Fil bleu

de noir. Les fauvettes pour nous voir Se penchaient dans le feuillage. Sa bouche franche était là : Je me courbai sur la belle, Et je pris la coccinelle ; Mais le baiser s'envola. - Fils, apprends comme on me nomme, Dit l'insecte du ciel bleu, Les bêtes sont au bon Dieu, Mais la bêtise est à l'homme. L'Enfance L'enfant chantait; la mère au lit exténuée, Agonisait, beau front dans l'ombre se penchant; La mort au-dessus d'elle errait dans la nuée; Et j'écoutais ce râle, et j'entendais

vraiment contraires. ( Ex. le bleu et le rose) 2. PARADOXE soit une opinion contraire à l’opinion commune pour mettre en relief un point de vue et inviter à la réflexion. Ex. Les crimes engendrent d’immenses bienfaits. soit une proposition qui affirme et nie à la fois, qui semble renfermer une contradiction. Ex. “Il n’y a rien là-dedans, disait Picasso de Matisse, mais tout y est.” 3. ONOMATOPÉE C’est la forme imitant un bruit naturel qui, insérée dans le fil du discours, remplace une

était pour rien. J’aimais le vieux bonhomme. Il ne m’avait jamais fait de mal.Il ne m’avait jamais insulté. De son or je n’avais aucune envie. Je crois que c’était son œil ! oui, c’était cela ! Un de ses yeux ressemblait à celui d’un vautour, – un œil bleu pâle, avec une taie dessus. Chaque fois que cet œil tombait sur moi, mon sang se glaçait ; et ainsi, lentement, – par degrés, – je me mis entête d’arracher la vie du vieillard, et par ce moyen de me délivrer de l’œil à tout jamais. Maintenant, voici

était pour rien. J’aimais le vieux bonhomme. Il ne m’avait jamais fait de mal. Il ne m’avait jamais insulté. De son or je n’avais aucune envie. Je crois que c’était son œil ! Oui, c’était cela ! Un de ses yeux ressemblait à celui d’un vautour, — un œil bleu pâle, avec une taie dessus. Chaque fois que cet œil tombait sur moi, mon sang se glaçait ; et ainsi, lentement, — par degrés, — je me mis en tête d’arracher la vie du vieillard, et par ce moyen de me délivrer de l’œil à tout jamais. Maintenant, voici

consentement : ces discours ne parviennent pas seulement aux oreilles du prince, dont le droit est incontestable. Il trouve incontinent un grand nombre d'hommes qui n'ont rien à perdre ; il les habille d'un gros drap bleu à cent dix sous l'aune, borde leurs chapeaux avec du gros fil blanc, les fait tourner à droite et à gauche et marche à la gloire. Les autres princes qui entendent parler de cette équipée y prennent part, chacun selon son pouvoir, et couvrent une petite étendue de pays de plus

Figures et couleurs. Études sur la symbolique et la sensibilité médiévales en 1986, Couleurs, images, symboles. Études d'histoire et d'anthropologie en 1989, ou encore Dictionnaire des couleurs de notre temps en1992. C’est en 2002 que sors l’ouvrage Bleu, histoire d’une couleur, œuvre dans laquelle l’auteur décrit l’évolution de l’utilisation et de la perception de la couleur bleue dans la société. Suivra en 2008 une suite à cette étude, consacrée à l’étude de la couleur noire, Noir, Histoire d’une

de plantes chimériques, Je les vois se faner sous la nuit ou le vent. Escales des matins argentines et fraîches, Ô fruits salins mûris par les soleils des mers, Je veux mordre aux douceurs vivaces de vos chairs Vous qui de loin avez le duvet bleu des pêches. Je ne vois rien encore à l’horizon figé Dans le cercle marin que nul phare ne troue ; Mais mon cœur, devançant tout ce morne trajet, A déjà vu trembler Santa-Cruz à sa proue… Jules SUPERVIELLE, (1884- 1960). Poèmes, Gallimard.

pas ? deux pleureuses. O que nous mêlions, âmes soeurs que nous sommes, A nos voeux confus la douceur puérile De cheminer loin des femmes et des hommes, Dans le frais oubli de ce qui nous exile. Soyons deux enfants, soyons deux jeunes filles Éprises de rien et de tout étonnées, Qui s'en vont pâlir sous les chastes charmilles Sans même savoir qu'elles sont pardonnées. V Son joyeux, importun d'un clavecin sonore. (PÉTRUS BOREL.) Le piano que baise une main frêle

couleurs assez ternes, sombres: ligne 9/10 , "rideau couleur lie-de-vin"et "motifs bleu pâle". À la ligne 21, on peut voir "marbre blanc" et "glace". Cela nous donne une impression de froid, d'ambiance pas très joyeuse. Ligne 17 , la femme lui [jeta un regard triste], le seul autre personnage de cet extrait est triste. On peut remarquer une aliénation/accumulation à la ligne 23, "Scènes champêtres. Jeunes filles en perruques compliquées sur des escarpolettes. Bergers aux culottes bouffantes, jouant

description du désert qui commence de manière inattendue puisque le premier élément évoqué est « Le ciel » et la première couleur le bleu alors qu’on attendrait plutôt des couleurs chaudes (jaune, orange, rouge, ocre). La chaleur n’est cependant pas absente de la première face puisqu’on a une synesthésie** baudelairienne (voir poème « Correspondances ») entre la couleur perçue « bleu » (donc la vue), et le verbe « brûlait » (ici, le toucher). La couleur bleue est évoquée quelques lignes plus loin pour décrire