Fable Les Deux Jardiniers

Jean de La Fontaine, Fables « L’Ours et l’Amateur des jardins » (1678) La morale présente sur deux vers est à la fin : elle découle du récit. « Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi » On y remarque la présence d’une antithèse (ignorant et sage, ami et ennemi) et d’un paradoxe dans le sens des termes. Mais le discours argumentatif est aussi présent à travers les diverses interventions du narrateur dans les portraits des personnages. PORTRAIT

revenir sur le genre de la fable, que les élèves connaissent généralement par le biais de La Fontaine. Ils auront ainsi la surprise de découvrir, dans un langage plus accessible – Florian est plus proche de nous dans le temps et n’a pas recours, comme son illustre modèle, à ces archaïsmes, certes truculents, mais déroutants pour de jeunes lecteurs – l’univers pittoresque et extravagant de la fable. Cette séquence s’attachera donc, dans un premier temps, à redéfinir la fable en tant que genre littéraire

le sens de ta fable. - Que nenni , c’est que l’œuvre n’est plus adaptée à l’époque , si dans quelques mois ils ne devaient pas passer le baccalauréat jamais , au grand jamais ces jeunes gens n’auraient eu l’idée de lire un de mes volumes … -Si les professeurs font travailler ces étudiants sur cette fable c’est pour une bonne raison ! C’est car votre travail a marqué la culture de la France ! -Marqué la culture de France … Je ne pense pas quand ce professeur leur a parlé de la fable le Corbeau et

1. Cependant je ne doute point que vous n'ayez lu, dans beaucoup de préfaces de fables, que l'apologue est une instruction déguisée sous l'allégorie d'une action : ... Florian, Fables, De la Fable, 1792, p. 10. 2. Les patriciens envoyèrent au peuple celui des leurs qui lui était le plus agréable, Menenius Agrippa. Il leur adressa l'apologue célèbre des membres et de l'estomac, véritable fragment cyclopéen de l'ancien langage symbolique. Michelet, Hist. romaine, t. 1, 1831, p. 110. − P. ext. Événement

tout comme "Dom Juan" de Molière. Louis XIV engagea de nombreux artistes pour la construction de son chateau à Versailles, le décorateur de celui-ci fut Charles Le Brun, un génie de la peinture du XVIIème siècle. André Le Nôtre, un grand jardinier fut le jardinier du roi, il fut l'auteur des plus beaux jardin de ce siècle. Le premier architecte du chateau fut Jules Hardouin-Mansart, et devint l'architecte favori du roi. Il incarna le classicisme français ce qui plu au roi.

encore envers la cour et le roi que fait JDLF ici Fable écrite en premier par esope le pouvoir des fables : Les femmes et le secret : La plupart des femmes ne savent rien taire le rat et l'huitre : C'est l'huitre qui contenait la perle de la moralité, elle est la sagesse. Quand on est ignorant il faut se méfier. l'ours et l'amateur des jardins : La morale est de bien choisir ses amis; cela si vous vous mettez à la place du jardinier. Autre morale: l'enfer est pavé de bonnes intentions

La Fontaine : « Le philosophe Scythe » 1621-1695 : le classicisme Il n’est pas étonnant que son argument introduit deux grandes écoles philosophiques : le stoïcisme et l’épicurisme. La Fontaine met en scène la rencontre de deux hommes opposés dans un court récit qui se termine par une moralité. Situé dans une antiquité imprécise, l’apologue explicite deux conceptions du bonheur et donne au lecteur une morale qui lui permet de faire son choix et de le justifier. L’auteur n’hésite pas à

parabole, la morale de la fable acquiert une portée universelle. Elle constitue la composante indispensable de la fable, sa spécificité intrinsèque ; pour autant sa formulation est variable. Florian, en effet, joue en permanence de la place qu’il lui attribue : certaines fables restent traditionnelles dans leur structure, comme Le Vieux arbre et le jardinier (II, 2), La Pie et la colombe (II, 14) ou Les Deux voyageurs (I, 4) où le récit est séparé de la morale, énoncée à la fin en deux vers, dans la lignée

contenue dans les âmes.
LF emploie de l’ironie lorsqu’il dit :« messieurs les courtisans » alors qu’il les compare à des animaux, ce qui les critique. De plus, « triste/gais » est une antithèse, ainsi que « prêts à tout, à tout indifférents ». Ces deux figures de style symbolisent la critique de l’auteur : les courtisans n’ont pas de personnalité. L’antithèse entre être et "parêtre" souligne leur hypocrisie. Ce sont des pantins du roi sans intelligence, comme le montrent les termes « ressort » et

lieux de se faire la guerre entre eux, ils attaquèrent le pays. | « tenez toujours divisés les méchants : la sureté du reste de la terre dépend de la » il faut toujours que nos ennemies ne soient pas unis | Je pense que cette fable s'adresse au roi. Cette fable rejoint la citation : diviser pour régner | La cour du Lion | le Lion:représente le Roi l'Ours:dit ce qu'il pense se fait tuer le Singe : flatte le Roi le Renard:bon courtisan ne dit pas ce qu'il pense | Le Lion invite