Fables Comédies Cent Actes

soulagement. Les maux riels ont sur moi peu de prise ; je prends aisément mon parti sur ceux que j'éprouve, mais non pas sur ceux que je crains. Mon imagination effarouchée les combine, les retourne, les étend et les augmente. Leur attente me tourmente cent fois plus que leur présence, et la menace m'est plus terrible que le coup. Sitôt qu'ils arrivent, l'événement leur ôtant tout ce qu'ils avaient d'imaginaire les réduit à leur juste valeur. Je les trouve alors beaucoup moindres que je ne me les étais

soulagement. Les maux réels ont sur moi peu de prise ; je prends aisément mon parti sur ceux que j’éprouve, mais non pas sur ceux que je crains. Mon imagination effarouchée les combine, les retourne, les étend et les augmente. Leur attente me tourmente cent fois plus que leur présence, et la menace m’est plus terrible que le coup. Sitôt qu’ils arrivent, l’événement leur ôtant tout ce qu’ils avaient d’imaginaire les réduit à leur juste valeur. Je les trouve alors beaucoup moindres que je ne me les étais

Sainte-Victoire, allumèrent un bûcher de broussailles : cet oiseau rouge, dans la nuit de juin, vola de colline en colline, et se posant enfin sur la roche du Capitole, apprit à Rome que ses légions des Gaules venaient d'égorger, dans la plaine d'Aix, les cent mille barbares de Teutobochus. Mon père était le cinquième enfant d'un tailleur de pierres de Valréas, près d'Orange. 10 La famille y était établie depuis plusieurs siècles. D'où venaient-ils ? Sans doute d'Espagne, car j'ai retrouvé, dans les

(papier, Guy Tirolien, Victor Hugo Exercices à trous, Q.C.M. audiovisuels, informatiques, etc.) 1.2 – Fables de la Fontaine Repérage et interprétation de 1.3 - Chansons traditionnelles champs lexicaux et modernes Définitions en contexte : sens 3 - Autres genres littéraires propre et sens figurés Repérage des actants (extraits) 3.1 – Le roman Production de contes, de 3.2 – Le théâtre (la comédie) poèmes, de sketches 3.3 – Proverbes – Maximes – Devinettes 3.4 – La nouvelle 4 – Textes documentaires

monde fixait les yeux sur l’Ingénu » (p. 17). Les femmes ne peuvent s’em‑ pêcher de l’espionner : elles « ne purent se tenir de regarder par le trou d’une large serrure » (p. 18). Puis chacun s’étonne et s’interroge : « [Mlle de Kerkabon] faisait cent questions coup sur coup » (p. 13) et le bailli ne cesse d’interroger le Huron, jusqu’à être présenté comme « le plus grand questionneur de la province » (p. 14), nommé « l’interrogant bailli » (p. 16), ou qu’il ne soit fait référence à « sa fureur

une marque de reconnaissance ? Et cette signature, est-elle délibérée ou profonde, inaliénable ? Ou encore, et plus simplement : qu'est-ce qu'un auteur ? 4. Quarto, l'apologue de Borges, « Pierre Ménard, auteur du Quichotte », recueilli parmi le fables théoriques de Fictions. Bibliothécaire à l'époque, Borges y décrit le catalogue d'un écrivain imaginaire ; le texte se situe au bord de l'essai et de la fiction ; il fait de la critique une fiction. L'oeuvre de Ménard, parmi bien d'autres curiosités

mythe grec, c’est que dans les premiers temps ou avant le temps (la chronologie mythologique est différente), on a un couple primordial : Ouranos (le ciel) et Gaia (la terre). De leurs noces naissent les titans dont Kronos, les Hécatonchires (êtres à cent bras) et les Cyclopes. A un certain moment, il y a des problèmes dans le couple et Gaia donne à Kronos une faucille pour qu’il émascule Ouranos. Du sang qu’Ouranos perd et qui tombe sur la terre, naissent les géants mais aussi les Erinyes (furies)

titre de noblesse que notre manie d'égalité n'effacera jamais, il devint le plus imposé de l'arrondissement. Il exploitait cent arpents de vignes, qui, dans les années plantureuses, lui donnaient sept à huit cents poinçons de vin. Il possédait treize métairies, une vieille abbaye, où, par économie, il avait murés les croisées, les ogives, les vitraux, ce qui les conserva ; et cent vingt-sept arpents de prairies où croissaient et grossissaient trois mille peupliers plantés en 1793. Enfin la maison dans

titre de noblesse que notre manie d'égalité n'effacera jamais: il devint _le plus imposé_ de l'arrondissement. Il exploitait cent arpents de vignes, qui, dans les années plantureuses, lui donnaient sept à huit cents poinçons de vin. Il possédait treize métairies, une vieille abbaye, où, par économie, il avait muré les croisées, les ogives, les vitraux, ce qui les conserva; et cent vingt-sept arpents de prairies où croissaient et grossissaient trois mille peupliers plantés en 1793. Enfin la maison dans

titre de noblesse que notre manie d’égalité n’effacera jamais : il devint le plus imposé de l’arrondissement. Il exploitait cent arpents de vignes, qui, dans les années plantureuses, lui donnaient sept à huit cents poinçons de vin. Il possédait treize métairies, une vieille abbaye, où, par économie, il avait muré les croisées, les ogives, les vitraux, ce qui les conserva ; et cent vingt-sept arpents de prairies où croissaient et grossissaient trois mille peupliers plantés en 1793. Enfin la maison dans