Fantastique Et Réel

Le fantastique est défini par les chercheurs P. Castex et T. Todorov comme « l’intrusion de l’irrationnel, de l’inexplicable dans la vie réelle. » Le mot « Fantastique « renvoie à des œuvres qui racontent des événements irrationnels se produisant sans explication logique. On peut citer les contes de Th. Gautier, Mérimée, Maupassant, Hoffmann, E. Poe, Apollinaire, M. Aymé… Ces histoires mettent en scène des objets animés, agissant seuls, des apparitions de monstres, de fantômes, d’ombres, la présence

serait donc que mensonge? A son origine, le roman s'appuyait avant tout sur l'imaginaire. On nous disait qu'il avait pour but de divertir ses lecteurs à partir d'une histoire inventée. Mais depuis le 19eme siècle , il accentue davantage son rapport au réel, jusqu'à affirmer que son rôle principal est de retransmettre la vérité. Même si le roman s'inspire de faits réels, n'est-il point pour autant que pure fiction? I)Certes le roman s'inspire de la réalité L'auteur du roman raconte une histoire

Ainsi nous verrons dans quelles mesures l’alambic prend une dimension fantastique. Pour cela, nous verrons dans un premier temps une scène naturaliste, en second temps la façon dont l’alambic est exprimé en tant qu’objet de tous les regards pour finir par la métamorphose de l’alambic. Tout d’abord, le roman s’avère être un récit se déroulant dans un milieu populaire. En effet, le lieu où se passe l’action est un lieu réel, un café permet de mieux s’implanter dans le décor. De plus, les jurons

Le horlaDémontrez que le conte est une œuvre fantastique par uniquement ce que vit intérieurement le narrateur dans «Le Horla». Les émotions ressenties par le narrateur dans le conte Le Horla reflètent ce qu’il vit intérieurement face aux nombreux aspects du fantastique. Il se sent angoissé par ce qu’il vit au quotidien. Le personnage se sent dans cette émotion puisqu’un être surréaliste l’envahit : « Je ne peux pas. Il ne veut pas; et je reste, éperdu, tremblant

Classe de 4e La fiction pour interroger le réel Prosper Mérimée La Vénus d’Ille et autres nouvelles Nouvelle édition Librio n° 236 – ISBN 9782290134023 I. Pourquoi étudier La Vénus d’Ille ? La conformité avec les nouveaux programmes. La Vénus d’Ille permet d’aborder à la fois le réalisme – la nouvelle met en scène des classes sociales jusqu’alors absentes des thématiques littéraires traditionnelles – et le fantastique, qui intervient comme élément perturbateur. Une œuvre abordable

Est il intéressant de relire un récit fantastique ? Le fantastique est un genre littéraire que l'on peut décrire comme l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués mais théoriquement explicables. Il est normal de se demander si oui ou non la relecture d’un récit fantastique est intéressant, en particulier si le récit en lui même et compliqué ou ennuyeux. ⇾ Le relecture est il intéressante oui ou non ? Thèse : Non, puisqu’on a

L'É/ixir de longue vie ( 1830) et Dumas, écrira plus tard La Chute d 'un ange (1836 ). Mérimée, qui avait, en 1830, consacré deux articles au Don Juan de llyron dans Le National (7 mai et 3 juin), tient á rédiger un texte littéraire sur le personnage réel, inspirateur du mythe, apres son voyage en Espagne a cette meme date. L'originalité de Mérimée, par rapport 3 ces textes que nous venons de citer, se trouve dans le fait qui nous réunit aujourd'hui dans ce colloque, c'est-.\-dire l'inscription

Commentaire composé [Séquence n°1 : la nouvelle] I. Un univers vraisemblable La nouvelle met en place un cadre réaliste, qui coïncide avec l’univers réel du lecteur, et dans lequel il va pouvoir se projeter. Pour que le lecteur accorde crédit à ce qui lui est raconté, Poe utilise divers procédés, dont certains sont propres à la nouvelle fantastique, et d’autres spécifiques à cette nouvelle. 1. La focalisation interne Tout d’abord, le narrateur principal (celui du récit cadre, que

LGC , Plan détaillé de « Le Manteau » tiré des Nouvelles de Petersbourg de Gogol : Intro : Au XIXème siècle le courant fantastique mêlé à l’humour et à l’ironie se développe avec les nouvelles de Gogol. Ainsi dans « Le Manteau », nouvelle publiée en :18.., dans le recueil Les Nouvelles de Pétersbourg, est pour l’auteur l’occasion de décrire, non sans ironie, la société russe du XIXème siècle au travers un personnage emblématique de cette société : Akaki Akakiévitch. IL s’agit d’un fonctionnaire

donc un état privilégié douloureux et inspirateur, comme le rêve, tantôt doux et enchanteur, tantôt glaçant et terrifiant. Le rêve fantastique se rencontre également chez Gautier, par exemple dans « Le Pied de la momie » (1840), où la réalité et le rêve se distinguent difficilement dans l'esprit du héros romantique. C'est un état psychologique proche d'une folie fantastique, danger du créateur s'il s'abandonne au délire de l'inspiration : « Il eût été capable, sans cette tendance funeste, d'être le plus