Faut Il Desirer Le Bonheur

La recherche du bonheur Pour les matérialistes du XVIII ème siècle, comme le baron d’Holbach, le bonheur est avant tout un plaisir dont nous souhaitons la durée. Il se mesure à deux caractères : la longueur et l’intensité. Un bonheur très bref est appelé plaisir. Entre plaisir et bonheur il n’y a qu’une différence de durée, pas de nature. Le bonheur et le plaisir ne sont qu'une seule et même chose. Notre corps ne supporte qu’une intensité limitée de plaisir, au delà d’un certain seuil

être guidée par la connaissance de l'histoire ? Pourquoi voulons-nous être libres ? Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison à tout prix ? N'avons-nous de devoirs qu'envers autrui? Cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps? Faut-il préférer le bonheur à la vérité? Une culture peut-elle être porteuse de valeurs universelles? Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture? L'expérience peut-elle démontrer quelque chose? Quel besoin avons-nous de chercher la vérité? L'intérêt de l'histoire

vouloir le bonheur à tout prix ? - Le bonheur, si l'on en croit l'étymologie (bon heur), ne peut être que l'effet de la chance, le produit de circonstances favorables. - Cet état de satisfaction complète qui distingue le bonheur du plaisir des sens parce qu'il est toujours accompagné de la certitude de durer semble si difficile à définir qu'on peut le considérer avec Kant comme un idéal de l'imagination plutôt que comme une fin susceptible d'être rationnellement recherchée. Le bonheur (étymologiquement

vouloir le bonheur à tout prix ? - Le bonheur, si l'on en croit l'étymologie (bon heur), ne peut être que l'effet de la chance, le produit de circonstances favorables. -Cet état de satisfaction complète qui distingue lebonheur duplaisirdes sensparce qu'il est toujours accompagné de la certitude de durer semble si difficile à définir qu'on peut le considérer avec Kant comme un idéalde l'imaginationplutôt que comme une fin susceptible d'être rationnellement recherchée. Le bonheur (étymologiquement

IIIIII- Se contenter de peu, c’est se satisfaire du peu que l’on a conquis et mérité, en profiter conduit à un bonheur légitime Se contenter de peu, c’est aussi renoncer à ses désirs, et donc à un possible bonheur Mais finalement, se contenter de peu, n’est-ce pas faire preuve de sagesse en évitant le malheur qui accompagne le bonheur ? Le désir est considéré par Spinoza dans L’éthique comme une force vitale. Se contenter de peu de désirs revient à vivre moins intensément, et donc à moins être

Pourquoi désirer l’impossible ? Les Grands hommes, qui ont changé le cours de l’histoire, ou l’ont façonné sur le modèle de leur volonté, sont ceux qui ont rendu possible ce qui paraissait inconcevable, ou inaccessible. Les Grands hommes ont désiré ce à quoi tout le monde avait renoncé, ou n’avait même pas osé penser, étant donné son caractère a priori irréalisable. Mais précisément, on peut se demander ce qui a pu faire que ces hommes, contrairement aux autres, ne se soient pas refusé leurs rêves

texte ROUSSEAU La nouvelle Héloïse Qu'est ce que le désir? Texte : Malheur à celui qui n'a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui livre en quelque

aussi souffrir. Pour ce qui est du besoin, l’affaire est assez vite entendue : ne pas le satisfaire fait souffrir et on reconnaît sa satisfaction au plaisir qu’elle procure ou à la disparition de la douleur qu’il provoque. Mais pour ce qui est du désir, la question est davantage paradoxale, puisque tout se passe comme si ce manque faisait souffrir alors même qu’objectivement, il semble toujours porter sur des objets dont on peut se passer, et dont l’absence ne devrait causer aucune douleur. Et pourtant

d’être heureux ? Nous devons pour répondre à cette question essentielle nous interroger sur les conditions de notre bonheur et sur les conditions de possibilité d’être heureux. De quels facteurs notre bonheur dépend-il ? Il y a des facteurs extérieurs face auxquels nous sommes dans une totale impuissance ? Mais quels sont l’autre facteur, n’a-t-on pas les moyens d’assumer notre bonheur en fonction de nos choix et de nos actes, l’homme se fait-il lui-même, sommes-nous la somme de nos actes ainsi que

l’inconscient Pascal : « la conscience fait la grandeur et la misère de l’homme » * Elle confère une morale à l’homme mais lui fait connaitre le poids de ses fautes et de ses péchés. * Elle sépare l’animal de l’homme mais fait redouter à ce dernier qu’il va mourir un jour Descartes : « je penses donc je suis » * Pour pouvoir penser, il faut être. Donc celui qui pense, existe. Husserl : « la conscience est intentionnel » * L’homme ne peut percevoir que ce qui pour lui à un sens Freud : « l’inconscient