Eugène De Rastignac

Le passage que nous allons étudier se trouve au début de la deuxième partie du roman de Balzac, Le père Goriot. Eugène de Rastignac est heureux, il vient de recevoir de l’argent de sa mère et de ses deux sœurs. Il va pouvoir faire son entrée dans le monde parisien. Mais comme l’on a pu le voir dans la première partie, Rastignac manque d’expérience. Il demande donc conseil à sa cousine Madame de Beauséant. Cependant, c’était sans compter sur le diabolique Vautrin. En effet, celui-ci, jouant le rôle

Littérature comparée à Sorbonne Université (Paris IV), CRLC, titulaire d’un Master en Littératures françaises à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) ; e-mail : a_zawislak@yahoo.fr ANNA HANOTTE-ZAWIŚLAK 104 qui mêle héros célèbres, comme Eugène de Rastignac (Le Père Goriot d’Honoré de Balzac), modèle pour toute une jeunesse1, ou Georges Duroy (Bel-Ami de Maupassant), et personnages moins connus, Claudius Ferjol (L’Arriviste d’Alcanter de Brahm), ou Paul Sainthy (L’Arriviste de Marc Stéphane)

revu ses filles, c’est également l’enterrement des illusions de Rastignac. Point final de sa formation. I. Funérailles du Père Goriot 1)Abandon 2)Précipitation 3)Dénouement Enchaînement logique Goriot / Rastignac II. Fin d’un apprentissage 1)Avenir envisagé 2)Désir de conquête 3)Dénouement Générosité, honnêteté n’a pas sa place ds la société Rastignac conscient de ce qu’il fait (≠texte 3), machiavélique, la faim

parisiens d’Eugène de Rastignac, jeune homme sans argent, qui, dans la pension où il habite, se lie d’amitié avec le père Goriot. Rastignac va assister à la déchéance du personnage éponyme, qui se ruine pour ses deux filles ingrates qui fréquentent la haute société parisienne. L’extrait suivant, qui raconte l’enterrement du vieil homme, correspond aux dernières lignes du roman. Mais comment l’enterrement du vieillard ouvre-t-il les yeux du personnage de Rastignac sur l’immoralité de la

bonheur elle a besoin de l’argent qui le mari refuse. Le malheur de sa famille est bien exprimé à la page 207-209, cette page est aussi une illustration de mœurs parisiens du beau monde, de la corruption féminine surtout. Elle aime passionnément Rastignac, on le voit dans la lettre à la p.257 « Attendre un être que’ l’on aime…. » Très vaniteuse, elle adore l’argent, ( p.282 – elle baise son père pour la 1 fois pendant 10 ans, CAR IL A PAIE SON APPARTEMENT) Son rêve est de pénétrer dans la société

de la vie privée de la Comédie humaine. Le Père Goriot établit les bases de ce qui deviendra un véritable édifice : la Comédie humaine, construction littéraire unique en son genre, avec des liens entre les volumes, des passerelles, des renvois. Rastignac éblouie par le monde et l’argent Vautrin opaque pour tout le monde. Seulement quelques indices : il connait les serrures et les prisons, il se cache de la police. Le narrateur ne révèle rien sur le personnage : focalisation externe. Dans cette scène

l'étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent, et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien, il fut forcé d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme

par la transgression de la morale. Selon Mme de Beauséant parvenir passe belle et bien par la transgression de la moral. De ces dires la transgression peut être un phénomène relié aux relations intra personnelles. S’adressant directement à Eugène de Rastignac, Mme de Beauséant lui conseille de « [n’] acceptez les hommes et les femmes que comme les chevaux de poste que vous laisserez crever à chaque relias, vous arriverez ainsi au faite de vos désir.». À travers Mme de Beauséant l’auteur utilise

le récit de Mr Goriot, un homme ayant perdu sa femme, et qui s’éprend d’un amour immesurable pour ses deux filles. Il ira jusqu’à se sacrifier pour elles et recevra du mépris de ces dernières. L’extrait présenté nous fait la description par Eugène de Rastignac, de la chambre dans laquelle loge le Père Goriot. Nous allons voir en quoi cette dernière est pathétique. Avant tout, le registre pathétique, du latin pathos (=souffrance), est présent principalement

Introduction : Si l’on considère le parcours de Rastignac, le récit relève du roman d’apprentissage. Jeune aristocrate de province, venu faire son droit à Paris, logeant à la modeste pension Vauquer, Rastignac rêve de réussir dans le monde. Pour le guider sur ce chemin de l’ambition, Balzac place à ses côtés Vautrin, individu énigmatique et douteux, et dont on ne tardera pas à découvrir qu’il est en réalité un ancien forçat, échappé du bagne de Toulouse. Rastignac comme Vautrin, qui réapparaîtra sous de