Exposé Sur La Bourgeoisie Dans Bel Ami

bon chanoine : il n’y était plus ; je le savais, mais je voulais revoir le salon où nous avions passé tant de soirées aimables, et, depuis, si souvent regrettées. Je trouvai le neveu du chanoine et la femme de ce neveu qui me reçurent comme un vieil ami. Quelques personnes survinrent, et l’on ne se sépara que fort tard ; le neveu fit venir du Café Pedroti un excellent zambajon. Ce qui nous fit veiller surtout, ce fut l’histoire de la duchesse Sanseverina à laquelle quelqu’un fit allusion, et que le

3) Biographie de Molière : Molière (1622-1673), de son vrai nom Jean Baptiste Poquelin est un dramaturge et comédien français qui marqua de son empreinte le théâtre français. Molière est né le 15 Janvier 1622 à Paris d’une famille issu de la bourgeoisie (charge de tapissier royal) et dont la famille fréquentait aussi toute la haute aristocratie parisienne. De ses années d’enfance et d’études, on ne sait que peu de choses, les témoignages furent assez contradictoires. C’est vers l’âge de 21 ans

bon chanoine : il n’y était plus ; je le savais, mais je voulais revoir le salon où nous avions passé tant de soirées aimables, et, depuis, si souvent regrettées. Je trouvai le neveu du chanoine et la femme de ce neveu qui me reçurent comme un vieil ami. Quelques personnes survinrent, et l’on ne se sépara que fort tard ; le neveu fit venir du Café Pedroti un excellent zambajon. Ce qui nous fit veiller surtout, ce fut l’histoire de la duchesse Sanseverina à laquelle quelqu’un fit allusion, et que le

fait divers, le crime crapuleux d'un petit-fils : «C'est admirable ! […] Tuer sa grand-mère parce qu'on a envie d'aller à Paris.» Monime se sent complice du crime et explose : «Orgueilleux... Orgueilleux... Je t'aimais comme une petite fille aime son ami d'enfance qu'elle a retrouvé. Voilà tout. Et maintenant je te hais d'avoir exploité ce pauvre amour. Je te hais d'avoir accroché à moi tes rêves d'impuissant et de fou.» Anouilh fait exécuter par Frantz, juste avant le second rideau, cette victime que

(on se souvient d'une époque où les femmes violées étaient réduites au silence par l'accusation de provocation !) Ce révolutionnaire va encore plus loin dans le fanatisme tribal lorsqu'il en vient à qualifier ainsi les capitalistes juifs : "la bourgeoisie trouva dans le Juif, au cours des âges, un auxiliaire merveilleux et puissamment doué." (p. 180) Là encore, pas de distinction possible entre les hommes ordinaires, chrétiens, juifs ou Polynésiens, exerçant une fonction socio-économique ordinaire

qui gardent sur eux tous les ridicules d'un temps, et qui vous apparaissent comme la personnification de toute une époque pour vous arracher une bouffée de gaieté quand vous vous promenez en dévorant quelque chagrin amer causé par la trahison d'un ex−ami. En conservant dans quelques détails de sa mise une fidélité quand même aux modes de l'an 1806, ce passant rappelait l'Empire sans être par trop caricature. Pour les observateurs, cette finesse rend ces sortes d'évocations extrêmement précieuses. Mais

culture. Le public, parfois, reçoit de manière violente certains artistes. Cela peut être dû au manque d’intérêt à sa musique ou encore aux tenues et danses, vues comme indécentes, de certains musiciens et chanteurs. Mais en contre partie, il y a de belles découvertes. Certains artistes qui leur sont méconnus leur offrent alors des moments inoubliables et suscitent des acclamations d’une forte intensité. On assiste aussi à des échanges très forts entre des groupes internationaux et le public, ce dernier

L’histoire commence là dans une lettre, dans laquelle Nathanaël écrit à son ami Lothar. Il y parle de son inquiétude, de son ressenti d’une destinée funeste qui le guette. Les malheurs s’enchaînent alors dans la vie de Nathanaël, qui perd peu à peu contact avec le réel, il s’éloigne de ses amis, et de sa fiancée Clara, se laissant aller à son amour pour Olympia, beauté parfaite, fille de son professeur de physique Spallanzani, ami de Coppola. Il s’avérera au final que cette Olympia est en réalité une

fait divers, le crime crapuleux d'un petit-fils : «C'est admirable ! […] Tuer sa grand-mère parce qu'on a envie d'aller à Paris.» Monime se sent complice du crime et explose : «Orgueilleux... Orgueilleux... Je t'aimais comme une petite fille aime son ami d'enfance qu'elle a retrouvé. Voilà tout. Et maintenant je te hais d'avoir exploité ce pauvre amour. Je te hais d'avoir accroché à moi tes rêves d'impuissant et de fou.» Anouilh fait exécuter par Frantz, juste avant le second rideau, cette victime que

réunissant en un même discours tout ce qui n’est pas roman. Dans Le Père Goriot plus qu’ailleurs, Balzac met en scène des masques tragiques, les compromet dans des intrigues de vaudevilles et, avec une liberté de poète, suspend son étrange comédie pour exposer à son public des leçons sur la nature humaine. L’étude de ce roman permet donc de dépasser la révision du genre narratif abordé en Seconde : la multiplicité des discours non romanesques – voire non littéraires – conduira à problématiser la question