Eugène De Rastignac Héros

totalement dévouée, tout en restant très discrète. Raphaël rencontra ensuite Eugène de Rastignac, qui le fit entrer dans la haute société et lui présenta Fœdora, la femme la plus en vue de Paris. Il s'ensuivit entre eux un long jeu de séduction dans lequel elle se refusa et où, ayant dépensé la totalité de sa fortune, il finit par renoncer. Il gagna alors un petit pactole au jeu, et, dans un élan suicidaire, décida avec Rastignac de le dilapider en menant une vie de débauche. Il quitta pour cela sa mansarde

les vicissitudes de l’existence d’un individu ou d’une classe sociale »4. C’est dans ce sens qu’il convient de comprendre le commentaire du narrateur décrivant la première visite du château de la 23 Français comtesse de Beauseant effectuée par Rastignac : il « n’avait donc pas encore pénétré dans les appartements de madame Beauséant ; il allait donc voir pour la première fois les merveilles de cette élégance personnelle qui trahit l’âme et les mœurs d’une femme de distinction »5. Soulignant au passage

totalement dévouée, tout en restant très discrète. Raphaël rencontra ensuite Eugène de Rastignac, qui le fit entrer dans la haute société et lui présenta Fœdora, la femme la plus en vue de Paris. Il s’ensuivit entre eux un long jeu de séduction dans lequel elle se refusa et où, ayant dépensé la totalité de sa fortune, il finit par renoncer. Il gagna alors un petit pactole au jeu, et, dans un élan suicidaire, décida avec Rastignac de le dilapider en menant une vie de débauche. Il quitta pour cela sa mansarde

spectateur ne peut pas s’identifier à lui. C’est cette distance qui attire tout de même notre  fascination.     Michel est ce fataliste qui ne trouve pas sa place dans la société rappelant ainsi les multiples  personnages de roman réaliste tels que Emma Bovary ou encore Eugène de Rastignac.     Bresson multiplie les champs vides (le hall, l’escalier) avant l’entrée dans le champ du  personnage et les prolonge une fois le personnage hors champ. Ainsi, les raccords avec les plans  suivants tardent à venir et un effet de suspens

laquelle il a vécût, s’inspirer de leur propre expérience. De cette façon, Chateaubriand dans son ouvrage René s’inspire de l’épopée chrétienne qu’il fit en 1806 à travers le contour de la Méditerranée pour raconter un voyage au cours duquel le héros replonge dans sa tradition catholique. Les écrivains peuvent aussi parvenir à imiter le réel en se faisant chercheur. Zola, grand naturaliste du XIXème, disait que « le romancier est fait d’un observateur et d’un expérimentateur ». Il a d’ailleurs

termine le portrait de Lucien de Rubempré, le héros des Illusions Perdues : « Ainsi était fait Lucien, il allait du mal au bien, du bien au mal avec une égale facilité ». De même, Gustave Flaubert parle des « poètes catholiques et sataniques, aussi avancés en philosophie qu’on l’était au XIIème siècle » lorsqu’il évoque les lectures de son héros de L’Education Sentimentale, Frédéric Moreau

dernières. Seul Eugène de Rastignac accompagnera le vieillard agonisant à son chevet. Cet extrait est l’excipit du roman, qui se clôt sur l’enterrement du Père Goriot, mais aussi sur la mort d’une âme pure. Comment Balzac montre-t-il que cette société cruelle peut avoir raison (vaincre, venir à bout) des âmes les plus nobles ? 1er mouvement : Une cérémonie dans le plus grand dénuement. (l.1 à 6)2e mouvement : Le triste enterrement d’un père sacrificiel. (l.7 à 13)3e mouvement : Eugène : la mort

aventures qui vont lui permettre d’en ressortir grandit. Le combat contre les « géants », qui n’étaient en réalité que des moulins à vent, permet de mettre en avant le caractère comique de ce récit. De plus, le personnage de roman et plus précisément le héros peut se retrouver face à une quête à réaliser. Nous pouvons ainsi relever le personnage de Clélie dans le roman éponyme de Mlle de Scudéry. Cette dernière dresse la Carte du pays de Tendre qui est le pays de l’Amour et est imaginaire. La carte représente

l’œuvre de Stendhal, de son vrai nom, Henry Beyle, Le Rouge et le Noir. Ce roman, appartenant au romantisme, fut publié chez Levasseur (maison parisienne) en 1830. C’est le second roman de Stendhal après Armance. Il relate l’histoire de Julien Sorel, héros charismatique, admirateur de Napoléon et nostalgique d’une époque qu’il n’a pas connue. L’histoire se passe sous la société de restauration, dirigée par le monarque Louis XVIII, ayant pris effet en 1814 après la chute du second Empire. Julien est déchiré

l’histoire de héros miséreux, vivant en marge de la société et à ses dépens ; gens des basses classes, ordinairement, ou déclassés, filous de toute espèce, voyous des rues, bandits de grand chemin, bohémiens, voleurs, capitaines de compagnie, courtisanes, étudiants. Au cours d’aventures souvent extravagantes supposées plus pittoresques et surtout plus variées que celles des honnêtes gens, qui sont autant de prétextes à présenter des tableaux de la vie vulgaire et des scènes de mœurs, le héros entre en