Figure De Style Le Cageot De Francis Plonge

écrivains qui expriment leur sensibilité et s’adressent à la sensibilité des lecteurs, à travers un style efficace qui leur est propre et en utilisant les ressources de la création romanesque. Exemples : sublimation des foules révoltées chez Zola, les figures emblématiques du peuple chez Hugo (Jean Valjean, Cosette, Gavroche) – dans La Condition humaine, Malraux fabrique, avec sa sensibilité et dans un autre style, le mythe du héros révolutionnaire. Gavroche Gavroche participe à l’émeute parisienne de juin

lève. On m’obéit, on garde mes doigts, on les baise [...] mais redressant la tête, je fixe le mâle de mes yeux froids, de mes yeux d’eau, et il lâche ma main. Je le regarde, jusqu’à ce que son désir glacé lui glace le cœur » (l. 13). C’est ici la figure de la femme froide et déterminée qui use de ses yeux comme une « arme contre le désir des hommes » (l. 11), perçus comme simples « mâle(s) », qu’elle veut dominer et punir, telle une mante religieuse qui dévore le sien après l’accouplement ou la Gorgone

se lève. On m’obéit, on garde mes doigts, on les baise [...] mais redressant la tête, je fixe le mâle de mes yeux froids, de mes yeux d’eau, et il lâche ma main. Je le regarde, jusqu’à ce que son désir glacé lui glace le cœur » (l. 13). C’est ici la figure de la femme froide et déterminée qui use de ses yeux comme une « arme contre le désir des hommes » (l. 11), perçus comme simples « mâle(s) », qu’elle veut dominer et punir, telle une mante religieuse qui dévore le sien après l’accouplement ou la Gorgone

expriment leur sensibilité et s’adressent à la sensibilité des lecteurs, à travers un style efficace qui leur est propre et en utilisant les ressources de la création romanesque. Exemples  : sublimation des foules révoltées chez Zola, les figures emblématiques du peuple chez Hugo (Jean Valjean, Cosette, Gavroche) – dans La Condition humaine, Malraux fabrique, avec sa sensibilité et dans un autre style, le mythe du héros révolutionnaire. III. Le roman peut avoir d’autres préoccupations que

écrivains qui expriment leur sensibilité et s’adressent à la sensibilité des lecteurs, à travers un style efficace qui leur est propre et en utilisant les ressources de la création romanesque. Exemples : sublimation des foules révoltées chez Zola, les figures emblématiques du peuple chez Hugo (Jean Valjean, Cosette, Gavroche) – dans La Condition humaine, Malraux fabrique, avec sa sensibilité et dans un autre style, le mythe du héros révolutionnaire. III. Le roman peut avoir d’autres préoccupations que de

l’excès : le style baroque ! Troisième partie : Le XVII e siècle : un grand classique Du calme ! Foin de l’invention excessive et de toutes les dérives ! Voici François de Malherbe et ses colères : il fait le ménage, énergiquement ! Des centaines de mots disparaissent ; la langue française devient rigoureuse, claire, précise – l’outil rêvé pour Pierre Corneille qui y coule les amours inoubliables de Rodrigue et Chimène : le Cid, l’une des première oeuvres dramatiques qui caractérisent le style classique

expriment leur sensibilité et s’adressent à la sensibilité des lecteurs, à travers un style efficace qui leur est propre et en utilisant les ressources de la création romanesque. Exemples  : sublimation des foules révoltées chez Zola, les figures emblématiques du peuple chez Hugo (Jean Valjean, Cosette, Gavroche) – dans La Condition humaine, Malraux fabrique, avec sa sensibilité et dans un autre style, le mythe du héros révolutionnaire. III. Le roman peut avoir d’autres préoccupations que

: le style baroque ! Troisième partie : Le XVIIe siècle : un grand classique Du calme ! Foin de l’invention excessive et de toutes les dérives ! Voici François de Malherbe et ses colères : il fait le ménage, énergiquement ! Des centaines de mots disparaissent ; la langue française devient rigoureuse, claire, précise – l’outil rêvé pour Pierre Corneille qui y coule les amours inoubliables de Rodrigue et Chimène : le Cid, l’une des première œuvres dramatiques qui caractérisent le style classique

cette pièce ? Doc. 3 5 10 La salle à manger de la pension Vauquer Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées1, ternies, des ronds de moiré métallique2, des piles d’assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte

port et l’on voyait de tous côtés les cageots remplis de coqs bien gras qu’on apportait comme cadeau à l’évêque, son plat favori étant la soupe de crêtes. Sur le môle, le bois collecté s’entassait si haut qu’il aurait fallu au bateau au moins deux heures pour tout charger. Mais il ne s’arrêta pas. Il apparut au détour du fleuve, en grognassant comme un dragon ; la fanfare lança les premières notes de l’hymne épiscopal et les coqs se mirent à chanter dans les cageots, ameutant les autres coqs du village