Etienne De La Boétie

Oral francais 5 texteDISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE - Étienne de la Boetie – 1549 Auteur : Français (1530 – 1563) milieu aisé & cultivé. Attiré par l'étude des civilisations grecques et romaines. Écrit ce texte a 18 ans. L'œuvre : rédigé en 1549, publié en 1576. Opposition au texte de Machiavel Le prince. Remet en cause la domination des puissants sur les faibles car cette domination ne repose sur rien de légitime. Thèse de l'auteur : puissance du tyran repose sur le consentement populaire

capacité de satisfaire, en un milieu donné, les besoins de la société. » Bibliographies : Clastres, Pierres. 1974. la société contre l’état. Editions De Minuit. Paris. De la Boétie, Etienne. 1576. Discours de la servitude volontaire. Editions Milles Et Une Nuits. Citation à débattre issue du livre de De la Boétie : « La nature de l’homme est d’être libre et de vouloir l’être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l’éducation le lui donne. »

b)Présentation des documents et problématique Ainsi dans son livre à caractère autobiographique, intitulé Les Essais, Montaigne tente d'expliquer ce qu'est l'amitié en faisant référence à sa propre expérience avec son fidèle et éternel ami Etienne de La Boétie. Comme le montre Pascal Lardellier, même si les télémessages ont fortement été décriés, ils peuvent eux aussi véhiculés des sentiments profonds et même favoriser une intimité un peu distanciée. Selon l'article de Damien Leloup et les recherches

Bordeaux, il montre rapidement son talent pour la discussion et la joute rhétorique. Après des études de droit, il devient, en 1554, conseiller à la Cour des Aides de Périgueux, puis au Parlement de Bordeaux. Montaigne se lie d'amitié avec Etienne de La Boétie, jeune magistrat humaniste qui meurt en 1563, âgé de 33 ans. Il décrit cette amitié restée célèbre dans un chapitre des Essais ("De l'Amitié").

Etienne de La Boétie Discours de la servitude volontaire (1576). Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement

répercussions sur les idées. Ainsi, nous ne nous pencherons pas plus que nécessaire sur ce qui s’est passé mais plutôt sur la réflexion suscitée par ce sujet auprès d’auteurs du XVIè siècle. Les auteurs que nous allons étudier tels que La Boétie, La Popelinière, René de Lucinge et quelques autres prirent part à ce débat par conviction religieuse ou devoir moral et furent de véritables acteurs de leur temps, que ce soit par la prise des armes ou l’exercice du droit… Nous verrons tour à tour

Étienne de La Boétie (1530-1563) : Discours de la servitude volontaire Pauvres et misérables, peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez enlever, sous vos propres yeux, le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, dévaster vos maisons et les dépouiller des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n'est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu'on vous laissât seulement

en Latin mais apprendra le français quelques années plus tard. Il incarne la tolérance. Il aime le calme mais aussi le savoir. Il devient d’abord conseiller au parlement de Bordeaux puis maire de la ville. Il se lie très vite d’amitié avec Etienne de la Boétie. Il fuit l’amour et préfère se consacrer pleinement à l’amitié. Fatigué par ces fonctions, le penseur se retire dans son domaine et sa 'librairie' pour se consacrer à la lecture et à l'écriture.Grand écrivain, il consacre 20 ans de sa vie à

culture aurait toute sa place et de développer son sens critique. Libéralement élevé par son père, Montaigne a le latin pour langue maternelle. Apres de solides études de droit il commence une carrière politique à Bordeaux et se lie d'amitié avec Etienne de la Boetie. Le début de la rédaction des Essais se situe vers 1572 et voit le philosophe adopter une devise d'inspiration sceptique, " que sais-je?". en 1580 paraissent à Bordeaux les deux premiers livre des Essais. Il compose les chapitres du troisième

étoiles. Les poètes rendent également hommage de la sorte à une autre Pléiade, groupe de sept poètes de l'époque alexandrine. Voici les noms de ceux qui composèrent le groupe, en plusieurs époques successives : Du Bellay, Ronsard, Antoine de Baïf, Étienne Jodelle, Pontus de Tyard, Jean de la Péruse, Rémi Belleau, Guillaume des Autels, Jacques Pelletier du Mans, Dorat. Une des priorités de ces poètes est qu'on utilise la langue française pour composer un poème : si la langue paraît pauvre, il faut