Fable Les Obsèques De La Lionne

permet de présenter sa pensée par le détour d’une fiction dont les personnages, le cadre et l’action ont un sens symbolique.L’apologue, un bref récit fictif, dont le lecteur peut tirer un enseignement moral. Ses formes sont énormes : la fable (Les obsèques de la lionne, de la Fontaine) ; le conte philosophique qui aborde des questions abstraites (la Destinée, de Voltaire) ; l’utopie qui est une fiction narrative imagine une société idéale (Les voyages de Gulliver, de Jonathan Swift). La poésie, le

La fable dit-il, vaut mieux que le récit en prose. Ensuite, il montre par un exemple concret que l’aspect enfantin et badin du texte n’est que pour permettre au dit enfant de mieux comprendre. Transformant Crassus et ses troupes en un Bouc et un Renard, La Fontaine termine son propos en s ‘appuyant sur une question rhétorique : l’enfant «  ne s’arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins disproportionné que l’autre à la petitesse de son esprit ? ». Dans le texte C, une fable incluse

sort dehors aujourd’hui ! Négation grammaticale, partielle. Elle est composée de du pronom « personne » et de « ne » qui précèdent le verbe « sort ». « personne » a pour fonction d’être sujet de ce verbe. III/ Sur l’extrait de la fable « Les Obsèques de la Lionne » de Jean de La Fontaine : a) Analysez la négation « Nous n’appliquerons point sur tes membres profanes nos sacrés ongles » b) Transformez-la à un autre type de négation puis analysez-la. a) Négation grammaticale et totale. Elle est

plus grands chefs d’œuvre de la littérature française. Ses principales sources d’inspiration provenaient de l’Antiquité, et notamment des apologues d’Esope et de Phèdre. Ici, la fable Le Loup et le Chien issue du premier livre était initialement dédiée au jeune Dauphin, tout comme les cinq autres premiers livres. Cette fable « animale » présente un Chien qui se vante auprès d’un Loup affamé de la nourriture qu’il obtient de son maitre contre son obéissance. La Fontaine dénonce ainsi le manque de liberté

animaux étaient de simples mécanismes, il leur refusait l’âme ainsi que toute forme même primaire d’intelligence et même la sensation. La Fontaine, était en désaccord formel avec ce dernier : les animaux ne sont pas de simples ressorts. Les obsèques de la lionne La moralité dénonce l'hypocrisie des courtisans mais surtout la vanité et la naïveté des rois : « Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, Quelque indignation dont leur coeur soit rempli, Ils goberont l'appât; vous serez leur ami » =>

sans l'ennuyer, le récit est fait sur un rythme allègre et dans des registres variés. La théatralité des fables au sevice d'intentions didactiques et satiriques, la Fontaine, qui montre les travers humains: la fable est un instrument de satire sociale et politique "Les obsèques de la Lionne". Le théatre est un cadre idéal à l'argumentation avec dialogue d'idées, vivacité. Dans des satires du monde politique et social, Marivaux ou Beaumarchais donnent la parole aux "oppirmés" (femmes, domestiques,

Les œuvres littéraires sont très efficaces pour critiquer et dénoncer des conditions sociales difficiles ou injustes. A travers elles, on peut critiquer de mauvais comportements de la société; La Fontaine, par exemple, dans son œuvre “les Obsèques de la lionne” veut dénoncer les comportements des courtisans à l’intérieur de la cour qui font semblant d’éprouver de la douleur pour obtenir la faveur du roi. L’auteur les définit “people caméléon, people singe du maitre” (l.21) pour montrer que les courtisans

de l’Antiquité 6. Evêque de Durham 3. ------------------------------------------------- La Fontaine, « Les obsèques de la lionne », Fables Les Obsèques de la Lionne La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d'affliction. Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie

d'Ésope la fable était contée simplement; la moralité séparée, et toujours ensuite", écrit La Fontaine dans sa préface du premier recueil. Il remarque que déjà Phèdre « ne s'est pas assujetti à cet ordre ». Lui encore moins. On note une grande variété dans les rapports entre la « moralité » et le récit : pas de morale du tout (VIII, 2 ou XI, 8), morale en tête (VII, 2), morale à la fois en tête et à la fin (VIII, 17 ou VIII, 1), morale répartie en divers points du corps même de la fable (VIII, 14

les abus auxquels leur condition les conduit, contribue elle aussi à rendre l’apologue humoristique. Chez la Fontaine, c’est le milieu hypocrite et injuste de la cour qui fournit bien souvent la cible de la satire, comme le montre la fable Les Obsèques de la lionne, qui met en scène le succès que l’on rencontre en mentant devant les rois. Les animaux malades de la peste dénonce de même les « jugements de cour », capables de condamner l’innocent au mépris de toute équité. Mais l’apologue ne tire pas