Flaubert Et La Fiction Romanesque

d’un monde romanesque » Ou encore celles d’auteurs qui se sont intéressés à la notion du bovarysme. Il y a entre autre Jules Gaultier. Le bovarysme est donc avant tout une notion psychologique qui provient de la littérature. Les traits d’Emma Bovary ont donc donné naissance à une sorte de maladie pathologique. Jules de Gaultier l’a définit comme étant une « faculté départie à l’homme de se concevoir autrement qu’il n’est. » (« Le bovarysme, la psychologie dans l’œuvre de Flaubert », 1892),

quotidien, de se remémorer des faits historiques et de faire partager leurs trouvailles. Effectivement la lecture est l'un des meilleurs moyens pour se détendre et entrer dans un nouveau monde. Les sagas fantastiques, merveilleuses ou de science-fiction sont là pour nous le rappeler : l'histoire d'Harry Potter par JK Rowling, complètement fantaisiste, n'est-elle pas lue en millions d'exemplaires à travers le monde ? Mais les récits fictifs peuvent aussi faire connaitre un évènement ou une époque

moi telle autre. Et quand vient le temps de la rédaction, chacun effectue une sélection fondée sur des principes personnels. » Virginia Woolf  « Je prononce d'abord la formule d'exorcisme moderne : Les héros de ce roman appartiennent à la fiction romanesque, et toute ressemblance avec des contemporains vivants ou morts est entièrement fortuite ; également toute similitude de noms propres. » Giono « Nous en a-t-on assez parlé du « personnage » ! Et ça ne semble, hélas, pas près de finir. Cinquante

principal dans le genre romanesque. Ce sujet soulève un questionnement intéressant sur le rôle du personnage paradoxal dans un genre jusque là dominé par un héros stéréotypé et toujours positif. Pour répondre à cette problématique, on parlera du personnage médiocre en tant que personnage principal (I), en s’interrogeant sur la nécessité d’un personnage principal dans le roman (a); puis sur les fonctions définies qu’un antihéros exerce au fil de l’Histoire du genre romanesque (b). On étudiera en outre

suicide dans la dernière scène de la pièce scelle sa rupture avec le monde. Flaubert, malgré son rejet total du romantisme, se trouve dans cette posture de supériorité. Dans une lettre à Mlle Leroyer, il dit à ce propos que « quant à l’intelligence des masses, voilà ce que je nie, quoi qu’il puisse advenir, parce qu’elles seront toujours des masses ». Ce sentiment s’accompagne d’un rejet de l’ordre de la société, Flaubert qualifiant les politiques de droite comme de gauche d’inefficaces dans l’Education

A présent, intéressons nous au roman philosophique. Ce genre romanesque a, comme son nom l’indique, pour principal objectif de diffuser des courants idéologiques ou philosophiques. Ainsi, sont souvent utilisées les formes dialogue ou épistolaire, comme les Lettres persanes de Montesquieu, grand philosophe des « Lumières ». Ces lettres, selon l’auteur, seraient issues d’une correspondance entre deux perses qu’il se serait contenté de classer .Le lecteur, séduit par le thème de l’Orient et captivé

d'une œuvre littéraire. Le roman, en devenant au XIXème siècle le genre dominant, a redéfini ce concept apparu à la Renaissance et qu'on réservait au théâtre : c'est à travers l'écriture romanesque en effet que peut le mieux se dissiper une confusion encore entretenue dans le public entre la réalité et la fiction, et que le cinéma a contribué à fortifier. Car le personnage est une création concertée par le romancier, dans la logique de l'univers qu'il fait naître et du regard qu'il est décidé à porter

qui connait le plus grand succès auprès des lecteurs. Aussi croisons-nous souvent des gens plongés dans la lecture d’un roman, à la terrasse d’un café ou dans ou dans les transports en commun. Il est naturel de s’interroger sur les rôles du genre romanesque. Quel est l’objectif poursuivi par les romanciers ? D’après un critique littéraire, « la fonction essentielle du roman est de susciter l’évasion, le rêve ». En 1670, le philosophe Blaise Pascal développe dans ses Pensées une approche renommée du

 L'éducation d'Emma Connaître les lectures et les goûts d'Emma permet d'entrer dans la conscience d'Emma = raison pour laquelle Flaubert les détaille. Emma n'est presque pas un personnage particulier mais un type de personnage, de jeune fille, du milieu du XIX° siècle. le point de vue d'Emma qui commence à s'exprimer dans les chap 2 p 33 (434), 4 (le mariage), 5 p 50 (1030-1040) est celui de la déception. l'explication* est donnée par le retour en arrière du chp 6 p 56 (1206-7), et cela est

l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. La place importante faite à l'imaginaire transparaît dans certaines expressions comme « C'est du roman ! » ou dans certaines acceptions de l’adjectif « romanesque » qui renvoient à l'extraordinaire des personnages, des situations ou de l'intrigue .Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée