Éthique de la vertu

SEANCE DE COURS SUR LE DEVOIR Introduction : Le devoir est un impératif qui impose à l’homme d’accomplir ce qui est prescrit en vertu d’une obligation (qui peut-être religieuse, éthique, sociale, etc.). Cette définition requiert d’être analysée. Dire que le devoir est un impératif est équivalent à dire qu’il est un ordre : en ce sens, il instaure une relation de commandement et d’obéissance. L’instance qui commande, ici le devoir, doit être dans une position « transcendante » par rapport

L 'homme heureux a-t-il des amis ? Perspectives sur les théories aristotélicienne et épicurienne de l'amitié L'homme heureux a-t-il des amis? La question n'est pas saugrenue. Elle engendre des paradoxes, elle est à la croisée de préoccupations éthiques, anthropologiques, politiques. Commençons par l'exposer abstraitement. On y voit se dessiner une sorte de casse-tête logique où se croisent les définitions de l'amitié, de l'utilité et du bonheur. D'un côté, l'affaire paraît entendue : c'est évident

questionne la relation entre la vertu et le plaisir, en soulignant que la vertu ne doit pas être recherchée pour le plaisir qu'elle procure, mais pour elle-même. En effet, selon Sénèque, le plaisir est un accessoire de la vertu, et non sa raison d'être. Pour lui, le souverain bien consiste dans le jugement même et dans la tenue d'un esprit excellent, qui a réalisé le bonheur parfait sans rien désirer de plus. Dans cette lettre, Sénèque propose une réflexion sur la nature de la vertu et du bonheur, et invite

immorale conduisant à agir immoralement (II). Finalement, il pourrait être légitime de se demander si la volonté d’assigner à l’amour une dimension morale ne serait pas seulement une tentative de nier sa caractéristique même de construction d’une éthique propre, dans l’optique de maintenir la pérennité sociale (III). On dit souvent de l’amour qu’il pousse à des folies. Seulement, ces folies sont considérées comme légitimes, car répondant à un désir profondément bon, à une motivation absolument morale

c) La dimension nécessaire de l'activité 7 III – Le rôle de la vertu das l'accès au bonheur 8 a) Qu'est-ce que la vertu ? 8 b) Pourquoi la vertu est-elle essentielle au bonheur ? 9 IV – Le plaisir 9 a) Qu'est-ce que le plaisir ? 10 b) Relation plaisir / bonheur : quelle place tient le plaisir dans l'accès au bonheur ? 11 V - Quelles sont les activités qui vont permettre à l'homme d'exercer sa fonction propre, en accord avec la vertu? 12 a) L'amitié 12 b) La contemplation du vrai 13 c) L'indépendance

exemple car cette vérité peut très souvent blesser et nuire au bonheur. Le bonheur est une quête quelque peu égoïste que l'individu choisit souvent pour lui seul. Il préfère ainsi conserver ce bonheur en lui quoi qu'il arrive et prêt à mettre de côté la vertu de vérité par égoïsme pour son bonheur subjectif. De plus, ce bonheur est perçu par Kant comme une illusion de l'esprit. Or pour l'individu, vivre dans l'ignorance et dans cette illusion est très confortable et ce confort le comble en le rendant heureux

1 Introduction 1.2 Présentation du Cours Le cours est une sensibilisation aux problèmes éthiques et déontologiques. Le but est de donner les moyens de penser, d'avoir des outils, un langage, des concepts. On ne peut pas donner un cadre de façon neutre, le cours est donc colorer par des idées. On peut réfléchir et avoir des opinions différentes, l'idée n'est pas d'accepter ses convictions mais de réfléchir. Les buts sont: Pour l'éthique: penser l'action (que dois-je faire?) du professionnel

l’éthique ? Théorie normative Piège du naturalisme (justifier position à partir de la réalité) Pas de relativisme moral Différencier éthique d’extrapolation religieuse Trois projets théoriques pour évaluer un jugement moral : * Juger les conséquences d’une décision * Juger la valeur intrinsèque d’un acte * Juger la moralité de la personne, éthique de la vertu L’utilitarisme comme justification des politique Définition : Le plus grand bonheur pour le plus grand nombre => L’utilitarisme

« Ce n'est ni par nature, ni contrairement à la nature que naissent en nous les vertus, mais la nature nous a donné la capacité de les recevoir, et cette capacité est amenée à maturité par l'habitude. En outre, pour tout ce qui survient en nous par nature, nous le recevons d'abord à l'état de puissance, et c'est plus tard que nous le faisons passer à l'acte, comme cela est manifeste dans le cas des facultés sensibles (car ce n'est pas à la suite d'une multitude d'actes de vision ou d'une multitude

pages 33 à 54 ISSN 1266-0078 DOI 10.3917/retm.236.0033 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-d-ethique-et-de-theologie-morale-2005-HS-page-33.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Distribution électronique Cairn.info pour Éditions du Cerf. © Éditions du Cerf. Tous