Féerie

Fée aux Miettes à la fin du roman « tout est vérité, tout est mensonge ». En somme, nous pouvons souligner le fait que Charles Nodier à travers son oeuvre La Fée aux Miettes, est parvenu à créer une atmosphère vraiment particulière. Entre la féerie présente à travers le conte, le fantastique, et l'atmosphère inquiétante qui en découle; La Fée aux Miettes se situe à mi-chemin. C'est pourquoi l'écriture de Charles Nodier est novatrice, et cette oeuvre originale a donné naissance au genre que l'on

Et des flots magiques ; c'étaient D'immenses glaces éblouies Par tout ce qu'elles reflétaient ! Insouciants et taciturnes, Des Ganges, dans le firmament, Versaient le trésor de leurs urnes Dans des gouffres de diamant. Architecte de mes féeries, Je faisais, à ma volonté, Sous un tunnel de pierreries Passer un océan dompté ; Et tout, même la couleur noire, Semblait fourbi, clair, irisé ; Le liquide enchâssait sa gloire Dans le rayon cristallisé. Nul astre d'ailleurs, nuls vestiges

suis et qui je suis. 173-74. Contact et contemplation des foules et activité créatrice revêtent donc une valeur existentielle pour le poète, elles participent d’une quête intérieure. II – PARIS PROTEIFORME, VILLE GENERATRICE DU SPLEEN AUTANT QUE FEERIE MODERNE 1- Paris du jour à la nuit  1.A. Les trépidations de la vie publique - le fourmillement des rues : la cité bouillonne du passage de ses habitants « Un plaisant » tohu-bohu, vacarme renvoie l’image d’une activité incessante et étourdissante

 et un joli Crime piaulant dans la boue de la rue. 26Ornières À droite l’aube d’été éveille les feuilles et les vapeurs et les bruits de ce coin du parc, et les talus de gauche tiennent dans leur ombre violette   les   mille   rapides   ornières   de   la   route   humide.   Défilé   de féeries. En effet : des chars chargés d’animaux de bois doré, de mâts et  de  toiles  bariolées,  au grand galop de vingt  chevaux de cirque tachetés,   et   les   enfants   et   les   hommes   sur   leurs   bêtes   les   plus étonnantes ;  — vingt  véhicules

comparer les progrès de leur industrie avec ceux des autres nations. L'Exposition de 1900 fut une merveille. Le Champ-de-Mars avait son château d'eau et ses fontaines lumineuses qui, le soir, transformaient cette partie de l'Exposition en une véritable féerie, les quais de la rive gauche de la Seine étaient occupés par les palais des nations, chacun dans son architecture nationale. » — Jeanne Bouvier (1865-1964), Mes mémoires, éditions Marcineau, Poitiers, 1936 Les expositions universelles de 1889

bons chevaliers Crêtés de lambrequins, plastronnés d'armoiries, Marchant à pas égaux le long des galeries Ou veillant, lance au poing, droits contre les piliers. Mais une dame attend au bas des escaliers ; Sous son capuchon brun,comme dans les féeries, On voit confusément luire les pierreries, Ils la vont recevoir, graves et réguliers. Pages de satin blanc, à la housse bouffante, Les tercets plus légers, la prennent à leur tour Et jusqu'aux pieds du Roi conduisent cette infante. Là, relevant

abstraite, spirituelle d’Heide et Herminien le niveau concret, physique. Le premier rassemblement est aussi important car c’est l’union des 3 personnages. Heide est au centre de celui-ci et c’est elle qui le permet : elle est « le foyer » « d’une féérie lumineuse» alors que « la ténébreuse alliance est à nouveau parfaite » et on parle même de « complot » p.61 ce qui met en avant cette sorte d’unité entre les pôles, leur rassemblement afin de n’être qu’une entité. Le chapitre du bain est tout autant

conscience du malheur se retrouve tout au long du 19e siècle. Le gout des atmosphères fantastiques, hérité de l’Angleterre et de l’Allemagne, anime les romantiques français ; ils en retiennent le sens du mystère et l’évasion vers le rêve et la féerie. Le poids de la révolution : La Révolution de 1789 est un mythe pour les écrivains romantiques. Le mythe a apporté le nécessaire idéologique à leur mouvement, c'est à dire la notion d'individu essentiel. Le Romantisme revendique la singularité

construire, dans une forme inusitée encore, un poème A la gloire de la mer. O Homère! ô Virgile! O Corpus Poeticum Boréale ! C'est dans vos pages Qu'il faut chercher les vérités éternelles De la mer, et ces mythes qui expriment un aspect du temps, Et les féeries de la mer, et l'histoire des vagues, Et le printemps marin, et l'automne marin, Et l'accalmie qui fait une route plate et verte Au char de Neptune et aux cortèges des Néréides. J'ai sur l'âme un cercle lumineux qui voyage De haut en bas, tantôt empli

vie sombre de ces pauvres gens. L'éternel recommencement de la misère, le travail de brute, ce destin de bétail qui donne sa laine et qu'on égorge, tout le malheur disparaissait, comme balayé par un grand coup de soleil; et, sous un éblouissement de féerie, la justice descendait du ciel. Puisque le bon Dieu était mort, la justice allait assurer le bonheur des hommes, en faisant régner l'égalité et la fraternité. Une société nouvelle poussait en un jour, ainsi que dans les songes, une ville immense,