Etienne De La Boétie

usage » Les humanistes se questionne sur le meilleur système politique pouvant contribuer à l'épanouissement de l'hommeMachiavel repense le rôle du prince c’est-à-dire du dirigeant politiqueDans le discours de la servitude volontaire de La Boétie, Etienne de la Boétie remet en cause la monarchie absolue de droit divin et anticipe déjà l’idée d’une démocratie qui reposerai sur un contrat entre les hommes.Tandis que d’autres humanistes tel que Thomas More dans Utopie ou Rabelais dans Gargantua cherchent

là qu'il rencontre, en 1558, Etienne de la Boétie avec qui il se lie d'une profonde amitié, "parce que c'était lui, parce que c'était moi". Ce dernier meurt en août 1563. Le 25 septembre 1565, Montaigne épouse Françoise de la Chassagne (dont il eut cinq filles dont une seule survivra) et, en 1568, à la mort de son père, devient seigneur de Montaigne. Il vend alors sa charge de conseiller au parlement de Bordeaux et se rend à Paris pour publier les écrits de la Boétie. En 1571, il est nommé gentilhomme

discussion et la joute rhétorique, et par son goût pour le théâtre. 1557-1570 Le Parlement de Bordeaux et Etienne de la Boétie Après des études de droit, il débute sa carrière en 1554 en tant que conseiller à la Cour des Aides de Périgueux, puis au Parlement de Bordeaux où il siège durant presque 15 ans. C’est donc au palais de l’Ombrière qu’il fait la connaissance d’Etienne de la Boétie, de trois ans son aîné, humaniste et poète, auteur du discours de la servitude volontaire, hymne véhément

la Pléiade (1522-1560) Erasme : Théologien, polémiste et homme de lettres appartenant aux humasistes de la renaissance (1467-1536) Pierre de Ronsard : Poète francais appartenant au mouvement de la Pléiade durant la Renaissance (1524-1585) Etienne de la Boetie : Ami très proche de Montaigne étudiant le droit et la philosophie (1530-1563) Guillaume Budé : (1467-1540) Pétrarque : Poète humaniste italien appartenant aux humanistes de la renaissance (1304-1374) II) Les Essais de Montaigne et L'humanisme

son ami, Etienne de La Boétie. Il tente de décrire les liens d'amitié. La leur était fraternelle et selon ses dires extraordinaire et exclusive. Il la distingue de l'amour et décrit sa stabilité ainsi que la sincérité de ses liens, sans distinction de beauté. Il expose que l'amitié lie des individus qui ont des idées communes et qui les partagent agréablement. Il précise ensuite que son ami lui manque et il semble lui avoir écrit, en son honneur, les Vingt-neuf sonnets d'Etienne de La Boétie. CHAPITRE

travers du livre Les Essais qui a fortement influencé la culture occidentale. Son père est conseiller au Parlement, maire de Bordeaux et c’est un humaniste ouvert aux idées nouvelles. Il est donc issu de la haute société de l’époque. Il rencontre Etienne de la Boétie, un magistrat comme lui. Cette amitié marquera Montaigne car il est influencé par l'exigence morale de son ami, son stoïcisme et son engagement dans la réflexion politique. Plus tard, il se consacre à l’étude et à la réflexion. Il étudie des

l'age de six ans on le confie a un précepteur allemand qui ignorant la langue française lui parla exclusivement en latin. Il poursuit des études de droits pour devenir magistrats et succéder dans les charges de son père. Il rencontre en 1557 Etienne de la Boétie qui devint son meilleur ami et qui l'influença d'ailleurs dans sa réflexion. En 1565 il épouse Francoise de La Chassaigne dont il aura une fille Léonor. Trois ans plus tard son père meurt et il hérite donc de toute sa richesse. En 1578 il devient

Essais. Issu d'une riche famille bordelaise, son éducation est conforme aux principes humanistes. Il méne de rillantes études en philosophie puis en droits. A 21 ans, il devient magistrat à Périgueux puis à Bordeaux. Il se lie d'amitier avec Etienne de Boétie (1530-1563) qui a rédigé un essai remarquable sur la tyrannie. Leur amitié est pour Montaigne inexprimable : "si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant "parce que c'était lui, parce que

exerce treize ans ses fonctions qui lui valent plusieurs missions à la cour de France. Il y rencontre l'ami pour toujours, Etienne de La Boétie, en 1558, jeune homme de trois ans son aîné, qui lui enseigne les principes fondamentaux du stoïcisme, notamment ne pas craindre la mort et rester ferme devant elle. Leur relation est fondée sur une complémentarité exemplaire, La Boétie est en quelque sorte, selon Montaigne, sa moitié, celui qui le comprend, qui anticipe ses propos, celui avec lequel il peut

qu’à l’origine la moralité de cet apologue se rapporte davantage à la prudence du renard qu’à la tyrannie du monarque. Mais comme il est évoqué par Etienne de La Boétie dans le Discours de la servitude volontaire notre lecture et notre interprétation sont évidemment influencées. Nous observons d’ailleurs précisément dans ce récit ce que dénonçait La Boétie dans son discours : une obéissance passive des sujets qui se jettent dans la gueule du Lion sans réfléchir, sans songer même à résister. Les deux