Folies de femmes

vingt-cinq ans, Georges Duroy, dans le monde professionnel et social, aspirant à la conquête de Paris. Il apparaît dans une situation plutôt critique : sans le sou, affamé, il exerce un travail laborieux et sans grand avenir, néanmoins il plaît déjà aux femmes. Un soir d’été, il fait la rencontre sur le boulevard d’un ancien camarade hussard, Charles Forestier, qui a mieux réussi que lui puisqu’il a un bon poste dans le milieu du journalisme. Forestier, bon camarade, va lui en ouvrir les portes et permettre

que le «je» lyrique est «[l]oin», loin non seulement «des oiseaux, des troupeaux», animaux sauvages ou domestiques, mais aussi loin «des villageoises», loin de ses semblables. (On utilise «des villageoises», et pas des villageois. → l’absence des femmes, des mères, souvent l’incarnation de la cordialité, des sentiments familiaux et de l’éros, le «je» se sent mentalement seul et abandonné comme il l’est physiquement.)→ Solitude totale - La «liqueur d’or» n’est pas entièrement positive puisque «fade

joyeuse complicité, équipages des beaux quartiers et petites gens de Paris s'amusent ensemble dans l'euphorie la plus totale. Les maîtres des lieux s'appellent Joseph Oller et Charles Zidler. Ils ont surnommé leur établissement Le premier Palais des Femmes et parient sur leur succès en proclamant, à qui veut l'entendre, que le Moulin Rouge deviendra le plus grandiose des temples de la musique et de la danse. Dès le premier jour, leurs espoirs sont comblés, les autres Music Hall n'ont qu'à bien se tenir

pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s'étendent comme des coups d'épervier. Les femmes avaient levé la tête vers lui, trois petites ouvrières, une maîtresse de musique entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et vêtue d'une robe toujours de travers, et deux bourgeoises avec leurs maris, habituées

gâterai, si je l'écris ; car où voulez-vous que je prenne un style ? II est vrai que dans le monde on m'a trouvé de l'esprit ; mais, ma chère, je crois que cet esprit-là n'est bon qu'à être dit, et qu'il ne vaudra rien à être lu. Nous autres jolies femmes, car j'ai été de ce nombre, personne n'a plus d'esprit que nous, quand nous en avons un peu : les hommes ne savent plus alors la valeur de ce que nous disons ; en nous écoutant parler, ils nous regardent, et ce que nous disons profite de ce qu'ils

gâterai, si je l'écris ; car où voulez-vous que je prenne un style ? II est vrai que dans le monde on m'a trouvé de l'esprit ; mais, ma chère, je crois que cet esprit-là n'est bon qu'à être dit, et qu'il ne vaudra rien à être lu. Nous autres jolies femmes, car j'ai été de ce nombre, personne n'a plus d'esprit que nous, quand nous en avons un peu : les hommes ne savent plus alors la valeur de ce que nous disons ; en nous écoutant parler, ils nous regardent, et ce que nous disons profite de ce qu'ils

d'intelligence et de bien-être qu'il ne s'avouait pas''. La psychologie d'Etienne est assez complexe, Zola évoque une hérédité meurtrière et alcoolique qui réside en sa personnalité. Elle fait de sorte que celui-ci doit résister à de multiples accès de folies surtout envers son rival "J_'aurai ta peau_". Cette brutalité du protagoniste est contrastée alors lorsqu'il est en compagnie de Catherine, une jeune fille dont il est amoureux car il est troublé et se sent coupable de son désir et la laisse dans

deus autres bocks en flânant, ils s’ennalèrent, rue du Faubourg-Montmartre pour faire un tour aux Folies-Bergère Arriver à destination, ils virent pleins de jolies femmes mêlées à la foule sombre des hommes. Duroy n’était pas concentré au spectacle, il regardait sans cesse derrière lui le grand promenoir plein d’hommes et de prostituées. * A l’orchestre, rien que des bourgeois avec leurs femmes et enfants, de bonnes têtes stupides qui viennent pour voir. * Aux loges, des boulevardiers, quelques

soutenue. Ainsi des nouvelles tendances à s’habiller apparaissent. On peut dire que cette époque se caractérise d’une code vestimentaire particulier qui refletait la vie de cabarets et de fêtes. Des transformations bien visibles dans l’habilement des femmes et l’apparition de nouveaux types de costumes qui sont necessaires pour des activités quotidiennes et même sportives ne peuvent pas rester inaperçues. En observant cette période de l’histoire française on peut souligner trois problèmes importantes

vingt-cinq ans, Georges Duroy, dans le monde professionnel et social, aspirant à la conquête de Paris. Il apparaît dans une situation plutôt critique : sans le sou, affamé, il exerce un travail laborieux et sans grand avenir, néanmoins il plaît déjà aux femmes. Un soir d’été, il fait la rencontre sur le boulevard d’un ancien camarade hussard, Charles Forestier, qui a mieux réussi que lui puisqu’il a un bon poste dans le milieu du journalisme. Forestier, bon camarade, va lui en ouvrir les portes et permettre