Exposé Sur Julien Sorel

de la petite ville de Verrières. Son aisance. Portrait du maire, installé depuis 1815 : M. de Rênal, propriétaire de la fabrique de clous. Pour agrandir ses jardins, M. de Rênal a dû négocier ferme avec le propriétaire de la scierie : M. Sorel, père de Julien. Tyrannie de l'opinion à Verrières. Chapitre 2 : La promenade de Verrières (le Cours de la Fidélité), embellie par M. de Rênal, enclenche une rêverie poétique de l'auteur : la vue sur la campagne y est somptueuse, quoique l'autoritarisme

mises et ainsi ces valeurs sont dictées par la société sans qu’il ait critique ouverte. Comme le montre l’amour enfoui et renié par Madame de Clèves pour le Duc de Nemours. La littérature romanesque se révèle donc un genre opportun et efficace pour exposer l’idéal du genre humain chez les auteurs. Cependant, il nous faut aussi constater que certains auteurs jugent que l’idéalisation ne serait pas la principale fonction des personnages de roman, et qu’il est nécessaire en littérature d’élever sa voix

(1829). Son cousin très dévoué, Romain Colomb, qui avait été pour cet ouvrage son collaborateur occasionnel avait durant bien des mois remarqué sur son bureau un dossier qui dormait, avec, en gros caractères, un seul nom pour titre sur la couverture : Julien. C’était l’ébauche ou tout au moins le premier projet du Rouge et Noir. Dans une note liminaire qui figurait sur la première édition et qu’à l’encontre de ce qu’ont fait presque tous les éditeurs, j’ai cru devoir rétablir dans celle-ci, Stendhal affirme

Eléments d’introductions : Au cœur de la problématique de Julien Sorel et de Stendhal lui-même, se trouve le conflit entre l’être et l’aspiration à un autre être idéalisé, entre la vérité de son être et l’apparence que l’on veut ou doit donner au sein de la société. D’ailleurs qui est le vrai Stendhal ? Henri Beyle ? Entre les différents pseudonymes et la vie d’Henry Brulard on devine bien ses difficultés à définir un « moi » unique au milieu de ses différentes personnalités. Ce qui fait l’unité

(1829). Son cousin très dévoué, Romain Colomb, qui avait été pour cet ouvrage son collaborateur occasionnel avait durant bien des mois remarqué sur son bureau un dossier qui dormait, avec, en gros caractères, un seul nom pour titre sur la couverture : Julien. C’était l’ébauche ou tout au moins le premier projet du Rouge et Noir. Dans une note liminaire qui figurait sur la première édition et qu’à l’encontre de ce qu’ont fait presque tous les éditeurs, j’ai cru devoir rétablir dans celle-ci, Stendhal affirme

singulière sur la rive du Doubs vous a frappé en entrant à Verrières, et où vous avez remarqué le nom de Sorel, écrit en caractères gigantesques sur une planche qui domine le toit, elle occupait, il y a six ans, l’espace sur lequel on élève en ce moment le mur de la quatrième terrasse des jardins de M. de Rênal. Malgré sa fierté, M. le maire a dû faire bien des démarches auprès du vieux Sorel, paysan dur et entêté ; il a dû lui compter –7– de beaux louis d’or pour obtenir qu’il transportât son

:Description de la petite ville de Verrières. Son aisance. Portrait dumaire, installé depuis 1815 : M. de Rênal, propriétaire de la fabrique declous. Pour agrandir ses jardins, M. de Rênal a dû négocier ferme avec lepropriétaire de la scierie : M. Sorel, père de Julien. Tyrannie del'opinion à Verrières. Chapitre 2 :La promenade de Verrières (le Cours de la Fidélité), embellie par M. deRênal, enclenche une rêverie poétique de l'auteur : la vue sur la campagney est somptueuse, quoique l'autoritarisme du maire

bourgeois, notamment les banquiers qui sont au pouvoir sur la monarchie de Juillet (régime politique du royaume de France entre 1830 et 1848). En outre, Stendhal nous propose dans ses romans sa propre expérience de vie et donc ses personnages (Julien Sorel, le marquis Fabrice del Dongo et Lucien Leuwen) c’est Stendhal, avec son tempérament à la fois passionné et lucide, avec ses hésitations entre l’armée (le rouge) et l’Église (le noir), ses rêves, ses ambitions, son désir d’une vie différente

Monarchie de Juillet, même s’il n’a pas accordé au peuple toute son importance. La formation du génie balzacien Balzac n’est pas parvenu d’emblée à la maîtrise de la technique romanesque. Au début, il considérait le roman comme un instrument pour exposer ses théories philosophiques ou religieuses, ensuite il écrit des œuvres à la mode. C’est à partir de 1823 qu’il progresse vers le réalisme et construit ses histoires en se basant sur les passions humaines plus que sur une suite d’événements. En

XV : Première nuit amoureuse de Julien de « Ce bruit le réveilla comme le chant du coq... » à « il fondit en larmes » À partir de la fin du XVIIIe siècle, le genre du roman d'apprentissage (ou roman de formation) s'impose. Une jeune femme ou, le plus souvent, un jeune homme y évolue au fil des expériences qu'il fait en se confrontant à différents domaines de la société. Le Rouge et le Noir, publié par Stendhal en 1830, correspond à cette définition. Julien Sorel, jeune homme pauvre très ambitieux