sa touffeur tous ces intrus mal aérés afin de semer ses marrons tonton tontaine et re tonton. Esther Granek Après l'Homme Après l’Homme, après l’Homme, Qui dira aux fleurs comment elles se nomment ? Après l’Homme, après l’Homme, quand aura passé l’heure de vie du dernier Homme. Qui dira aux fleurs combien elles sont belles ? N’y aura de

vont des heures qui lassent Me revoilà seul dans la nuit Avec au coeur un peu de place Pour le bonheur qu’on s’est promis. Un goût de fiel un goût de vin C’est à nouveau le lendemain. Soleil m’apportes-tu l’espoir de la revoir, de la revoir ? Esther Granek La Montre Deux fois je regarde ma montre, Et deux fois à mes yeux distraits L’aiguille au même endroit se montre ; Il est une heure… une heure après. La figure de la pendule En rit dans le salon voisin, Et le timbre d’argent module Deux coups

Rimbaud 1854-1891 Waterloo avant la bataille J.Cl. Brinette Waterloo après la bataille J.Cl. Brinette Poème sur la guerre Brandon McGee 7e année, St. Pius X London (Ontario) La Lettre Didier Venturini Le cauchemar Jules Delavigne Le jeu Esther Granek Les fusillés Victor Hugo Poème sur la guerre 1914-1918 Maurice de Vlaminck Après la bataille Victor Hugo Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa

rêvant et esquivant… Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas. Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 Je t’aime Je t’aime pour toutes les femmes Que je n’ai pas connues Je t’aime pour tout le temps Où je n’ai pas vécu Pour l’odeur du grand large Et l’odeur du pain chaud Pour la neige qui fond

Victor Hugo montre ainsi ses regrets et la beauté qu'est l'adolescence et transmet cette période d'insouciance en la comparant aux années à venir. Ainsi elle dure à vivre car en effet,ce sont les premiers problème,c'est que que le poème « Jeunesse » de Esther Graneck nous fait comprendre en disant que « 20 ans,c'est dur à porter » La jeunesse peut être aussi abordée en temps que souvenir,en effet,en grandissant il s'avère que ce soit la période la plus nostalgique et qui est confrontée à de nombreux retour

l’instant tel un bouquetEt de sa fraîcheur s’imprégner.Et de ses couleurs se gaver.Ah ! combien riche alors j’étais !Saisir l’instant. Saisir l’instant à peine néEt le bercer comme un enfant.A quel moment ai-je cessé ?Pourquoi ne puis-je… ? Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981 8 )Horace, Ode I, 11 (Carpe diem) 23 ou 22 avant JC). N'essaye pas de savoir - c'est une chose interdite - pour moi, pour toi, le temps que les dieux nous ont donné, Leuconoë. Ne sonde pas les horoscopes

inversant les réalités. Triste et dur sera le voyage qui vient parfois te réveiller. Eh bien, qu’il me soit triste et dur! Encor j’en veux payer le prix, et que mes rêves ne soient finis! Par-delà mes réveils, qu’ils durent! Esther Granek, Portraits et chansons sans retouches, 1976 7) Rêvé pour l’hiver L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose Dans chaque coin moelleux. Tu fermeras l’oeil