Feu la mère de Madame

La Princesse de Clèves Madame de la Fayette Published: 1678 Categories(s): Fiction, Romance Source: http://www.gutenberg.org 1 Note: This book is brought to you by Feedbooks. http://www.feedbooks.com Strictly for personal use, do not use this file for commercial purposes. 2 Le Libraire au Lecteur Quelque approbation qu'ait eu cette Histoire dans les lectures qu'on en a faites, l'Auteur n'a pû se resoudre à se déclarer, il a craint que son nom ne diminuât le succès de son Livre. Il sait

admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations. C’était tous les jours des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bagues, ou de semblables divertissements. Les couleurs et les chiffres de Madame de Valentinois paraissaient par tout, et elle paraissait elle-même avec tous les ajustements que pouvait avoir Mademoiselle de la Marck sa petite-fille, qui était alors à marier. La présence de la Reine autorisait la sienne. Cette Princesse était

Hippolyte ! Et Homais s’éloignait, déclarant qu’il ne comprenait pas cet entêtement, cet aveuglement à se refuser aux bienfaits de la science. Le malheureux céda, car ce fut comme une conjuration. Binet, qui ne se mêlait jamais des affaires d’autrui, madame Lefrançois, Artémise, les voisins, et jusqu’au maire, M. Tuvache, tout le monde l’engagea, le sermonna, lui faisait honte ; mais ce qui acheva de le décider, c’est que ça ne lui coûterait rien. Bovary se chargeait même de fournir la machine pour l’opération

Madame Raquin, son fils Camille et Thérèse l’épouse de celui-ci vivent à Paris dans une sombre mercerie. Mariée à un cousin souffreteux, Thérèse s’ennuie et est quelque peu écoeurée par l’atmosphère de la boutique. Elle feint toutefois le bonheur, canalise l’énergie qui la ronge et méprise dans son for intérieur son mari, éternel convalescent. Un jour, Camille amène à la maison Laurent, un ancien ami, retrouvé par hasard. Entre Laurent et Thérèse naît très vite une passion physique et violente

dans son travail". Ainsi débute Madame Bovary : Ce nouvel élève, âgé d'une quinzaine d'années, qui entre en 5ème au Collège de Rouen n'est autre que Charles Bovary. Il a l'air un peu ridicule, ce "gars de la campagne". Son attitude un peu gauche déchaîne le rire de ses camarades. Il arrive d'un village situé entre le pays de Caux et la Normandie où ses parents, qui ne s'entendent pas, se sont retirés. Son père est un médiocre qui a accumulé de nombreux échecs. Sa mère, frustrée et aigrie, a reporté

Elle avait dit à ma maîtresse que je devais aller voir un spécialiste ce qui n’était pas faux mais mon rendez – vous n’était pas ce jour la. La maîtresse m’avait donc laissée sortir en avance quelques minutes avant la récréation de l’après-midi. Ma mère est donc venue me chercher et nous sommes donc partis, elle et moi pour le concert. Quand nous sommes arrivées, il y avait une énorme foule. La foule attendaient avec impatience le moment où les grilles allaient ouvrir. J’allais passer la meilleure

révérence ; et l'on courut dire à la Belle aux Cheveux d'Or qu'Avenant, ambassadeur du roi son plus proche voisin, demandait à la voir. Sur ce nom d'Avenant, la princesse dit : " Je gagerais qu'il est joli et qu'il plaît à tout le monde. - Vraiment oui, madame, lui dirent toutes ses filles d'honneur : nous l'avons vu du grenier où nous accommodions votre filasse, et tant qu'il est demeuré sous les fenêtres nous n'avons pu rien faire. - Voilà qui est beau, répliqua la Belle aux Cheveux d'Or, de vous amuser

au contraire, que je l'avais fait trop bon. J'avoue que je ne m'étais pas formé l'idée d'un bon homme en la personne de Néron. Je l'ai toujours regardé comme un monstre. Mais c'est ici un monstre naissant. Il n'a pas encore mis le feu à Rome, il n'a pas encore tué sa mère, sa femme, ses gouverneurs : à cela près, il me semble qu'il lui échappe assez de cruautés pour empêcher que personne ne le méconnaisse. Quelques-uns ont pris l'intérêt de Narcisse, et se sont plaints que j'en eusse fait un très

les Porta  ? ― Nous avions fait amitié, répondit-il, les Barbanti nous avaient ré- conciliés. Le lendemain du jour où nous trinquâmes pour noyer nos que- relles, je les quiai parce que j’avais affaire à Bastia. Ils restèrent chezmoi, et mirent le feu à ma vigne de Longone. Ils ont tué mon fils Grégorio. Ma fille Ginevra et ma femme leur ont échappé  ; elles avaient communié le matin, la Vierge les a protégées. and je revins, je ne trouvai plus ma maison, je la cherchais les pieds dans ses cendres

marquis de Chouard, qui, prenant sur la toilette la patte de fièvre, expliquait comment on étalait le blanc gras. Dans un coin, Satin, avec son visage pur de vierge, dévisageait les messieurs ; tandis que l’habilleuse, madame Jules, préparait le maillot et la tunique de Vénus. Madame Jules n’avait plus d’âge, le visage parcheminé, avec ces traits immobiles des vieilles filles que personne n’a connues jeunes. Celle-là s’était desséchée dans l’air embrasé des loges, au milieu des cuisses et des gorges