Faut Il Plaire Pour Instruire

L’efficacité argumentative peut venir de la critique indirecte. User de la fable, du conte philosophique ou encore du théâtre, présente l’atout majeur d’allier deux fonctions essentielles de la littérature : plaire et instruire. Ainsi l’apologue recourt au discours narratif, plus alerte, et donc plus apte à plaire au lecteur. Nombreuses sont les stratégies déployées pour rendre vivant un récit. Ainsi, dans « Les obsèques de la Lionne », La Fontaine choisit de faire alterner discours direct et récit afin de

fin de la scène, il ne faut pas oublier la présence de Junie, source principale du conflit qui éclate entre les deux rivaux. C’est d’elle que dépend le discours de chacun d’eux, qui essaient tous les deux de la séduire, Britannicus par l’amour qu’il lui porte, Néron en affirmant son pouvoir. Britannicus affirme sa soumission totale à son amante, c’est d’elle que dépend sa vie entière : « Sa seule inimitié peut me faire trembler. », son seul souhait est de lui plaire et d’être aimé d’elle :

les vices de mon siècle ». François de La Rochefoucauld, Maximes (1664) : « L’homme le plus simple qui a de la passion persuade mieux que le plus éloquent qui n’en a point. » Jean de La Fontaine, Fables , (1668) : « Conseil tenu par les rats » : « Ne faut-il que délibérer, la cour en conseillers foisonne ; Est-il besoin d’exécuter, l’on ne rencontre plus personne. » Jean de La Fontaine Premier Recueil (1668) : « L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le Corps, l'autre l'Ame

de larmes » aux vers 22 et 24. Elle refuse la sage proposition de son père qui lui demande de se trouver un nouveau mari et d’enterrer le passer : « Puisqu’il est des vivants, ne songez plus aux Morts » au vers 26, « un cloître est l’Époux qu’il me faut » affirme-t-elle au vers 33. Un mois plus tard, elle aspire de nouveau à vivre, à éprouver du bonheur et même à accepter la proposition de son père. La Fontaine nous démontre donc que rien n’est inconsolable et critique par la même occasion l’hypocrisie

en parler.Ex : Le Tartuffe. b) Permet de faire tomber la barrière des préjugés en jouant dessus. [censure personnelle]. Le comique nous ouvre. Conclusion Le rire est le propre de l’homme. Il faut beaucoup d’intelligence pour rire et pour faire rire. Le rire implique toujours l’intelligence = il y a des vertus du rire. Si le rire a d’abord pour fonction de nous faire rire, c’est bien grâce à cette fonction qu’il peut ensuite nous toucher, nous

siècle pendant le règne de Louis XIV (1638-1715). Il concerne la littérature du XVIIe siècle mais aussi le théâtre, ou l’architecture. Une grande idée du classicisme est de « plaire et instruire » ce qui veut dire qu’il faut respecter des règles et enrichir les connaissances du public. Donc le but du classicisme est de plaire et d’instruire le public . « Donc le Classicisme doit claire, simple et précis. » B) Comédie et tragédie Dans ce mouvement on peut

ne doit pas dire ni écrire n'importe quoi ; il faut se conformer à un idéal moral. Il ne faut pas choquer le lecteur et le public. Tout ce qui est vrai ne peut pas être. - une certaine vision de la réalité : les classiques, obéissant à Aristote, veulent instruire et plaire à leur lecteur, par la vérité en étudiant le comportement des hommes, même si celle-ci est idéalisée pour plaire. Ils ont inventés l'idéal de « l’honnête homme » (qui doit plaire par son physique et son discours). - l’éloge

l’écriture, une fine perception de la psychologie humaine et une critique aiguisée de la société de sont temps on hissé JEAN DE LA FONTAINE parmi les grands fabulistes de la littérature. Ses fables, dont il se sert, comme il le dit lui-même, « pour instruire les hommes » sont-elles destinées aux enfants? Peut-on montrer cette critique de l’homme et des mœurs à des enfants qui découvrent la vie et leurs semblables? On observera donc ici une réflexion en deux parties. Premièrement, on verra pourquoi les

qu'« une morale nue apporte de l'ennui [et que] le conte fait passer le précepte avec lui ». A partir de cette idée, nous pourrons donc nous demander si le choix d'écriture qu'est l'apologue permet toujours aux auteurs de faire réfléchir, d' »instruire et plaire » à la fois. Pour répondre à cette question, nous démontrerons dans un premier temps que des auteurs réussissent à transmettre un enseignement et à faire réfléchir les lecteurs grâce à leurs apologues, qui instruisent et plaisent à la fois.

XVIII° siècle, notamment chez Voltaire (on pense par exemple au chapitre de Candide sur le tremblement de terre de Lisbonne). II - L'art de plaire Comme dit La Fontaine dans sa fable Le Lion et le pâtre, en parlant des histoires qu'il invente (les "feintes") : "En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire". Plaire pour mieux instruire, pourrions-nous ajouter. Fontenelle a retenu la leçon du fabuliste. 1) La satire des faux-savants fait sourire le lecteur. De nombreux