Eugénie Grandet Conclusion

enterré dans un véritable sépulcre »19. UNE INTRIGUE PROVINCIALE • Trivialités En écrivant Le Curé de Tours, Balzac accomplissait une véritable gageure : créer, comme l’écrit Félix Davin à propos de cette autre scène de la vie de province qu’est Eugénie Grandet, un « drame appliqué aux choses les plus simples de la vie privée » 20 . La page liminaire de l’œuvre nous initie significativement aux préoccupations on ne peut plus triviales du protagoniste puisque nous apprenons qu’ « entre toutes les petites

de perdre toute vertu. Rastignac renoncera à Victorine par horreur pour le crime arrangé que Vautrin lui demande d’accepter pour que cette dernière devienne une riche héritière. Balzac est fasciné par le thème de la jeune-fille malheureuse, (Eugénie Grandet, Le Lys dans la vallée, La femme de trente ans), mais un tel sujet est déjà devenu un poncif mélodramatique et Balzac cherche à capter l’intérêt du lecteur en lui présentant un type de personnage qu’il aura rencontré de multiples fois à la scène

connu en 1850 pour Atala (1801) et René (1802), conteur, voyageur, poète. Le second, mort en 1850, s'est emparé de la société française sous la restauration our don oeuvre, et a créé des figures de femmes dont s'inspirera celle d'Emma Bovary : Eugénie Grandet, Ursule Mirouët, Henriette de Mortsauf (Le Lys dans la vallée, 1835-6), Dinah Piedefer... Il est le premier à s'intéresser en romancier à la condition des femmes “qu'on élève comme des saintes et qu'on marie comme des pouliches”, dans l'aristocratie

situation et d’expliquer le comportement de son personnage avec une objectivité scientifique. Donc le lien avec la science, c’est surtout la méthode scientifique : observation – formulation d’hypothèses pour expliquer – vérification par l’expérience – conclusion. Caractéristiques spécifiques : La méthode naturaliste : observation et analyse Conformément à la méthode des sciences naturelles, le Naturalisme re pose sur l’observation et l’analyse. ( Pour écrire « Germinal », Zola est descendu dans

la marche d’un escalier tant qu’elle ne cédait pas entièrement sous les pieds.” La phrase est nue et sans intérêt. Pour l’amour du contraste, remarquez comment Balzac exprime cette idée dans Eugénie Grandet. La vieille Manon vient de tomber dans l’escalier, qui a une marche cassée, et le père Grandet de s’écrier : “Vous ne savez pas, vous autres, mettre le pied dans le coin, à l’endroit où elle est encore solide.” Voilà la différence entre une observation prise sur le vif, “une tranche de

Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale (p. 52 ES/S et Techno / p. 54 L/ES/S) SÉQUENCE 2 – Le portrait dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Stendhal, Le Rouge et le Noir (p. 70 ES/S et Techno / p. 72 L/ES/S) • Honoré de Balzac, Eugénie Grandet (p. 72 ES/S et Techno / p. 74 L/ES/S) • Gustave Flaubert, Madame Bovary (p. 73 ES/S et Techno / p. 75 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – De la rencontre amoureuse à la séparation dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Gustave Flaubert, L’Éducation

réalisme. À commencer par « Gobseck » (1831), en passant par « La Peau de Chagrin » (1831) et « Louis Lambert » (1832) les tendances réalistes prennent de la vigueure et repoussent peu à peu celles romantiques pour triompher sur ces dernières dans « Eugénie Grandet » (1833), premier roman réaliste de BALZAC. Ensuite BALZAC publie « Le Père Goriot » (1834 à1835), « Le Lys dans la Vallée » (1835 à 1836). À cette époque leur auteur songe à grouper ses scènes et études en un ensemble organisé qui serait une

dévelopement de votre réponse en fonction de la question posée. Dans la mesure du possible, confrontez les textes les uns avec les autres. La phrase de conclusion montre que vous avez réellement répondu à la question posée. Cette méthode s’applique aussi bien aux questions sur corpus qui vous sont posées dans la première partie du sujet, qu’à la conclusion au traitement des axes de lecture dans le développement du commentaire. En effet, le parcours de lecture qui vous est proposé vous suggère des axes

……………………………………………. Mme Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche, lente ; une de ces femmes qui semblent être faites pour être tyrannisées. Elle avait de gros os, un gros nez, un gros front, de gros yeux, et offrait, au premier aspect, une vague ressemblance avec ces fruits cotonneux qui n’ont plus ni saveur, ni suc. Ses dents étaient noires et rares, sa bouche était ridée, son menton affectait la forme dite en galoche. Madame Grandet mettait constamment une robe

dans une démarche qui analyse une question et propose une solution à ce problème. Ces exercices ne peuvent non plus se passer d’introduction ni de conclusion. L’introduction doit citer les termes du sujet ou les reformuler, problématiser, c’est-à-dire, poser la ou les questions intéressantes en analysant les mots-clés de l'énoncé. La conclusion peut-être assez succincte mais elle doit impérativement faire le bilan de la démarche analytique ou dialectique que vous avez menée dans votre développement