Florilège Baudelaire

A sa mort, il fut quasiment inconnu du grand public. L'oeuvre poétique de Jules Laforgue se distingue par-dessus tout par un sens de l'ironie, de la maîtrise de la langue et un sens de l'aliénation, une désaffection. Ses influences sont Charles Baudelaire, poète du spleen, et Walt Whitman. On y voit également l'empreinte de la philosophie pessimiste de Schopenhauer et la théorie de l'inconscient de von Hartmann. Inspiré par Rimbaud et Corbière, il composera de nouveaux mots et expérimentera avec

1_ La poésie, instrument privilégié du lyrisme La poésie est née avec l’homme, dont elle traduit les peines et les joies, les inquiétudes et les espérances, les hésitations et les recherches. Mais traditionnellement, deux conceptions de la poésie s’opposent et se complètent : la première y perçoit plutôt l’écho d’un chant, celui qui traduit les sentiments profonds que nous ressentons tous devant l’univers, à un moment ou à un autre de notre existence ; la seconde y voit un langage sacré, qui ouvre

la chimère de l’humidité de la Nuit ? René Char, Seuls demeurent, 1945, Éd. Gallimard. L’introduction S’il n’est pas le premier à tenter de fixer par l’écriture l’illumination provoquée par l’apparition d’une femme séduisante, si Nerval ou Baudelaire l’ont précédé, René Char, poète de l’instant fugitif, évoque dans son œuvre plusieurs figures féminines éphémères. C’est le cas dans un bref poème en prose intitulé « Congé au vent », tiré du recueil Seuls demeurent, écrit durant la Seconde Guerre

La poésie symboliste explore le monde infini des sensations. Le poète symboliste se sent comme un être à part dans la société, il se caractérise lui-même d’illuminé et ses textes font transparaitre cette vision qu’il a de lui-même. En effet, toute l’originalité symboliste sera tangible à travers sa volonté de transmettre ce qui le touche en deçà de toute dénomination et ce goût presque excessif de la sensation rejoint toujours l’idée du mystère. Il cherche non seulement à exprimer des sensations

regroupés, mais aussi parce que la plupart des thèmes essentiels de Baudelaire sont ici présents. Le titre des Fleurs du Mal est fondé sur une antithèse, que la préposition assortit d’une dépendance. Le sens du titre est donc : la beauté que l’on extrait du mal. Les fleurs peuvent représenter la beauté, l’élaboration poétique, la recherche, la culture. Le mal représente quant à lui le péché mais aussi la souffrance. Baudelaire consacre aux femmes une partie des Fleurs du Mal : la section Spleen

peine...c'est par exemple le cas de « l'amour extrême» même s'il y'a une certaine souffrance dans ces poème Velter l'auteur montre aussi un certains enthousiasme de vouloir faire le deuil de sa femme. On trouve aussi, dans « les fleurs du mal »de Baudelaire une présence du thème de la femme qui est d'ailleurs abordé différemment de celle d'Apollinaire Enfin la poésie sous forme de chanson peut traduire d'autres sentiments de la colère , de la rébellion ou encore de la joie exemple:« chanson proposé

AXE D’ÉTUDES Quelques pistes et réflexions pour l’étude de textes littéraires. Litteratura.com INTRODUCTION Baudelaire tente ici d’échapper au spleen grâce aux paradis artificiels. A la lecture du titre, on sait déjà ses tentatives vouées à l’échec et ce poème prends donc sa place dans « Spleen et Idéal » comme relevant de la tonalité du spleen. Du point de vue de la forme, on pourra noter l’utilisation très rare des heptasyllabes mélangées aux plus classiques alexandrins organisés en 4

(vers de 6 syllabes), heptamètre (vers de 7 syllabes), octomètre (vers de 8 syllabes), décasyllabes (vers de 10 syllabes) alexandrins (vers de 12 syllabes). Poème en prose: naît en 1842, Aloysius Bertrand (1807-1841), Gaspard de la nuit. Charles Baudelaire (1821-1867), Le Spleen de Paris. Arthur Rimbaud (1854-1891), Illuminations. Francis Ponge (1899-1988), Le Parti pris des choses. Le poème en prose se définit essentielle- ment comme un morceau de prose court et dense. Poème de forme libre, il n'a

« Sous le monde réel, il existe un monde idéal, qui se montre resplendissant à l’œil de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses. » écrit Victor Hugo dans sa préface des Odes, en 1822. Ainsi, le poète serait un voyant, dont le pouvoir rare serait de passer vers d'autres mondes, plus idéaux, et inaccessible au commun des mortels. Le poète, pour exercer son art, dispose de deux outils : d'une part, la langue, qui façonnée, est la matière servant au

le poète comme un héros maudit et la poésie comme la la vie sentimentale de l'auteur.Toutefois, la grande rigueur de sa forme, la parfaite clarté du symbole, annoncent déjà le symboliste, le "styliste du vers", le "poète impeccable" qu'admirait Baudelaire et à qui il dédiera les Fleurs du mal.