Fondue chinoise

un mot n'a été laissé au hasard et tout effet est intentionnel ! Le souci de la forme se manifeste aussi dans l'équilibre entre la part de la description et celle de la narration, dans le passage insensible de l'une à l'autre, qui crée un effet de fondu enchaîné très habile. Signalons aussi l'emploi fréquent du style indirect libre, grâce auquel le point de vue d'Emma et celui du narrateur se confondent : les rêveries de l'héroïne sont ainsi prolongées, amplifiées et simultanément minées par une ironie

de multiples allusions à ce piège tendu. Il lui propose de diner avec lui mais celle-ci à un rendez-vous, quand elle part, il trouve une astuce pour obtenir le lieu de ce rendez-vous. La séquence que nous allons étudier commence et se termine par fondu-enchaîné et elle se divise en deux parties égales en temps et qui s’oppose l’une à l’autre. Quand Thornhill arrive au rendez-vous, il est donc au milieu de nulle part, il n’y a rien autour de lui si ce n’est des champs et une route qui les traverse

du générique : l'importance du temps : taylorisation et temps social de l'ouvrier lié à la course à la productivité, contrôle strict du temps de travail. Le troupeau de moutons : monotonie des tâches exécutées par les ouvriers. Chaplin utilise le fondu enchaîné afin de comparer les ouvriers à des moutons. Le travail à l’usine est déshumanisant, abrutissant. Les deux plans se juxtaposent, liés par le même thème musical, et forment ainsi une métaphore. Ce plan est aussi en plongée : ➔ les hommes sont

établir ainsi une ponctuation forte dans le film. La plus fréquente est le fondu, qui consiste à obscurcir progressivement l’image (fermeture) ou à la faire progressivement apparaître (ouverture). • • fondu au noir : conclut généralement un plan par une disparition progressive de l’image qui s’évanouit dans le noir complet. On parle aussi d’ouverture au noir quand une image apparaît peu à peu à partir d’un écran noir fondu enchaîné : établit une transition entre deux images, la première disparaissant

| die Großaufnahme le gros plan | die Detailaufnahme le très gros plan | der Schnitt (Eine Einstellung wird von einer anderen abgelöst) le montage cut | das Mischbild (Eine Einstellung wird von der nächsten überlagert) la fondu enchaîné | die Kamerfahrt, der Mitschwenk le travelling (avant/arrière) | der Regieassistent / die Regieassistentin l'assistant-réalisateur | Das Publikum war begeistert. Le public était enthousiasmé. | Der Film läuft noch im

aussi d’annonce pour ce qu’il va se passer. Entre dans le bureau, présentation des personnages entre eux et pour le spectateur. Il est assez à l’aise il s’assoit de suite, plutôt heureux. La séquence s’organise en 2 parties et en montage alterné. Le fondu enchainé et le travelling avant reprennent l’idée de suspens. Son de chien et oiseaux = vie et plus rassurant / paradoxe peur et sérénité avec le travelling avant et le son. Nature avec quelque chose de civilisé et urbain mais ces derniers sont déjà

sorte résumer le film et son intrigue. Le film commence par un noir comme à l’accoutumée. Ce noir lance également la musique qui va durer tout le long du prologue, musique qui peut être qualifiée d’angoissante et ne laissant présager rien de bon. Un fondu enchainé nous entraine vers le deuxième plan. Ce plan montre un panneau « no trespassing » (soit « interdiction d’entrer ») accroché sur un grillage, panneau qui est mis en valeur notamment par la durée de ce plan avant le mouvement. La caméra ne va

franche, le fondu enchaîné, et le fondu au noir. Les premières minutes du film contiennent des fondus enchaînés, ce qui adoucit la transition. À ce moment, le court métrage est plutôt léger et le spectateur est attendrit par les éléments reliés à l’enfance mentionnés plus haut. Après l’élément déclencheur, les transitions se font en coupe franche, donc beaucoup plus rapidement ce qui accélère le rythme et augmente l’intensité du film. Finalement, la scène du dénouement est introduite par un fondu noir qui

chambre et la porte se ferme derrière lui toute seule encore, on a donc un effet d’étrange et de peur doublé. Enfin, le plan large du comte dans le salon puis le plan rapproché de celui-ci connectés par un fondu enchaîné participe aussi de l’étrange avec d’abord les deux plans successifs fondus et aussi avec l’ombre du comte projeté sur la cheminée. Le sentiment d’étrange, de suspense et de peur est crée aussi par un montage alterné. En effet, Murnau rapproche deux lieus différents, le château

deux trains s’enchainent sans interruption par un fondu enchainé. Tout semble nous indiquer que la France fait des progrès industriels et continue à être économiquement stable malgré les conditions du monde. Cependant, la lumière et le son nous disent autres choses. Nous sommes avertis par le ciel gris et orageux et l’usine noire et menaçante qui se détache très nettement par son contraste. La musique dramatique monte petit à petit jusqu’au fondu enchainé où elle est remplacée par le bruit assourdissant