Euphemisme

l'aide d'un mot-outil (comme, semblable à...) - Tes yeux sont bleus comme le ciel ENUMERATION n.f., ACCUMULATION n.f. Juxtaposition d'une série de termes - Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances EUPHEMISME n.m. Formulation adoucie d'une idée qui pourrait paraître trop brutale - Les non-voyants (aveugles) - Il s'est éteint (il est mort) GRADATION n.f. Succession de mots ou d'expressions de sens voisins et dont l'ordre traduit une progression croissante

tente d’avertir sa dame du déclin de l’amour si celle-ci ne fait pas preuve de sentiments réciproques rapidement. En effet, la gradation amplifie le phénomène de désespoir de Ronsard sans cet amour réciproque de sa dame. De plus, le poète utilise un euphémisme, « […] le temps non, mais nous nous en allons, et tôt serons étendus sous la lame » (l. 10-11), pour atténuer la réalité de la vieillesse et de la mort. Le poète tente ici d’adoucir cette réalité choquante dont il essaie, pendant tout le poème,

fleurissants) La métonymie : Un terme est remplacé par un autre, ils sont liés par une relation de proximités contenants un effet ou une cause. (Exemple : Contenant/contenu → Aller boire un verre, effet/cause → Socrate a bu la mort, etc) Euphémisme : L’atténuation d’un mot par un autre qui vas marquer une réalité dérangeante (brutale, gênante…) (Exemple : Elle est morte → elle nous a quitté) La Litote : Figure d’atténuation qui dit le moins pour dire le plus. (Exemple : Elle est pas

force croissante. Ex : «Va, cours, vole, et nous venge.» (Le Cid de Corneille) L’euphémisme n. m. Figure de style qui consiste à remplacer une expression qui risquerait de choquer, par une expression atténuée. Ex : «Demandeur d'emploi » est un euphémisme pour désigner un chômeur. Autre exemple : « Il a vécu. » à la place de « Il est mort. » Le procédé inverse est l'hyperbole. La périphrase n. f. Cette figure de style consiste à dire en plusieurs mots ce qu’on pourrait exprimer par un seul.

cette phrase commence par des formules (faussement) élogieuses : « comme vous devenez d’année en année plus raisonnables… ». Les inventions meurtrières des hommes sont décrites avec des périphrases qui en atténuent l’aspect choquant (ce sont des euphémismes : « petits globes … autres plus pesants et massifs »), les présentant comme de merveilleux jouets, absolument comme le ferait quelqu’un voulant mettre en valeur l’ingéniosité des hommes en dissimulant la réalité odieuse du but poursuivi. La construction

la bataille - termes mélioratifs, voire laudatifs de la ligne 1 + anaphore de « si » (adv. d’intensité) -> hyperboles - guerre = kermesse ou fête foraine : Ex : « renversèrent » (l.4) = jeu de chamboule-tout (pas d’impression de mort) -> euphémisme « Beauté » et ordre du champ de bataille - début = passage en revue des troupes (deux armées se faisant face) - mention de « canons » déclenchant l’offensive - offensive ordonnée et logique : on réduit la distance entre les combattants (gradation)

pâlis à sa vue. » (Racine) Hyperbole Exagération dans le choix des mots Je meurs de faim = J’ai très faim Mise en relief (emphase) Elément de l’énoncé souligné à l’aide d’un présentatif (c’est…qui…) C’est Jean qui doit venir demain Euphémisme Substitue au terme propre une expression imaginée, afin de rendre la réalité (que l’on évoque) moins brutale Il nous a quittés = Il est mort Litote →Utilisation d’une expression (en général de forme négative) qui suggère beaucoup plus que

| ASYNDETE | Par opposition | ANTITHESE | ELLIPSE | OXYMORE (masc.) | ZEUGMA | CHIASME (masc.) | ANACOLUTHE (fém.) | ANTIPHRASE | INVERSION | PARADOXE | CHIASME | D’atténuation | EUPHEMISME | HYPALLAGE | LITOTE | PERIODE | Comparaison : La comparaison met sur le même plan deux éléments en les reliant par un outil de comparaison, mettant en évidence un point commun ou une différence (ex : « il est grand comme son

reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses. » Ronsard : sur la mort de Marie. De la même manière, le déni de la mort trouve un écho artistique dans l’ euphémisme : « La Parque t’a tuée et cendres tu reposes » ibidem ou encore les célèbres vers de Baudelaire : «  La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse. » La poésie sait se montrer pudique dans

autre sens : « bouche ouverte » (v.5), « dort » (v.7) devient un euphémisme pour designer la mort. L’adjectif «pâle» (v.8) désigné la pâleur cadavérique. La chaleur de la lumière qui pleut ne fait que mieux opposer la vie à la mort. C’est pour mieux nous tromper que le poète a répété « il dort » au vers 9. La comparaison « comme/souriait un enfant malade », s’appuyant sur un contre rejet externe, prend tout son sens. Ce nouvel euphémisme était un indice de la mort. Tout comme l’expression finale du